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2006, DVD 15 - Approbation du principe et des modalités de la fourniture de matériels de comptages routiers. Vœu déposé par le groupe U.M.P. relatif à l’extension du réseau de voirie instrumenté.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DVD 15 sur lequel le voeu r�f�renc� n� 61 dans le fascicule a �t� d�pos� par le groupe U.M.P. Il s?agit de l?approbation du principe et des modalit�s de la fourniture de mat�riels de comptages routiers.

Madame DOUVIN, vous avez la parole.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Les comptages routiers sont bien s�r un �l�ment indispensable pour faire un diagnostic, celui d?une situation, pour d�finir ensuite une politique de situation et enfin �videmment pour �valuer les r�sultats de la politique ainsi d�finie. C?est la raison pour laquelle nous accordons � cette question toute notre attention.

En ce qui concerne nos raisons principales d?abord, nous souhaitons, comme nous l?expliquons dans le voeu n� 61 que nous d�posons � ce sujet avec Brigitte KUSTER, Patrick TR�M�GE et les �lus du groupe U.M.P., que le nombre de capteurs soit renforc�.

En effet, aujourd?hui il y a un nombre important de voies, qui supportent par exemple l?installation d?un bus Mobilien, qui ne sont pas �quip�es de capteurs. D?autre part, il n?y a aucun capteur plac� sur des voies secondaires susceptible de supporter le report de trafic qui est engendr� par l?encombrement du r�seau de voiries principales. Cet encombrement?

Monsieur CARESCHE, je vois vos mimiques.

Cet encombrement bien r�el est d� � la forte diminution de la place laiss�e � la voirie roulante principale li�e bien s�r aux effets de la politique municipale. Et quand on constate cette situation, cela relativise compl�tement la port�e des d�clarations du Maire de Paris quant au chiffrage de la diminution de la circulation automobile. C?est bien pourquoi nous demandons l?augmentation de ces capteurs permanents pour obtenir un chiffrage qui soit plus proche de la r�alit�.

Quant aux capteurs mobiles qui sont l?objet de ce projet de d�lib�ration, j?aimerais avoir la d�finition d?une politique qui concerne leur localisation.

En effet, en 3e Commission j?ai obtenu des r�ponses � cette question qui me laissaient assez perplexe. Tant�t il m?est r�pondu que ces capteurs sont plac�s � la demande des sections territoriales de voirie, tant�t il m?est indiqu� qu?ils le sont � la demande des riverains.

Alors je cherche en vain une strat�gie d?ensemble qui pr�side au placement de ces capteurs. Je cherche en vain aussi l?�vocation de la possibilit� pour les �lus, les �lus locaux, d?ar-rondissement, de terrain, de demander l?installation de ces m�mes capteurs. Pourtant, il me semblait qu?ils sont particuli�rement � m�me de conna�tre les besoins locaux, d?une part par leur propre opinion, et encore bien plus par les interventions que les habitants ne manquent pas de faire aupr�s d?eux.

Mais je dois soit me tromper, soit constater une fois de plus que les �lus d?arrondissement sont parfois m�pris�s dans la concertation municipale.

Telle est donc la raison pour laquelle, tout en n?ayant pas d?opposition de principe concernant la mise en place de capteurs mobiles, pour autant que les limites de leur capacit� soient reconnues par rapport aux capteurs permanents puisqu?ils donnent moins d?information qu?eux et ne permettent pas ainsi l?�tablissement de r�f�rences, j?aimerais avoir des pr�cisions quant � la politique de l?implantation de ces capteurs mobiles.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme KUSTER.

Mme Brigitte KUSTER. - Merci, Monsieur le Maire.

Pour aller un peu dans le m�me sens et en apportant quelques compl�ments d?information sur ce que vient de dire Laurence DOUVIN, je voudrais revenir sur ce projet de d�lib�ration o� vous nous demandez de lancer un appel d?offres pour la fourniture de compteurs sp�cifiques destin�s � r�aliser des comptages routiers sur les voies qui ne sont pas �quip�es de compteurs permanents.

C?est pour nous l?occasion de faire le point sur le comptage des v�hicules parisiens. Les compteurs �voqu�s dans ce projet de d�lib�ration sont mobiles et ont pour vocation de compl�ter le parc existant des compteurs fixes install�s sur la voirie parisienne.

J?aimerais m?arr�ter un instant sur la politique du choix d?implantation de ces capteurs, comme d?ailleurs vient de le rappeler Laurence DOUVIN. En effet, au moment o� Paris conna�t de plus en plus d?embouteillages en raison de nombreux chantier et de suppressions de files de circulation, on assiste � des transferts de flux de circulation par des itin�raires dits malins.

Vous maintenez n�anmoins qu?il y a une baisse de la circulation � Paris mais vous continuez � comptabiliser la circulation � partir des compteurs fixes. Alors qu?en Commission justement, nous nous interrogions sur qui d�cidait du choix d?implantation de ces compteurs mobiles, vous avez r�pondu que c?�tait � la demande des sections territoriales du service de la Voirie et qu?ils �taient install�s en moyenne pour une dur�e de trois semaines.

