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2006, DVD 67 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant au marché de protections amovibles contre les crues.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DVD 67 : autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant au march� de protections amovibles contre les crues.

Monsieur GOUJON, vous avez la parole.

M. Philippe GOUJON. - Je ne vais pas reprendre le d�bat sur les crues, sauf que, effectivement, on a constat� que les �tudes faites ont �t� insuffisantes, car nous avons l� un avenant.

Je voudrais juste profiter du d�p�t de ce projet de d�lib�ration pour faire un peu le point sur cette question importante, notamment pour un certain nombre d?arrondissements comme le 15e arrondissement, mais les autres aussi sont concern�s, et demander o� on en est sur les trois grands principes directeurs qui �taient ceux du P.P.R.I., la pr�vention, les proc�dures d?alerte et d?information du public et des diff�rents partenaires et les mesures de protection et d?intervention.

Nous avions demand� que les plans de pr�vention mesurant les risques encourus et minimisant les dommages soient mis en place, qu?on nous communique des informations sur la gestion du niveau des lacs r�servoirs, que des informations et des fiches de conduite � tenir pr�cises et pratiques � destination des Parisiens et des acteurs �conomiques soient diffus�es, qu?une organisation op�rationnelle de gestion de crise par la Ville, adapt�e et efficace, par arrondissement, soit mise en ?uvre en concertation avec les maires d?arrondissement, conform�ment � l?engagement pris par notre Conseil lors de ses d�bats qui nous ont occup�s longuement concernant le P.P.R.I., qui est une d�clinaison du dispositif national de pr�vention des inondations avec un premier point fort qui �tait d?augmenter chez tous la conscience du risque.

Un deuxi�me �tait la r�forme de l?annonce des crues puisqu?il �tait n�cessaire de structurer le r�seau des services d?annonce des crues et d?organiser la collaboration avec les collectivit�s.

Enfin, pour ce qui nous concerne, � Paris, de remonter vers l?amont de la politique de pr�vention et d?agir en t�te de bassin avec des techniques douces de r�gulation des d�bits de telle sorte que la crue perde de sa violence. Puis, de faire converger et de coordonner les d�marches qui rel�vent d?acteurs diff�rents.

Si en quelques mots, aussi bien pour la Mairie que pour la Pr�fecture, on peut me faire le point sur ce qui s?est pass� depuis notre d�bat au Conseil de Paris en 2002, ce serait bien.

Nous avons, depuis lors, heureusement �chapp� � cette crue centennale, mais elle est toujours mena�ante et vous savez que des arrondissements sont particuli�rement concern�s, notamment ceux qui bordent la Seine, dont le 15e.

Je voudrais donc savoir ce qui a �t� fait. Rapidement, bien s�r, il ne s?agit pas de reprendre le d�bat.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame CONSTANTIN, voulez-vous dire un mot ?

Mme Myriam CONSTANTIN, adjointe. - Oui, Monsieur le Maire, merci.

Monsieur GOUJON, je vais vous rassurer, une fois de plus. Cette question arrive de fa�on surprenante. Le P.P.R.I. parisien est un document d?urbanisme, comme vous le savez. En tout cas, qui en tient lieu.

Il a �t� �labor� sous la responsabilit� de l?Etat, la Ville lui apportant son concours. Sa prolongation ce sont des plans sectoriels de pr�vention des risques d?inondation qui sont en cours de mise en ?uvre par les services de la Ville, mais aussi par l?ensemble des op�rateurs responsables et qui peuvent avoir � conna�tre les effets d?une crue.

En ce qui concerne la d�clinaison du plan d?urgence national, le P.P.R.I. n?y est que tr�s faiblement li�, ce plan d?urgence national �tant un plan de lutte contre les m�faits des inondations, de sauvegarde des biens et des personnes et qui a pris l?allure, particuli�rement, d?un perfectionnement de l?annonce et de la r�gulation des crues, l� encore � l?initiative du Gouvernement.

