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68 - 2000, SGRI 23 - Subvention à l'Institut français des relations internationales (15e). - Montant : 200.000 F


M. Vincent REINA, adjoint, pr�sident. - Bien ! Il ne reste plus que deux interventions. Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration SGRI 23 relatif � l'attribution d'une subvention � l'Institut fran�ais des relations internationales.
Je donne la parole � M. REVEAU ; merci vraiment d'�tre bref !
M. Jean-Pierre REVEAU. - Je serai tr�s bref, comme d'habitude, Monsieur le Maire.
Il faudrait donc verser � l'Institut fran�ais des relations internationales une subvention exceptionnelle de 200.000 F pour "maintenir l'�quilibre g�n�ral de ses ressources". Cet organisme n'en a pas besoin puisque son r�sultat a �t� exc�dentaire de 1,2 million de francs en 1998 et de 1,7 million de francs en 1999. Il a par ailleurs b�n�fici� d'une aide exceptionnelle de 350.000 F pour un colloque en 1999 et re�oit en plus, pour son fonctionnement, 90.000 F chaque ann�e de notre part.
Il ne doit pas �tre difficile aux membres de son Conseil d'administration, tous anciens Ministres ou Ambassadeurs, Parlementaires, Conseillers � la pr�sidence de la R�publique, P.D.G. ou hauts-fonctionnaires, d'obtenir les concours n�cessaires.
Son activit� ne concerne non plus en rien les contribuables parisiens, puisque cet organisme est exclusivement vou� aux questions internationales. Les manifestations qu'il organise rel�vent, � l'�vidence, du Minist�re des Affaires �trang�res et non d'une collectivit� locale.
Quant � l'action subventionn�e, "l'�tude d'une conf�rence internationale sur la coop�ration d�centralis�e des grandes capitales du monde", la Ville, par sa pr�sence dans "M�tropolis", en a d�j� trait�. L'I.F.R.I. est en r�alit� un des promoteurs du Nouvel ordre mondial, une arri�re-boutique du Gouvernement U.S., dont il va jusqu'� reprendre la propagande, parlant dans le rapport 1998 "d'�tats-voyous".
Les Etats-Unis ne se comportent pas en amis de la France, c'est le moins que l'on puisse dire. Leurs lobbies, qui s'appuient sur leur superpuissance sont dangereux, l'actualit� nous en donne l'exemple tous les jours.
Le mondialisme dont nous subissons aujourd'hui les m�faits, s�duit peut-�tre les beaux esprits comme M. de MONTBRIAL, mais il se caract�rise au quotidien dans le monde entier par des millions de ch�meurs, des familles �clat�es, des r�gions enti�res ruin�es. Et l'ins�curit� galopante dont notre ville est victime en est aussi la cons�quence : si les fronti�res �taient maintenues, nous ne subirions pas le d�ferlement de ressortissants �trangers clandestins dont un certain nombre commet des d�lits aggrav�s sur notre sol.
Je pr�sume que ces trop rudes r�alit�s ne sont pas �voqu�es lors de cette "conf�rence". C'est dire s'il est tout � fait inopportun de soutenir ce raout-politico-mondain.
Merci, Monsieur le Maire.
M. Vincent REINA, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. PICOURT pour vous r�pondre.
M. Patrick-Olivier PICOURT, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Monsieur REVEAU, votre haine de l'�tranger vous aveugle sans doute, l'I.F.R.I. est un organisme d'une renomm�e internationale, reconnu, qui organise de nombreux d�bats � Paris et qui fait venir de nombreuses personnalit�s, promouvant en cela la place de Paris, capitale internationale.
Par ailleurs, les d�bats avec les personnalit�s politiques qui sont invit�es ont lieu en pr�sence d'entreprises parisiennes qui sont extr�mement demandeurs mais cela proc�de de l'aide � l'exportation des entreprises parisiennes, donc de la cr�ation d'emplois et de l'augmentation des ressources et des taxes pour la Municipalit� parisienne.
Sur le fond, je crois que c'est tout � fait de notre ressort de d�fendre une telle organisation et de d�fendre son maintien � Paris.
Sur la forme budg�taire, il faut bien que vous compreniez qu'une r�serve de moins de 5 % du budget de fonctionnement d'une association de cette taille est n�cessaire pour pr�voir tous les retards et anticiper tous les al�as.
Il n'y a donc l� qu'un simple bon �quilibre budg�taire et une gestion rigoureuse.
Je tiens � rappeler que le financement de cette association est exemplaire puisqu'il r�unit � la fois les entreprises priv�es et les collectivit�s pour une part �gale, qu'il s'agisse de l'Etat ou des collectivit�s locales.
Je vous remercie.
M. Vincent REINA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur PICOURT.
Nous passons au vote.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SGRI 23.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, SGRI 23).

Novembre 2000
Débat
Conseil municipal
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