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M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u r�f�renc� n� 31 dans le fascicule d�pos� par le groupe communiste qui souhaite donner le nom de L�on Schwarzenberg � une rue ou � une place de Paris.

C?est Jean VUILLERMOZ qui intervient lui-m�me et c?est M. CAFFETqui va r�pondre.

M. Jean VUILLERMOZ. - Il est des initiatives qui rassemblent et d?autres qui divisent. C?est vrai pour tous les sujets et l?actualit� r�cente viennent nous le rappeler.

C?est vrai aussi des hommes. La vie n?est pas un long fleuve tranquille. Elle justifie les combats contre la pauvret�, l?ex-clusion, l?injustice, la maladie.

L�on Schwartzenberg est un homme du XXe si�cle, t�moin de ses tourments et d?abord de ses horreurs, � commencer par la pire des trag�dies humaines, le fascisme et le nazisme.

Peu le savent, mais L�on Schwartzenberg a �t� un grand r�sistant fran�ais, titulaire de la Croix de Guerre, de la m�daille militaire et de la m�daille de la R�sistance.

Ces �preuves forgent le caract�re. L�on Schwartzenberg na�t � Paris en 1923 et il a 22 ans quand la Seconde guerre mondiale s?ach�ve.

A la Lib�ration, il poursuit des �tudes de m�decine et choisit sa vocation, la recherche contre le cancer. Il est un des premiers � utiliser la technique des greffes osseuses, un traitement r�volutionnaire pour l?�poque.

Il se fait conna�tre aussi du grand public par ses prises de position qui viennent bousculer l?ordre �tabli. Il se d�clare notamment favorable � l?euthanasie pour les patients incurables et publie un livre qui d�range, ?Changer la mort?.

Ses vrais coups de gueule sont l�gendaires, une attitude incompatible avec le principe selon lequel un Ministre se tait ou d�missionne. Membre du Gouvernement de Michel ROCARD en 1988, il sera un �ph�m�re Ministre de la Sant�.

Pourtant, �pris de l?action publique, il poursuit une br�ve carri�re politique comme d�put� europ�en. Avec d?autres, L�on Schwartzenberg cr�e l?association ?Droits devant?.

Dans les derni�res ann�es de sa vie, il est de tous les combats pour la d�fense des sans-logis, des plus d�munis, des laiss�s-pourcompte de notre soci�t�.

Sa silhouette devient famili�re dans les manifestations et les rassemblements. D?ailleurs, dans l?ombre, il participe aussi � d?autres causes. Il accompagne souvent ses amis sportifs du Vari�t� Club de France pour soutenir une action de bienfaisance.

L�on Schwartzenberg nous a quitt�s le 14 octobre 2003. Nous pensons que la Ville de Paris s?honorerait en donnant le nom d?une rue ou d?une place � ce grand humaniste aim� des Fran�ais. C?est l?objet du v?u que nous vous proposons et dont nous souhaitons qu?il soit vot� par le plus grand nombre.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ.

Monsieur CAFFET, je vous donne la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - L?avis est �videmment favorable et il est vrai que la Ville de Paris s?honorerait en donnant un nom de rue ou de lieu � L�on Schwarzenberg.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 101).

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