Nous y sommes associ�s, pour ce qui nous concerne, et nous veillons � ce qu?il soit mis en ?uvre au mieux de l?int�r�t des Parisiens.

Voil�, Monsieur GOUJON, tr�s bri�vement. Nous pourrons poursuivre ce d�bat, si vous le voulez. Et si vous me le demandez un peu � l?avance, j?aurai � c?ur de vous r�pondre tr�s pr�cis�ment.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur d?ABZAC, vous vouliez dire un mot ?

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. Monsieur le Conseiller, vous l?avez rappel�, le risque inondation est un risque s�rieux pour Paris, mais aussi pour l?ensemble de la R�gion parisienne. C?est ce qui ressortait d?ailleurs des documents d�partementaux sur ce risque majeur, les D.D.R.M., qui ont �t� termin�s et qui sont disponibles depuis 2001.

Comme suite � ces analyses, le Pr�fet de police, le Pr�fet de zone, a lanc� en 2002 une d�marche de pr�paration zonale du risque inondation en mettant en place un certain nombre de mesures, en liaison avec ses partenaires.

Un travail commun a �t� engag� avec la Pr�fecture de police, la Pr�fecture du D�partement, la Ville de Paris et plus de 80 partenaires essentiels de la R�gion.

Il leur a �t� demand�, au vu des sc�narii, de r�fl�chir � tout ce qui risquait de dysfonctionner dans leur activit� au regard du risque inondation et d?�laborer des plans d?action destin�s � minimiser les effets des risques les plus probables.

Tout ceci a donn� lieu � un certain nombre de documents. Le premier, vous l?avez mentionn�, c?est le plan de pr�vention du risque inondation. Ces plans ont �t� adopt�s dans l?ensemble des d�partements de la zone et le P.P.R.I. de Paris a �t� adopt�, lui, en 2004.

Le deuxi�me plan est le plan de secours sp�cialis� inondation, qui est en cours de r�daction et dont la premi�re version a �t� test�e, le 1er mars 2006, au cours d?un exercice de simulation de mont�e des eaux, exercice qui a eu lieu � la Pr�fecture de police et auquel ont assist� la Ville de Paris et tous les principaux partenaires r�gionaux, E.D.F.-G.D.F., FRANCE TELECOM, R.A.T.P., S.N.C.F., ?Soci�t� des Eaux?, A.P.-H.P., SAMU, etc.

Cet exercice qui a r�uni 120 personnes a �t� extr�mement instructif dans ses diff�rentes conclusions. Il va permettre de r�aliser une nouvelle version du P.S.S.I. (Plan sp�cialis� de secours inondation) qui est un plan extr�mement complexe, compte tenu des diff�rentes cons�quences qu?il comporte.

Troisi�me initiative, le lancement par l?ensemble des partenaires d?un certain nombre de travaux de protection et de confortation des ouvrages et des dispositifs de secours. De tr�s nombreux audits de s�curit� ont �t� r�alis�s, permettant de r�v�ler les fragilit�s des r�seaux et tous les op�rateurs, prennent d�sormais en compte le risque inondation dans leur programme de travaux.

Enfin, je voudrais souligner le fait que, d�sormais, des cellules de crise fonctionnent de mani�re permanente, aussi bien � la Mairie qu?� la Pr�fecture, de mani�re � �tre en capacit� d�s que l?eau atteint un certain seuil � Austerlitz, notamment le seuil de 5,5 m�tres, de mettre en place un plan de continuit� et d?�laborer un plan de communication conjoint.

En conclusion, je dirai qu?il reste encore beaucoup de choses � faire sur le risque inondation, mais je crois pouvoir dire que le travail est bien engag� et que nous conduisons ensemble, avec la plus grande t�nacit� et la plus grande d�termination tous les exercices de planification nous permettant de faire face � ce risque.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 67.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 67).

Avril 2006
Débat
Conseil municipal
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