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2008, DASES 235 G - Signature d’une nouvelle convention avec la CPAM de Paris, relative aux actions de dépistage et d’éducation buccodentaires réalisées par l’Institut de Prophylaxie Dentaire Infantile.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DASES 235 G concernant la signature d?une nouvelle convention avec la Caisse Primaire d?Assurance Maladie de Paris relative aux actions de d�pistage et d?�ducation buccodentaires r�alis�es par l?Institut de Prophylaxie Dentaire Infantile.

Mme TA�EB, que je salue, va interroger M. LE GUEN.

Mme Karen TA�EB. - Je vous salue �galement.

Un mot sur le projet de d�lib�ration relatif � la signature d?une nouvelle convention avec la C.P.A.M. de Paris pour le d�pistage buccodentaire des enfants parisiens. Il s?agit d?abord de s?en f�liciter, bien s�r, et nous rappelons que les �lus du Mouvement r�publicain et citoyen s?�taient fermement oppos�s � l?intention de fermeture programm�e par la municipalit� de droite de cet institut de prophylaxie dentaire, situ� Faubourg du Temple.

A l?�poque, nous avions �t� soutenus par les �lus socialistes et communistes, mais le R.P.R. de l?�poque ne nous avait pas �cout�s, sous pr�texte que l?on faisait du d�pistage autrement et que des soins se mettaient en place avec les dentistes lib�raux.

Lorsqu?on voit les r�sultats obtenus aujourd?hui gr�ce au maintien de ce programme et l?int�r�t tr�s marqu� pour cette politique de pr�vention par notre majorit�, on ne peut que s?en f�liciter et encourager ce d�pistage d?autant plus n�cessaire que les soins dentaires sont de plus en plus on�reux, moins bien rembours�s, parfois m�me inabordables pour les familles � la situation pr�caire. Le d�pistage dans les classes de moyenne section de maternelle situ�es en Z.E.P. et dans les classes de sixi�me, ainsi que l?apprentissage de l?hygi�ne buccodentaire dans les classes de CP et CM1 dans tous les �tablissements scolaires des 10e, 11e, 18e, 19e et 20e arrondissements ont montr� d?excellents r�sultats. Plus de 20 % des �l�ves examin�s pr�sentaient au moins une carie. Il faut esp�rer qu?ils ont �t� pris � temps.

C?est la dentiste qui conclut, et il y en a d?autre parmi nous, plus on laisse se d�grader la situation buccodentaire chez un patient, plus les cons�quences seront importantes pour l?avenir, d?o� l?importance de cette pr�vention.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Je donne la parole � M. Jean-Marie LE GUEN.

M. Jean-Marie LE GUEN, au nom de la 6e Commission. Je remercie Mme TA�EB pour son intervention. C?est une question importante de sant� publique chez les enfants. On sait la situation extr�mement diverse et d�grad�e de l?hygi�ne buccodentaire selon les cat�gories sociales. Il est essentiel que les pouvoirs publics se dotent des op�rateurs susceptibles de veiller � cette hygi�ne bucco-dentaire.

Vous avez raison, Madame, de signaler que l?Institut de prophylaxie dentaire infantile a eu un r�le important de ce point de vue et je rends hommage � votre action pour d�fendre ce centre important. Il y en a d?autres dans notre dispositif municipal, puisque nous avons l?intention de d�ployer des fauteuils dentaires dans plusieurs centres de sant� : au centre sp�cialis� Eastman, au centre de sant� Marcadet, au centre des Epinettes, et nous ouvrirons notamment deux nouveaux fauteuils au centre Edison en 2009 notamment en direction des enfants.

Donc, je peux vous assurer tout � fait de notre mobilisation pour garantir l?acc�s � des soins de qualit� aux Parisiens d�favoris�s notamment, plus particuli�rement encore les plus jeunes d?entre eux.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LE GUEN.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 235 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DASES 235 G).

Juin 2008
Débat
Conseil général
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