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4 - 2002, ASES 5 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de souscrire un avenant aux conventions signées avec 4 associations pour la prise en charge des jeunes en difficulté d'insertion qui peuvent accéder au dispositif général d'accès à l'emploi


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration ASES 5 G qui a pour but d'autoriser le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, � souscrire un avenant aux conventions sign�es avec quatre associations pour la prise en charge des jeunes en difficult� d'insertion qui peuvent acc�der au dispositif g�n�ral d'acc�s � l'emploi.
Je donne la parole � l'orateur inscrit : Mme MARIANI.
Mme Brigitte MARIANI. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, en mati�re de politique de la ville, on a entendu tous - ou � peu pr�s - les qualificatifs du mille-feuille en passant par l'usine � gaz.
L'actuelle majorit� municipale, lorsqu'elle �tait dans l'opposition, n'�tait pas en reste pour d�noncer l'empilement des structures des r�seaux et des correspondances.
Aujourd'hui, force est de d�plorer le renforcement du r�le des associations qui ont � charge l'insertion des jeunes alors que cette commission incombe normalement aux missions locales.
Or ces associations n'ayant pas le label "missions locales", nous n'avions pas acc�s � un compte rendu du travail r�ellement effectu�.
Le contr�le de ces associations, en particulier au niveau comptable, s'exerce de fa�on l�che quand toutefois il s'exerce.
C'est pourquoi � l'occasion de ce compl�ment de subvention, nous aurions aim� disposer d'une �valuation du travail d�j� accompli par les quatre associations.
D'une fa�on plus g�n�rale, le groupe U.D.F. souhaiterait, dans le cadre des op�rations de regroupement et de contr�le des associations, men�es par l'H�tel de ville, que soit mis en place un instrument de mesure du travail quantitatif et qualitatif effectu� par les associations.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame MARIANI.
C'est Mme Gis�le STIEVENARD qui va vous r�pondre.
Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Monsieur le Pr�sident, chers coll�gues, lors de la pr�sentation en juin dernier du programme de renforcement des actions en direction des jeunes en difficult�, le D�partement de Paris s'est engag� � d�velopper une politique d'aide � l'insertion sociale et professionnelle des 16-25 ans en grande difficult�.
Cela s'inscrit dans le cadre des orientations du contrat de ville. C'est dans ce cadre du contrat de ville que nous avons cr�� 5 �quipes "emploi-insertion" en relation avec les services de l'Etat, portes Saint-Denis, et Saint-Martin, dans le 10e, porte de Vanves dans le 14e, La Chapelle dans le 18e, rues Curial et Cambrai dans le 19e et Belleville-Amandiers dans le 20e.
Ces �quipes ont d�j� �t� conventionn�es en septembre 2001 pour la prise en charge d'allocataires du R.M.I. qui, comme vous le savez, sont nombreux dans ces quartiers.
Le pr�sent projet de d�lib�ration vise � ce que ces �quipes �tendent leur champ d'intervention aupr�s d'une centaine de jeunes �loign�s de l'emploi, non allocataires du R.M.I., qui n�cessitent des actions de pr�vention, d'accompagnement social et d'orientation vers les structures d'insertion par l'emploi, comme les missions locales ou les agences locales de l'A.N.P.E.
Une des craintes de Mme MARIANI est de dire : il existe d�j� des services qui doivent s'occuper de ces jeunes et cela ne se fait pas suffisamment, notamment en direction de ceux qui sont les plus �loign�s de l'emploi.
Ce dispositif est justement compl�mentaire en ce sens que cette d�marche consiste � aller vers ces jeunes pour les ramener ensuite vers les services comme les missions locales pr�cis�ment. C'est pourquoi nous avons cibl� les quartiers "politique de la ville" particuli�rement.
Notre volont� consiste aussi � intervenir bien en amont, de mani�re pr�ventive, aupr�s des jeunes qui sont les moins ins�r�s pour les mettre en contact avec des structures d'insertion et �viter justement qu'ils ne soient livr�s � eux-m�mes.
Cela s'int�gre dans un projet plus vaste qui concerne le renforcement des clubs de pr�vention, des centres sociaux, les actions de lutte contre l'errance de ces jeunes dans la Capitale.
Je vous annoncerai, pour terminer mon propos, l'ouverture prochaine d'une permanence d'accueil qui proposera aux jeunes en errance des prestations de premi�re n�cessit� : laverie, buanderie, et un accompagnement social de qualit�.
Je crois, Madame MARIANI, qu'il ne faut pas penser que nous "doublonnons" les services. L�, au contraire, les associations viennent en amont pour orienter ces jeunes vers les missions de service public.
L'activit� a commenc� r�cemment. Bien entendu, nous tiendrons � votre disposition un bilan d'activit� de ces structures.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci.
J'esp�re que Mme MARIANI a les �l�ments de r�ponse qu'elle souhaitait.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 5 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, ASES 5 G).

Janvier 2002
Débat
Conseil général
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