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2008, Voeu déposé par Mme Laurence DOUVIN et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif aux couloirs de bus.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le v?u r�f�renc� n� 84 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif aux couloirs de bus.

Je donne la parole � Mme Laurence DOUVIN, pour une minute.

Mme Laurence DOUVIN. - Il y a une situation de dangerosit� qui a �t� �voqu�e plusieurs fois dans cette Assembl�e et qui concerne les tourne-�-droite. La Ville a d� faire faire un certain nombre d'exp�rimentations, de m�moire, il s'agissait de cinq ou six sites. Ces exp�rimentations ont �t� faites il y a maintenant un an et demi ou 2 ans.

Je voudrais savoir quelle �valuation on peut tirer de ces exp�rimentations qui sont fort int�ressantes dans la mesure o� c'est la s�curit� de tous les usagers de la voirie � ces endroits qui est en cause. Quels enseignements peuvent �tre tir�s de ces exp�rimentations ?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Annick LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Madame DOUVIN, vous avez raison, c'est une pr�occupation concernant la s�curit� dans la circulation g�n�rale.

Sur les exp�rimentations, je peux vous apporter un certain nombre d'�l�ments. Des exp�rimentations, comme leur nom l'indique, sont faites pour savoir si cela fonctionne ou pas. Certaines ne fonctionnent pas.

Par exemple, on a fait des essais de signalisation avec la mise en place d'un panneau pour pr�venir l'attention sur un couloir bus avec une fl�che de tourne-�-droite au carrefour avenue du Maine/rue des Plantes. Ces essais de signalisation ne se sont pas r�v�l�s efficaces.

D'autres exp�rimentations ont �t� faites pour �tudier des carrefours sp�cifiques parce que chaque carrefour n'a pas la m�me probl�matique, ce qui complique les choses.

Un exemple, le cas du carrefour R�aumur-S�bastopol, o� la Ville de Paris, en collaboration �troite avec la R.A.T.P. et la Pr�fecture de police, a �tudi� ce carrefour. C'est l?un des tourne-�-droite les plus importants. On a retenu que ce carrefour devait �tre g�r� en trois phases avec une file affect�e sp�cifiquement pour tourner � droite et une gestion des feux qui a d'ailleurs �t� mise en service il y a d�j� maintenant un peu plus de deux ans.

Comme je vous le disais, cette mesure n'est pas g�n�ralisable. Chaque carrefour a une g�om�trie qui lui est propre et il est compliqu� d'annoncer comme cela une g�n�ralisation des exp�rimentations.

En revanche, bien �videmment, ce que nous faisons d'ailleurs � chaque fois, les maires d'arrondissement sont associ�s � ces exp�rimentations et ils ont � la fois l'�tat des lieux en amont et bien s�r le bilan. On ne peut pas forc�ment prendre l'exemple d'une exp�rimentation r�ussie � un endroit pour l'appliquer � un autre.

C'est pourquoi, Madame DOUVIN, je vous demanderai de bien vouloir retirer votre v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame DOUVIN, le retirez vous ?

Mme Laurence DOUVIN. - Je suis d'accord pour le retirer mais j'aimerais qu'il y ait une communication pour l?ensemble des �lus ou des maires sur les exp�riences que l'on peut tirer de ce qui est r�alis�. Je comprends bien ce que vous dites : on ne peut pas g�n�raliser. N�anmoins, on voudrait savoir ce qui marche.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Octobre 2008
Débat
Conseil municipal
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