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2008, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à la consultation et l'information des maires d'arrondissement sur les mesures prises dans le cadre du Plan Climat. Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à la composition du comité de pilotage du Plan Climat.


Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - M. BAUPIN a des contraintes personnelles, puisqu'il va repr�senter M. le Maire de Paris � l'�tranger et il nous a demand� de bien vouloir examiner exceptionnellement trois v?ux de la 4e Commission maintenant.

Tout d'abord, les v?ux r�f�renc�s n� 16 et n� 17 dans le fascicule, d�pos�s par le groupe U.M.P.P.A. sont relatifs � la consultation et � l'information des maires d'arrondissement sur les mesures prises dans le cadre du Plan climat ainsi qu'� la composition du comit� de pilotage du Plan Climat.

Je donne la parole � Mme Brigitte KUSTER.

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. Merci, Madame la Maire.

C'est un v?u qui rappelle les tenants et les aboutissants du Plan climat, plan que nous avions adopt� voici plus d'un an, le 1er octobre 2007, et qui a donn� lieu � une r�union, voici quelques jours, des maires d'arrondissement autour de M. BAUPIN, qui a en charge son application.

Notre premier regret quand m�me, c'est que le Plan climat, alors qu'il a �t� vot� depuis un an, n'ait pas fait l'objet jusqu'� pr�sent d'une application vraiment rep�r�e dans les diff�rents arrondissements, alors que, par d�finition, ce plan va se d�cliner localement.

(M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, remplace Mme Gis�le STIEVENARD au fauteuil de la pr�sidence).

Or, � l?heure qu'il est, force est de constater que, lors de cette premi�re r�union de concertation, nous avons d�couvert les maires d'arrondissement - que certaines op�rations avaient pu se d�rouler sans que nous en soyons personnellement avertis. L'id�e �tait donc maintenant - et je crois que M. BAUPIN en �tait d'accord lors de cette r�union - que nous puissions �tre inform�s dans les arrondissements au pr�alable de toute op�ration qui aurait trait � l?application du Plan climat.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame KUSTER, vous avez tenu votre temps de parole.

Pour r�pondre, je donne la parole � Denis BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Mon intervention porte sur ce v?u et sur le suivant.

Ces deux v?ux sont intervenus suite � une r�union que j'ai organis�e voici une quinzaine de jours avec l'ensemble des mairies d'arrondissement. D?ailleurs, l'ensemble des mairies �taient pr�sentes et repr�sent�es, notamment plusieurs par des maires d?arrondissement, notamment Mme KUSTER ou M. LEGARET, qui �taient pr�sents, ou Jacques BOUTAULT, par exemple.

Cela a �t� une r�union particuli�rement int�ressante pour constater l'�tat d'avancement du Plan climat.

Je voudrais pr�ciser, pour qu?il n?y ait pas d?ambigu�t�, quand vous parlez d'op�rations qui se sont d�roul�es, il s'agit de diagnostics qui ont �t� effectu�s dans des �coles, diagnostics thermiques en cours, et donc, comme je l'ai indiqu� au cours de cette r�union, �videmment, les mairies d'arrondissement ont vocation � �tre inform�es syst�matiquement des r�sultats. Donc, les consignes ont �t� donn�es aux services, qui d'ailleurs avaient pr�vu de le faire, du c�t� de la DPA comme de la DEVE. On est compl�tement en phase sur ce sujet.

De la m�me fa�on, je le dis par avance, par rapport au v?u n� 17, la proposition a �t� faite lors de cette r�union par M. LEGARET que le comit� de pilotage du Plan climat puisse �tre ouvert � l'ensemble des groupes politiques.

Je pense que ce n'est pas compl�tement dans les habitudes de l'H�tel de Ville de le faire, mais en l'occurrence, le Plan climat ayant �t� adopt� � l'unanimit� du Conseil de Paris et donc l'ensemble des groupes �tant partie prenante de sa mise en ?uvre, cela me para�t une bonne fa�on de progresser ensemble.

Je ne voudrais pas que l'on entre dans un m�canisme qui consisterait, lorsque nous nous mettons d'accord dans des r�unions pour avancer ensemble, � ce que chaque groupe se pr�cipite pour �tre le premier � d�poser un v?u en s�ance pour pouvoir dire : "c'est notre groupe qui l'a propos�".

Je comprends bien la d�marche qui a pr�sid� au d�p�t de ces v?ux, mais je souhaiterais et vous propose, puisque nous sommes d'accord sur les contenus, et que, de toute fa�on, nous allons mettre en ?uvre les choses, que ces v?ux soient retir�s, et que nous puissions avancer de concert sans risquer telle ou telle surench�re.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Si j'ai bien compris, Monsieur BAUPIN, vous avez r�pondu aux deux v?ux nos 16 et 17, ce dernier devant �tre pr�sent� par M. LEGARET.

Madame KUSTER, voulez-vous dire un mot ?

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Oui, sur le v?u n� 16 et je laisserai Jean-Fran�ois LEGARET r�pondre sur le v?u n� 17.

Je vous ai bien entendu, Monsieur BAUPIN, et, en effet, vous aviez fait preuve d'un esprit d'ouverture qui vous honore lors de cette r�union, mais cela va mieux en le redisant en s�ance publique, d?abord parce que tout le monde n'�tait pas pr�sent � cette r�union, m�me si beaucoup d'arrondissements �taient repr�sent�s et justement parce que c'est important, c?est une avanc�e, et je pense que c'est bien de l'acter aujourd'hui.

Il n'est pas obligatoirement question de revendiquer de mani�re politicienne que ce soit nous qui l?avons ou non d�pos�. Ce qui est bien, c'est que vous l?actiez en s�ance, M. BAUPIN, et c?est bien volontiers, apr�s vous avoir entendu, que je retire le v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Faites-vous pareil, Monsieur LEGARET ?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - En un mot, l'essentiel, c'est d'aboutir et d'avoir satisfaction, mais je dis simplement que nous avons d�pos� ce v?u dans un �tat d'esprit que nous jugeons un peu particulier. Il s'agit vraiment d'une mobilisation de tous les Parisiens, y compris des �lus, d'un projet de d�lib�ration qui a �t� adopt� � l'unanimit�. Il n'y a pas de r�cup�ration de la part de qui que ce soit. Ce qui nous int�resse, c'est le r�sultat. Si ce v?u est exauc�, pourquoi ne pas le dire ? Si ce n'est pas par un vote, si c?est par un engagement formel de l'adjoint, nous consid�rons que c'est une r�ponse satisfaisante.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Les deux v?ux sont donc retir�s.

Octobre 2008
Débat
Conseil municipal
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