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2008, DVD 213 - Signature de l'avenant n° 1 au marché conclu avec la Société STEM Propreté pour l'entretien, la surveillance et la collecte des recettes des lavatories.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DVD 213 relatif � la signature de l'avenant n� 1 au march� conclu avec la Soci�t� STEM Propret� pour l'entretien, la surveillance et la collecte des recettes des lavatories.

La parole est � Laurence DOUVIN.

Mme Laurence DOUVIN. - J'interviens sur ce probl�me car je crois que, mes chers coll�gues, nous n'avons pas dans ce domaine une politique � la hauteur d'une capitale telle que Paris.

Nous devons chacun prendre un moment d'attention et d�gager des cr�dits suffisants. Je pense qu'il est profond�ment attristant, c'est une exp�rience que vous avez d� avoir comme moi, d'entendre les visiteurs �trangers donner leur appr�ciation en ce domaine sur l'accueil que nous leur offrons.

Ils nous reprochent le manque de lieux publics et encore plus leur salet�. La plupart du temps, convenons-en, ils ont raison.

Je n'irai pas jusqu'� dire que l'hospitalit� d'une ville se mesure au nombre de ses toilettes ou � leur propret� mais je ne suis pas vraiment tr�s loin de le penser.

La comparaison avec les villes �trang�res qui sont nos homologues n'est pas � notre avantage.

Prenons notre courage � deux mains collectivement et essayons de nous donner les moyens d'assurer un service qui fait partie int�grante de ce � quoi ont droit les Parisiens et les visiteurs d'une m�tropole comme Paris.

Nous avons besoin d'une politique � la hauteur des besoins aujourd'hui non satisfaits. Les lavatories dans les couloirs du m�tro sont une n�cessit�, ils devraient �tre mieux signal�s car il y en a peu et ils sont donc m�connus.

Quant aux toilettes publiques, je sais qu'un nouveau module de sanisettes va �tre mis en service. Leur emplacement pourrait �tre signal� sur la voirie, il n'est pas connu, il n'y en a pas beaucoup.

Quant � leur nettoyage, je crois qu'il y a beaucoup � faire. Nous avons fait un grand progr�s avec la gratuit�, c'est bien.

Malheureusement l'entretien de ces toilettes n'est pas du tout � la hauteur des besoins qui sont particuli�rement �vidents dans les zones touristiques et les zones de promenades.

Or, les installations actuelles ne permettent pas de r�pondre � ces besoins, j'�voque en particulier la carence constat�e dans les bois et parcs mais c'est loin d'�tre la seule.

Je vous demande de ne pas passer cette question sous silence par indiff�rence ou par une pudeur mal plac�e, et d'accepter de consacrer � cette question les moyens n�cessaires. Merci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame LEPETIT, vous avez la parole.

Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Madame DOUVIN, j'ai presque envie de dire, comme pour le projet de d�lib�ration pr�c�dent, mais, apr�s tout, vous avez raison, vous saisissez un sujet qui ne porte pas exactement sur le m�me projet de d�lib�ration pour parler d'une fa�on plus large des toilettes publiques parisiennes.

Vous le savez, vous l'avez d'ailleurs signal� � l'instant dans votre intervention, nous allons, d'ici quelques mois, avoir de nouvelles sanisettes.

J'ai eu l'occasion, avec le Maire de Paris et d'autres de mes coll�gues adjoints, de voir un prototype qui est en train d'�tre fabriqu�. J'esp�re que nous pourrons voir les premi�res arriver bient�t, car je pense qu'elles r�pondent aux crit�res que vous venez d'exposer, que ce soit le confort, la propret� et l'hygi�ne. 400 sanisettes vont �tre install�es.

Sachez que j'ai d'ores et d�j� saisi chacun des maires d'arrondissement pour que nous puissions travailler avec eux sur leur emplacement.

Bien s�r, elles vont remplacer les sanisettes d�j� existantes, qui sont en nombre insuffisant, mais nous devrons en placer dans d'autres endroits, l� o� il n'y en a pas et o� il faudrait en mettre.

Je pense que vous pourrez voir dans quelque temps les efforts, parce que, l� aussi, je suis d�sol�e de le rappeler, mais cela a un co�t, ces sanisettes seront gratuites pour le grand public, mais elles ont un co�t pour notre collectivit�. Vous aurez donc l'occasion prochainement de les voir arriver dans Paris.

Comme, de plus, elles vont prendre de la place, parce qu?elles sont plus grandes que les pr�c�dentes, il faut effectivement travailler en �troite concertation pour leur installation.

Revenons deux secondes sur notre projet de d�lib�ration DVD 213. Il s'agit d'un avenant de march� � conclure avec une soci�t� d'entretien, de propret�, pour l'entretien et la surveillance des lavatories. Cela s?appelle "lavatories", c'est un mot ancien, un peu d�suet, il faut bien le reconna�tre, mais c'est encore le nom qui convient. Il se trouve que ces lavatories sont situ�s, pour un certain nombre d?entre eux, dans les couloirs de la R.A.T.P., mais qu'ils sont � la charge de la Ville.

Cet avenant, c'est parce que j'ai souhait� demander un peu plus d'explications aux services pour savoir si cela devait �tre � la charge de la Ville que d'entretenir des toilettes publiques qui sont situ�es dans l'enceinte du m�tro.

Voil� pour ce qui est du projet de d�lib�ration que nous sommes amen�s � voter. J'esp�re que vous allez le faire � l'instant.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 213.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DVD 213).

Octobre 2008
Débat
Conseil municipal
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