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M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au v?u r�f�renc� n� 48 dans le fascicule qui est pr�sent� par le Mouvement r�publicain et citoyen et qui est relatif � un hommage � Georges Besse.

(Le groupe ?Les Verts? quitte l?h�micycle).

Madame CAPELLE, vous avez la parole.

Mme Liliane CAPELLE. - Il y aura bient�t vingt ans que Georges Besse, Pr�sident de la R�gie Renault, a �t� assassin�. Les membres du commando qui l?ont ex�cut� ont pr�tendu qu?il s?agissait d?une action politique.

Or, aucune id�ologie en R�publique ne justifie que l?on recoure au meurtre pour faire avancer ses id�es.

M�me si la France a heureusement �chapp� aux ann�es de plomb � l?italienne, il est certain que ceux qui ont tu� Georges Besse �taient des terroristes, des d�voy�s.

Victime de son devoir, Georges Besse �tait un grand serviteur de l?Etat.

N� en 1927, �l�ve de l?Ecole Polytechnique, ing�nieur des Mines, il entre en 1955 � la Direction industrielle du Commissariat � l?Energie atomique.

Grand industriel, successivement, il sera l?artisan de la construction de l?usine de Pierrelatte, Pr�sident d?ALCATEL, artisan � la t�te d?Eurodif de l?ind�pendance �nerg�tique de la France. Puis, il prendra en 1985 la Direction de la R�gie Renault.

Un soir de novembre 1986, il est abattu devant chez lui � Paris par des militants dits d?ultra gauche, enferm�s dans une vision du monde manich�enne et totalement coup�s des v�ritables aspirations du peuple dont ils s?�taient autoproclam�s les d�fenseurs.

Notre Capitale, compte tenu de la personnalit� de Georges Besse, de son r�le consid�rable et du caract�re odieux de son assassinat, a d�j� eu raison de lui rendre hommage puisqu?une all�e porte son nom.

Georges SARRE a pris soin d?�crire � la famille de Georges Besse pour lui faire part de cette intervention. L?hommage qui doit lui �tre rendu, en apposant une plaque sur l?immeuble o� il a v�cu, devra bien �videmment �tre soumis � l?accord explicite de ses proches.

Le v?u est le suivant : qu?une plaque comm�morative soit appos�e � l?occasion des 20 ans de son l�che assassinat sur la fa�ade du domicile de George Besse.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame CHRISTIENNE, vous avez la parole.

Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe. - Georges Besse, en effet, entre autres activit�s, �tait un des architectes du programme nucl�aire fran�ais. Ce qui au temps de la r�alisation de Pierrelatte lui a valu, indirectement, un �loge.

De Gaulle ?Les r�alisations, comme l?usine de Pierrelatte, permettent de montrer et de pr�senter ce que vaut un peuple, ce qu?il vaut dans son temps, ce qu?il sait faire, ce qu?il veut faire?.

Cette r�alisation, en m�me temps qu?elle contribuait � �carter la guerre, �tait une base pour le d�veloppement industriel et, par cons�quent, le progr�s.

Quant � la vie industrielle, si Georges Besse disait l?�vidence du profit dans la vie industrielle, il consid�rait par ailleurs que 1 franc gagn� �tait un revenu suppl�mentaire � distribuer, que 1 franc �conomis� �tait une �pargne dans le travail des hommes ou dans la consommation des ressources. Son attitude vis-�-vis de l?ensemble de ses collaborateurs �tait telle que les messages les plus �mouvants furent souvent ceux des plus modestes, car ils appr�ciaient la consid�ration qu?il portait � tous. Et les ouvriers de Renault, au moment critique, avaient reconnu qu?il avait �t� soucieux de limiter leurs difficult�s. Il n?avait pas le narcissisme de beaucoup de patrons.

L?assassinat a mis fin � la vie d?un homme droit, qui avait l?intelligence des �tres et des choses. Je propose donc un avis favorable pour que la plaque soit appos�e sur les murs de son domicile.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 112).

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