M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du v?u r�f�renc� n� 2 dans le fascicule relatif � l?association ?Les Sans Radio de l?Est parisien?.

Monsieur AUTEXIER, vous avez la parole.

M. Jean-Yves AUTEXIER. - Merci, Monsieur le Maire.

Comme vous le savez, une partie des habitants du 20e arrondissement comme une partie de la population de Bagnolet, Les Lilas, Montreuil et Romainville sont priv�s de r�ception de plusieurs stations de radio, de radios de service public qui plus est, et ne peuvent pas recevoir France Musique, France Inter et France Culture. Il y a une zone de brouillage : c?est le produit d?un champ �lectromagn�tique diffus� par deux �metteurs install�s en haut des Tours Mercuriales, au bord du p�riph�rique Porte de Bagnolet. Quiconque a circul� sur le boulevard p�riph�rique s?est aper�u dans sa voiture ou son taxi qu?il entendait � un moment les radios s?�vanouir. Seulement il y a environ 40.000 habitants dans ce secteur pour qui la radio est �vanouie 24 heures sur 24. La puissance d?�mission para�t la cause directe du brouillage de ces radios.

Une association, qui s?appelle ?Les Sans Radio de l?Est parisien?, a engag� plusieurs actions dont une instance introduite devant le Tribunal de grande instance de Paris pour ?trouble � l?ordre public?.

Je consid�re que la capacit� � recevoir les radios normalement - et sp�cifiquement les radios de service public - doit �tre garantie et je souhaiterais vivement rapidement que la Ville de Paris intervienne aupr�s du C.S.A., averti depuis longtemps de cette situation mais dont l?action est, pour l?instant en tout cas, sans aucun r�sultat.

Voil� le sens de ce v?u demandant � la Ville de Paris d?intervenir aupr�s du C.S.A. pour que les Parisiens d?une partie du 20e arrondissement mais aussi ceux au-del� du p�riph�rique puissent recevoir normalement les radios de service public. Des radios priv�es sont d?ailleurs brouill�es de la m�me mani�re.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme HIDALGO.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Oui, merci.

Bien s�r nous sommes tout � fait solidaires de ce v?u pour lequel nous �mettrons un avis favorable au nom de l?Ex�cutif.

Il est vrai que le Conseil de Paris avait �t� saisi le 24 mai 2005 d�j� par un v?u du groupe socialiste et radical de gauche sur la situation que vous �voquez concernant les 40.000 personnes de l?Est parisien qui rencontrent des difficult�s dans la r�ception de certaines radios.

Depuis cette date, le C.S.A., � la demande aussi de l?association ?Les Sans Radio de l?Est de Paris? et d?�lus locaux, essaie de trouver une solution � ce probl�me qui dure maintenant depuis trop longtemps.

Un groupe de travail a �t� constitu� sous l?autorit� du C.S.A. pour apporter des r�ponses concr�tes aux demandesl�gitimes des habitants. Parmi ces actions, une exp�rience a �t� men�e � l?�t� 2005 qui consistait � transf�rer l?�mission de la radio T.S.F. de la Tour des Mercuriales � Bagnolet, et une brochure intitul�e ?Pour mieux recevoir la FM dans l?Est parisien? a � t� �dit�e par le C.S.A.

Mais � ce jour, il est clair que ces solutions n?ont absolument pas r�gl� le probl�me et donc, en contact avec le C.S.A., la Ville est vraiment favorable � l?�laboration d?une solution de fond. Peut-�tre devons-nous saisir le moment qui s?ouvre devant nous qui concerne le nouveau plan de fr�quences que l?autorit� de r�gulation est en train d?�tablir et qui devrait aboutir en septembre 2006 ?

Nous esp�rons que ce nouveau plan de fr�quences am�liorera sensiblement la situation. Le C.S.A. a invit� l?ensemble des acteurs � faire part de leurs pr�conisations pour am�liorer la r�ception dans les zones o� celle-ci n?est pas satisfaisante aujourd?hui.

La Ville participe aussi � une r�flexion sur l?emplacement des �metteurs de diffusion, de telle sorte que la r�ception soit optimum pour l?ensemble des Parisiens. Il ne s?agit en aucun cas bien s�r de r�gler le probl�me des habitants de l?Est parisien pour le transf�rer � d?autres.

Nous soutenons ce v?u, nous relaierons la demande du Conseil de Paris aupr�s du C.S.A., et essayons, dans la phase qui s?ouvre et qui peut nous permettre d?apporter des solutions concr�tes, d?�tre au rendez-vous mais je pense que ce v?u y contribuera bien �videmment.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 88).

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