Premi�re proposition : les maires et �lus d?arrondissement pourraient-ils �tre associ�s au choix d?implantation ?

Deuxi�me proposition : si ces capteurs r�pondent � des demandes ponctuelles permettant d?�tablir des diagnostics pr�alablement � la r�alisation de chantiers, il pourrait �tre pertinent - comme je l?ai d?ailleurs propos� � la Commission extra municipale de d�placement - de les utiliser apr�s la r�alisation des modifications de voirie en compl�ment des compteurs fixes. Ceci permettrait d?affiner l?analyse de l?�volution de la circulation � Paris.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Vous avez la parole, Monsieur BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Merci , Monsieur le Maire.

J?entends beaucoup de confusion dans ces interventions. A la fois, on nous annonce qu?il y aurait de plus en plus d?embouteillages dans Paris, ce que ne mesurent pas les capteurs de la Ville, et en m�me temps on voudrait plus de capteurs pour le mesurer !

En tout cas, moi, ma conviction, c?est que ces capteurs qui avaient �t� implant�s sous les mandatures pr�c�dentes ne sont pas devenus caducs, � partir du moment o� les �lecteurs ont choisi de renvoyer chez eux la majorit�?

(Mouvements de protestation sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).

Attendez ! Attendez ! Attendez !

Si vous me permettez, Monsieur GOUJON, je sais que vous n?avez pas beaucoup de respect pour les �lus de la majorit� municipale mais si on peut s?exprimer dans cette Assembl�e...

M. Philippe GOUJON. - C?est bien partag�.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Vous avez tort de le penser.

M. Philippe GOUJON. - Je le constate.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Pour ma part, je respecte tous les �lus. On ne peut pas � la fois tenir un discours selon lequel tout ce qui est indiqu� par les capteurs de la Ville est erron� et en m�me temps d�poser des v?ux pour qu?il y en ait plus. Cela me para�t d?une grande confusion.

En tout �tat de cause, je voudrais vous dire que pour ma part je suis favorable � votre v?u, m�me si cela peut vous surprendre. Simplement je voudrais corriger les erreurs qui s?y trouvent, parce que vous indiquez qu?un certain nombre de rues ne seraient pas �quip�es de capteurs.

Il se trouve qu?il y a des capteurs sur l?avenue de Flandres, sur la rue de Belleville, sur la rue Guy-M�quet. Elles sont �quip�es, et contrairement � ce qu?indique votre v?u, la rue Ordener l?est sur une partie de son parcours, et pour la rue des Pyr�n�es, c?est en cours.

Il reste, en fait, par rapport � votre v?u simplement la rue Cardinet. Ceci �tant, au-del� de ces pr�cisions, il me para�t utile qu?au fur et � mesure - et c?est l� ce que vous proposez dans votre v?u - que nous le pourrons, nous augmentions la capacit� de ces �quipements de comptage.

Ce qui nous permettra y compris, dans le cadre du Plan de d�placements de Paris, d?am�liorer les capacit�s de la Ville en termes d?�valuation. Je sais que ces questions sont des questions complexes qui sont, parce qu?elles sont complexes, sujettes souvent � discussion, � argutie. Mon souhait et le souhait de la Municipalit�, c?est qu?� l?occasion du Plan de d�placements de Paris nous puissions nous doter de capacit�s suppl�mentaires d?�valuation.

En ce qui concerne les capteurs mobiles qui sont l?objet de ce projet de d�lib�ration, j?entends un discours parano�aque assez classique, comme quoi les �lus d?arrondissement, les mairies d?arrondissement ne seraient pas?

Mais les sections territoriales de voirie travaillent en direct avec les municipalit�s d?arrondissement et lorsque nous mettons en place ces capteurs mobiles, c?est en effet � la demande soit des sections territoriales qui pr�parent des projets, � la demande le plus souvent des mairies d?arrondissement ou dans le cadre des quartiers verts ou dans le cadre des Mobiliens ou de tout autre projet, � la demande en effet de riverains qui signalent tel ou tel probl�me et nous voulons le v�rifier. Et cela peut �tre �videmment et cela a d� �tre le cas � de nombreuses reprises? Je ne veux pas v�rifier parce que je ne suis pas sur le dos des sections territoriales de voirie pour savoir quels sont les rapports quelles entretiennent au quotidien avec les mairies d?arrondissement mais cela a d� �tre tr�s souvent aussi � la demande des mairies d?arrondissement.

L�-dessus je voudrais vous rassurer. Si vous avez des demandes, s?il y a des sujets sur lesquels vous souhaitez avoir plus de pr�cisions, sous r�serve que nous ayons suffisamment de mat�riels et que les services de voirie ne soient pas expos�s � 50 demandes contradictoires, �videmment je suis pour prendre en compte les demandes des mairies d?arrondissement comme cela a �t� le cas depuis le d�part - .

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 123).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 15.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 15).

Avril 2006
Débat
Conseil municipal
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