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Vœu déposé par Mmes Laurence DREYFUSS, Cécile RENSON et les membres du groupe U.M.P. relatif à la réorganisation du service des actions médicosociales scolaires de la DASES.


M. Eric FERRAND,adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au v?u r�f�renc� n� 6 dans le fascicule.

Madame RENSON, vous avez la parole.

Mme C�cile RENSON. - Le service m�dicosocial intervient dans toutes les �coles maternelles et �l�mentaires publiques de la Ville de Paris. Il a en charge la sant� et le bien-�tre physique et moral de plus de 140.000 enfants r�partis dans plus de 700 �tablissements comme s?en f�licitait ce matin le Maire dans sa communication. Quatre-vingts m�decins, 8 infirmi�res, 70 assistantes sociales et 84 secr�taires m�dicosociales r�alisent chaque ann�e 42.000 examens m�dicaux, 63.400 bilans visuels auditifs, 52.400 bilans auditifs.

Tout le monde travaille pour d�velopper les actions de pr�vention et de protection de l?enfance de plus en plus n�cessaires, mais h�las r�cemment menac�es par le red�ploiement de 11 postes de secr�taire m�dicosociales de terrain, au b�n�fice certes de m�decins coordonnateurs et de conseillers socio-�du-catifs, mais au d�triment des actions aupr�s des enfants scolaris�s parisiens.

De plus, ce projet affaiblit les actions du service social et nie la charge de travail des m�decins scolaires qui sont amen�s � remplir des missions de plus en plus importantes sans que les moyens suppl�mentaires en terme de temps soient mieux d�finis.

Expos�s � de nouvelles missions administratives, les professionnels de sant� sont contraints de diminuer le nombre de visites dans les �coles et de fait le temps consacr� aux rencontres individuelles des �l�ves. D�s lors se profile une baisse de la qualit� du service apport� aux enfants scolaris�s dans les �coles parisiennes.

Consid�rant pourtant le r�le tout � fait essentiel de ces professionnels m�dicosociaux en milieu scolaire, non seulement dans la pr�vention des troubles de sant� des enfants mais aussi dans la lutte contre les in�galit�s et d?une mani�re g�n�rale dans l?int�gration scolaire, le groupe U.M.P. �met le v?u que le Maire de Paris, premi�rement interrompe dans l?imm�diat son projet de r�organisation du service des actions m�dicosociales scolaires.

Deuxi�mement, se positionne clairement pour le maintien d?un service de sant� de qualit� au b�n�fice de tous les enfants scolaris�s sans exception.

Troisi�mement, entreprenne des n�gociations avec les organisations syndicales des personnels de ce service et quatri�mement communique au Conseil de Paris d?une part les conclusions de ces n�gociations et d?autre part un �tat des lieux de la pr�sence de la m�decine scolaire pour chaque �tablissement scolaire.

Je vous remercie.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - S?il ne s?agissait pas d?un probl�me aussi s�rieux, j?aurai envie de pol�miquer ironiquement avec Mme RENSON, qui ne conna�t pas ses dossiers. On parle des missions des secr�taires m�dicales scolaires. Concernant le service social, ce n?est pas de 70 assistantes sociales qu?il s?agit, mais de 140. Mais peut-�tre aviez-vous divis� par deux en anticipant le fait que dans le cadre des n�gociations que nous avons eues avec l?Etat pour qu?il nous rembourse les 8,5 millions d?euros que nous consacrons au service des actions m�dicosociales scolaires depuis tr�s longtemps, nous avons accept� un remboursement � hauteur de 3,4 millions d?euros, le reste restant � notre charge. Les actions que nous conduisons � Paris et les moyens que nous y consacrons sont bien sup�rieurs � ceux des autres d�partements. La revendication dans les autres d�partements, c?est que l?Etat leur donne autant que Paris consacre sur ses propres deniers � l?action de sant� scolaire. Alors, vous me demandez de n�gocier avec les organisations syndicales. Franchement, vous n?avez jamais n�goci� avec une organisation syndicale ! En tout cas, moi ce matin, j?ai encore pass� deux heures avec les repr�sentants des organisations syndicales, qui n?ont absolument pas tenu les propos que vous �voquez et qui ont trouv� que les propositions que nous faisions m�ritaient d?�tre examin�es. On m?a m�me laiss� entendre que le C.T.P. consacr� � cette r�forme ne pourrait pas se tenir. Elles m?ont dit qu?elles ne souhaitaient pas du tout bloquer les choses, mais qu?elles souhaitaient continuer � discuter avec des gens responsables, et qu?il y avait eu des changements positifs. Puisque vous avez parl� des m�decins, heureusement qu?il y a eu la loi ?Sapin? et que nous l?avons appliqu�e � Paris. 34 m�decins scolaires ont �t� titularis�s sur un total de 55 �quivalents temps plein, ce qui nous permet d?assurer une couverture exemplaire.

Franchement, je vois que depuis ce matin vous brandissez le poing, l?�tendard de la r�volte - ce n?est pas contre le C.P.E. malheureusement... - non pas pour le red�ploiement, j?ai essay� de vous l?expliquer. Le red�ploiement, c?est si par exemple, mais il s?en est bien gard�, M. SAUTTER avait propos� que ces emplois soient red�ploy�s vers une autre activit�. Ils sont rest�s, c?est une r�organisation � l?int�rieur du service m�dicosocial scolaire. Donc, nous travaillons sur ces questions. Bien �videmment, il y a �galement certains aspects, notamment les locaux mis � disposition, qui concernent Eric FERRAND, mais sur ces questions, nous discutons ensemble pour essayer de voir les r�ponses les mieux adapt�es. C?est sur cette base que je participerai, sous la haute pr�sidence de Gis�le STIEVENARD, au C.T.P. de la DASES, o� nous ferons avancer cette question pourle plus grand bien des enfants. Bien �videmment, je souhaite que vous continuiez � intervenir aupr�s de vos amis, M. de ROBIEN notamment, pour que, peut-�tre, il r�vise � la hausse non seulement pour nous, mais pour l?ensemble des collectivit�s territoriales les moyens mis � la disposition des services m�dicosociaux. Je rappelle que nous sommes les seuls � avoir ce type de professionnels. C?est d?ailleurs une des raisons pour lesquelles on a refus� de nous rembourser, puisque les postes que vous nous proposez de renforcer n?existent qu?� Paris. Je crois qu?il faut �tre raisonnable et surtout mieux travailler ses dossiers avant de venir en s�ance. Il faut discuter avec les gens qui repr�sentent r�ellement le personnel, ce que j?ai fait ce matin pendant deux heures. Personne n?est sorti en m?insultant, personne n?est sorti en me disant quoi que ce soit. Au contraire, tout le monde s?est f�licit� de la qualit� de l?entretien.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur LHOSTIS.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Pas d?abstention ?

Le v?u est rejet�.

Avril 2006
Débat
Conseil municipal
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