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2008, DASES 44 G - Signature d’un avenant à la convention pluriannuelle avec l’association Autisme 75 (13e) pour financer la poursuite des activités du “Ptit Club” et une partie des charges de fonctionnement de l’association. - Montant : 35.000 euros.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DASES 44 G relatif � la signature d?un avenant � la convention pluriannuelle avec l?association ?Autisme 75? (13e) pour financer la poursuite des actions du ?Ptit Club? et une partie des charges de fonctionnement.

Je donne la parole � M. BOUAKKAZ et c?est Mme DUBARRY qui r�pondra.

M. Hamou BOUAKKAZ. - Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues.

Evidemment je me r�jouis de l?adoption de ce projet de d�lib�ration.

L?association ?Autisme 75? participe � diverses instances en vue d?am�liorer la vie quotidienne des personnes autistes et, comme vous le savez, cette vie quotidienne est extr�mement difficile.

En particulier, cette association se focalise sur ces dizaines d?enfant autistes d�pourvus de toute prise en charge.

Car, mes chers coll�gues, malgr� une grande conf�rence, en grande pompe, introduite par le Pr�sident de la R�publique la semaine derni�re, les conf�rences se multiplient mais les cr�dits d�volus � la r�sorption des situations de handicap diminuent.

Chaque trois ans, un nouveau Plan autisme. Le dernier, chers coll�gues, s?�tait traduit par la cr�ation de 700 places... Vous ne r�vez pas ! 700 places, c?est moins que le renouvellement naturel de la population des personnes autistes.

Face � cette incurie de l?Etat, face � cette politique indigente de nos gouvernants - d?ailleurs si l?exportation d?autistes faisait partie du commerce ext�rieur, notre d�ficit serait bien moindre, puisque nous en exportons plusieurs centaines en Belgique tous les ans -, la Ville de Paris a inaugur� une pratique de r�seau.

C?est une pratique visant non pas � �radiquer l?autisme, non pas � essayer de traiter des malades en voie de gu�rison, qui ne gu�riront jamais, qui mourront malades et dans des situations dramatiques, mais � am�liorer leur quotidien en cr�ant ces espaces de convivialit�, ces espaces de r�pit pour les parents, en permettant aux enfants autistes d?aller en colonies de vacances au m�me prix que les autres enfants, et en d�veloppant une offre plurielle, une offre couvrant le quotidien de ces enfants et de leur famille.

Face � un Etat indigent, une politique pragmatique, un souffle et une ambition que vous pourrez voir se concr�tiser dans le Festival du Futur Compos� qui aura lieu au th��tre Silvia Monfort dans les prochains jours ; voil� la r�ponse d?une collectivit� responsable � un domaine qui n?est pas n�cessairement de sa comp�tence. Je vous encourage � voter � l?unanimit� cette d�lib�ration.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, communiste, du Mouvement r�publicain et citoyen et ?Les Verts?).

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur BOUAKKAZ.

Je pense qu?il s?agissait plus d?une d�claration importante que d?une interrogation de l?Ex�cutif.

Je peux dire en lieu et place de Mme DUBARRY que la d�claration de M. BOUAKKAZ m?a �mu et j?esp�re qu?elle aura �mu l?ensemble de notre Conseil. Nous passons au vote de ce projet de d�lib�ration auquel je souhaite le soutien le plus large possible.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 44 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DASES 44 G).

Merci, mes chers coll�gues, le Conseil de Paris s?honore.

Juin 2008
Débat
Conseil général
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