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2008, DEVE 107 - Lancement et signature d'un appel d'offres ouvert relatif à la fourniture de sapins pour les décorations de Noël de la Ville de Paris. Voeu déposé par Mme Fabienne GASNIER et les élus du groupe Centre et Indépendants relatif au lancement d'un appel d'offres pour la fourniture de sapins pour les décorations de Noël.


M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DEVE 107 concernant le lancement et la signature d'un appel d'offres ouvert relatif � la fourniture de sapins pour les d�corations de No�l de la Ville de Paris, sur lequel le groupe Centre et Ind�pendants a d�pos� le v?u r�f�renc� n� 94 dans le fascicule.

La parole est � Mme GASNIER.

Mme Fabienne GASNIER. - Les f�tes de No�l repr�sentent un �v�nement traditionnel tr�s attendu par les Parisiens, les enfants et tous les visiteurs qui viennent admirer Paris durant les cong�s de fin d'ann�e.

Il est indispensable qu'une capitale comme Paris, sp�cialement � cette p�riode de l'ann�e, satisfasse � sa r�putation de ville lumi�re et pr�sente une image � la fois festive et chaleureuse mais aussi conforme � son prestige.

Or, nous constatons que Paris accuse un retard en mati�re d'attractivit� de ses d�corations de No�l alors que celles-ci devraient constituer un v�ritable atout touristique et venir embellir le quotidien des Parisiens dans l'hiver. Les services de la Ville se contentent malheureusement aujourd'hui de la simple fourniture de sapins bruts. Dans le projet de d�lib�ration, cela est indiqu�, il s?agit de 3.700 unit�s, ce qui peut para�tre beaucoup en soi mais qui reste faible si l'on consid�re qu'ils sont destin�s tant � la d�coration ext�rieure - places, avenues, etc. - qu'� la d�coration des �quipements int�rieurs - cr�ches, �coles.

Nous d�plorons deux choses, tout d'abord l'absence d'un v�ritable plan global d?harmonisation g�ographique adapt� � l'ensemble des quartiers de Paris, ce qui conduit in�vitablement � une implantation sporadique et brouillonne de ces sapins qui sont un peu partout sur les voies.

Nous regrettons aussi que l'aspect d�coratif ne soit absolument pas pris en compte par les services de la municipalit�. La Ville s'en remet uniquement aux initiatives des associations de commer�ants. Certes, celles-ci sont responsables de la d�coration de No�l de leur rue ou tout du moins la prennent en charge et b�n�ficient pour cela pour partie de subventions. Cela revient surtout pour la Ville � se d�lester finalement de cette charge.

M. Bernard GAUDILLERE, adjoint, pr�sident. - Excusez-moi, Madame, il faut conclure : vous parlez depuis deux minutes d�j�...

Mme Fabienne GASNIER. - Alors que les petits commerces subissent finalement un recul sensible de leur activit� et connaissent des difficult�s � se regrouper en associations, notamment par le d�veloppement des franchises qui rechignent � s'investir dans la vie de quartier, ils peinent aujourd'hui � assumer cette animation traditionnelle. Une situation d'autant plus dommageable qu?en se reposant sur leur unique initiative individuelle, cela aboutit naturellement � des actions �parpill�es et des r�sultats in�gaux.

Quid de ces zones non commer�antes comme les espaces verts, qui sont pourtant des lieux qui devraient �tre prioritairement mis en valeur durant cette p�riode de l'ann�e ? Ce serait d'ailleurs l� une opportunit� privil�gi�e pour les services d'exposer tout leur savoir-faire aux visiteurs �trangers ainsi qu'aux Parisiens.

Nous souhaitons donc un engagement plus important de la Ville dans ce domaine, une implication finalement moins financi�re qu'organisationnelle. Nous demandons � la municipalit� une action plus soutenue des services, qui ne doit pas se r�duire � la simple fourniture de sapins bruts mais qui doit au contraire permettre de donner une v�ritable coh�rence � l'ensemble de Paris et d'animer la Capitale au moment de No�l, comme le m�rite une grande m�tropole internationale.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - D?abord, excusez-moi, Madame, pour ne pas avoir assimil� les subtilit�s du nouveau r�glement. Effectivement, les v?ux rattach�s donnent droit � trois minutes. Vous en avez us� � hauteur de trois minutes et demie : il� n?y a pas eu de probl�me.

Je donne la parole pour vous r�pondre � Mme GIBOUDEAUX.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, au nom de la 4e Commission. - Les �lus du groupe Centre et Ind�pendants demandent une plus grande implication de la Ville dans la d�coration des rues de Paris au moment des f�tes de fin d?ann�e, notamment en ce qui concerne les sapins de No�l mis en place durant cette p�riode.

En ce qui concerne ce projet de d�lib�ration, je voudrais rappeler que la quantit� port�e dans l'appel d'offres a �t� dimensionn�e en coh�rence avec les achats r�alis�s par la Ville de Paris les ann�es pr�c�dentes - il ne s'agit donc pas d'une diminution -, soit une quantit� annuelle estim�e � 3.700 unit�s �quitablement r�parties entre les diff�rents arrondissements et �quipements municipaux.

Cette r�partition est effectu�e sur un nombre de sites n?exc�dant pas le nombre de conseils de quartiers auxquels peuvent s'ajouter les d�corations des parvis de chaque mairie en privil�giant la mise en place de groupes de sapins afin d'offrir un aspect plus festif.

L'utilisation de sapins naturels d�cor�s est pr�f�r�e aux sapins floqu�s, r�serv�s au seul site prestigieux du rond-point des Champs-Elys�es.

Toute hausse de ces quantit�s aurait pour cons�quence l'augmentation des transports li�s � l'acheminement des sapins puis � leur �vacuation et recyclage, ce qui est contraire aux engagements pris par la Ville de Paris en mati�re de r�duction des gaz � effet de serre.

Par ailleurs, s'agissant de l'animation des rues commer�antes et de leur d�coration � l'occasion des f�tes de fin d'ann�e, les services de la Ville de Paris n'ont pas vocation � se substituer � l'initiative locale des associations de commer�ants existantes.

On parlait de communication de savoir-faire des jardiniers dans les jardins, il y a la f�te des jardins qui est organis�e tous les ans en septembre et qui est un grand succ�s, il y a aussi l'exposition du jardin �ph�m�re qui a lieu en juin, � des moments beaucoup plus appropri�s pour que les Parisiennes et les Parisiens puissent voir ce que savent faire � la fois les jardiniers et le personnel de la DEVE.

Evidemment, je donne un avis d�favorable au v?u associ� � ce projet de d�lib�ration.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Centre et Ind�pendants, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 107.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DEVE 107).

Octobre 2008
Débat
Conseil municipal
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