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164 - QOC 2000-686 Question de M. Jean-Pierre REVEAU, élu du Front national, à M. le Maire de Paris au sujet de la sécurité alimentaire dans les cantines scolaires


Libell� de la question :
"Devant l'inqui�tude des parents en raison des informations sur la s�curit� alimentaire des viandes rouges, M. Jean-Pierre REVEAU demande � M. le Maire de Paris quelles ont �t� les mesures prises par la Mairie de Paris dans les cantines scolaires."
R�ponse (M. Vincent REINA, adjoint) :
"La loi P.L.M. conf�re aux pr�sidents des Caisses des �coles, et par cons�quent, aux maires d'arrondissement, sans substitution d'autorit�, la responsabilit� des cantines scolaires. La s�curit� alimentaire est cependant une des pr�occupations du Maire de Paris, qui a charg�, d�s 1996, le Professeur Christian CABROL d'une d�l�gation � l'hygi�ne alimentaire.
D�s le 7 novembre dernier, une r�union de concertation copr�sid�e par moi-m�me, en ma qualit� d'adjoint au maire charg� des Affaires scolaires et universitaires, et le professeur Christian CABROL, adjoint au maire charg� de l'Hygi�ne alimentaire, s'est tenue � l'H�tel-de-Ville avec l'ensemble des maires d'arrondissement sur le probl�me de la consommation de viande bovine dans les restaurants scolaires de la Ville de Paris.
A l'issue de cette r�union, afin de r�pondre aux pr�occupations des maires d'arrondissement et, dans le respect de la loi P.L.M., des familles parisiennes, il a �t� recommand� aux Caisses des �coles la suspension provisoire en maternelle de consommation de viande de b?uf, et la cr�ation de menus optionnels en primaire.
Depuis, 11 Caisses des �coles ont pris des mesures temporaires de suspension de la viande de b?uf et de veau, et 9 ont limit� cette suspension � la viande de b?uf uniquement.
Par ailleurs, le Maire de Paris a saisi le Ministre de tutelle et l'Agence fran�aise de s�curit� sanitaire des aliments (A.F.S.S.A.), seuls comp�tents pour prendre une d�cision dans ce domaine, afin d'obtenir toutes les garanties possibles de la part de l'Etat.
Une seconde r�union, plus technique, s'est tenue le 16 novembre dernier � la Direction des Affaires scolaires avec l'ensemble des chefs des services �conomiques et la Direction g�n�rale de la Consommation, de la Concurrence et de la R�pression des Fraudes (D.G.C.C.R.F.).
Elle a permis d'examiner les garanties des cahiers des charges relatives � l'achat de viande bovine, et d'am�liorer les informations dont dispose chaque Caisse des �coles afin de renforcer les exigences en mati�re de tra�abilit� et le contr�le du respect de ces sp�cificit�s en cours de march�.
Une autre r�union, pr�vue le 27 novembre, sera consacr�e aux produits contenant de la viande. Les services v�t�rinaires ont, bien entendu, �t� convi�s � ces r�unions.
Plus g�n�ralement en ce qui concerne l'enc�phalopathie spongiforme bovine (E.S.B.), il est rappel� que d�s 1996 le Maire de Paris avait transmis aux maires d'arrondissement, pr�sidents des Caisses des �coles, des recommandations pr�cises concernant les denr�es alimentaires pouvant ou non �tre incorpor�es dans les menus. L'Etat en appliquant le principe dit "de pr�caution" a pris des dispositions similaires.
En tout �tat de cause, les Caisses des �coles �tant des �tablissements publics autonomes, l'action de la Mairie de Paris est limit�e � un r�le de pr�conisations et de conseils, qu'elle exerce avec toute la vigilance requise."

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
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