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Vœu déposé par le groupe socialiste et radical de gauche relatif à la libération de cinq infirmières bulgares et d’un médecin palestinien condamnés à mort en Libye.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Le v?u r�f�renc� n� 53 dans le fascicule a �t� d�pos� par le groupe socialiste et concerne la lib�ration de cinq infirmi�res bulgares et d?un m�decin palestinien condamn�s � mort en Libye.

Madame LARRIEU, vous avez la parole.

Mme Elisabeth LARRIEU. - Merci, Monsieur le Maire.

Le 9 f�vrier 1999, cinq infirmi�res et un m�decin bulgares ainsi qu?un m�decin palestinien et huit libyens ont �t� arr�t�s en Libye accus�s ?d?assassinat pr�m�dit�? pour avoir provoqu� ?une �pid�mie par injection de produits contamin�s par le sida � 393 enfants dont 23 sont d�j� d�c�d�s? � l?h�pital pour enfants de Benghazi. Les libyens ont �t� acquitt�s, le docteur bulgare a �t� condamn� � quatre ans de prison mais les cinq infirmi�res bulgares ainsi que le m�decin palestinien ont �t� condamn�s � mort le 6 mai 2004.

Alors que les accus�s �trangers ont d�clar� aux d�l�gu�s d?Amnesty International que des aveux leur avaient �t� extorqu�s sous la torture, des experts scientifiques de renom comme le professeur Luc MONTAGNIER, d�couvreur du virus du Sida, qui a t�moign� devant le tribunal libyen, ont exclu la possibilit� de contamination d�lib�r�e. Certains enfants ont �t� contamin�s avant m�me que les accus�s commencent � exercer dans l?h�-pital.

Il appara�t clairement que les six condamn�s � mort ne sont que des boucs �missaires du manque d?hygi�ne et de produits de premi�re n�cessit� dans l?h�pital. Depuis que la sentence a �t� prononc�e, la communaut� internationale s?est mobilis�e pour la lib�ration des cinq infirmi�res bulgares et du m�decin palestinien, sans succ�s.

Afin de sensibiliser les m�dias et de diffuser l?information, l?association ?Bulgaria- France?, en partenariat avec Avocats sans Fronti�res a notamment lanc� un comit� de soutien pour la lib�ration sans condition des six condamn�s.

Les �lus du groupe socialiste et radical de gauche qui depuis le 9 f�vrier 2006, � l?initiative de Patrick BLOCHE et de moi-m�me, ont rejoint ce comit� pour exprimer leur solidarit� �mettent le v?u qu?au nom du Conseil de Paris, le Maire de Paris s?associe � l?indignation de la communaut� internationale demandant la lib�ration des six accus�s.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, communiste, du Mouvement r�publicain et citoyen et ?Les Verts?).

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur SCHAPIRA, vous avez la parole.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - On a tous sign�, re-sign� et encore sign�, je suis �videmment enti�rement d?accord avec ce v?u.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 116).

Avril 2006
Débat
Conseil municipal
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