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2008, DAC 289 - Signature avec l'association "Théâtre musical de Paris" (1er) d'un avenant à la convention annuelle relative à l'attribution d'une subvention de fonctionnement de 9.023.000 euros et d'une convention annuelle relative à l'attribution d'une subvention d'équipement de 400.000 euros.


M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner � pr�sent le projet de d�lib�ration DAC 289 relatif � la signature avec l'association "Th��tre musical de Paris" (1er) d'un avenant � la convention annuelle relative � l'attribution d'une subvention de fonctionnement de 9.023.000 euros et d'une convention annuelle relative � l'attribution d'une subvention d'�quipement de 400.000 euros.

Je donne la parole � M. Thierry COUDERT.

M. Thierry COUDERT. - Avant d'�voquer Le Ch�telet directement, je voudrais remercier l'Ex�cutif d'avoir entendu l'appel que j'avais lanc� au d�but de l'�t� au nom de mon groupe, pour que soit trouv�e une solution au probl�me que connaissait le collectif d'artistes "La petite Rockette" et nous avions obtenu que le d�lai de pr�emption par la Ville soit rouvert par le Minist�re des Finances. Je me r�jouis donc que l?on semble s'orienter vers une solution positive sur ce dossier. J'esp�re d'ailleurs que, sur le dossier de la rue de Rivoli, on arrivera � une solution positive �galement, � titre interm�diaire.

En ce qui concerne le th��tre du Ch�telet, bien entendu, on ne peut, l� aussi, que se r�jouir - on est en pleine r�jouissance ! - que cette subvention arrive. Il est peut-�tre plus d�licat que son montant d�finitif ait tard� � �tre connu, ce qui n'est pas tr�s favorable n�cessairement � un bon fonctionnement, mais surtout je voudrais souligner le fait que la subvention de fonctionnement n'a pas �volu� depuis 2002 et que le fonds de roulement aujourd'hui de cette institution conna�t quelques difficult�s.

Le Ch�telet est une institution au rayonnement national et international. Il est important qu'une institution culturelle comme celle-ci, qui doit travailler en compl�mentarit� avec la programmation des autres grandes institutions culturelles, notamment d'Etat, sur Paris, puisse avoir une part de cr�ation active. Or, il est �vident qu'� partir du moment o� les charges de fonctionnement sont si lourdes, la part de cr�ation s'amenuise.

Je voudrais vraiment insister pour que, lors des prochaines programmations budg�taires, un effort puisse �tre fait pour permettre � cette institution culturelle parisienne de contribuer au rayonnement international culturel de notre Capitale.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Monsieur GIRARD, vous avez la parole.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Merci beaucoup pour cette intervention.

D?abord, sur la rue de Rivoli, puisque Thierry COUDERT vient d'indiquer, � la suite d'un article paru tr�s curieusement, ce matin, dans "Le Parisien", indiquant des inqui�tudes pour un collectif autour de Gaspard DELANO�, qui n'a rien � voir avec le Maire de Paris, puisque ce n'est pas son vrai nom - c'est un faux nom qu?il a, c?est un nom d?artiste -, je dois indiquer que la rue de Rivoli a �t� rachet�e par la Ville de Paris en 2001, qu?il y a des travaux, que les travaux, c?est long et co�teux, que les artistes sont provisoirement log�s dans le 9e arrondissement et qu'ils seront en effet install�s, tranquillement, comme cela est pr�vu, le Secr�tariat g�n�ral d?ailleurs me l?a garanti, rue de Rivoli. Il n?y a donc pas d?inqui�tude � avoir.

M�fiez-vous des articles un peu sensationnels qui sont �crits pour alerter les �lus et leur donner l'occasion de s'exprimer.

Vous souhaitez attirer, Monsieur COUDERT, l'attention de notre Assembl�e sur la subvention attribu�e par la Ville de Paris au th��tre du Ch�telet.

Nous proposons aujourd'hui d'attribuer au th��tre du Ch�telet une subvention de fonctionnement de 17.746.000 euros, soit une augmentation de 300.000 euros par rapport � 2007, et une subvention d'�quipement de 400.000 euros, soit une hausse de 200.000 euros par rapport � celle vot�e en 2007.

Ainsi, le soutien de la Ville en faveur du Ch�telet s'�l�ve en 2008 � 18.146.000 euros.

18.146.000 euros, soit 500.000 euros de plus qu'en 2007.

En cette p�riode de crise financi�re, qui n'�chappe plus � personne, 500.000 euros ne nous semble pas �tre un effort anodin !

Je tiens �galement � vous rappeler qu?en 2000, la subvention attribu�e au Ch�telet s?�levait � 15.543.700 euros. La subvention a donc augment� en huit ans de plus de 2.600.000 euros, soit l'�quivalent d'une hausse annuelle de plus de 300.000 euros. La Ville de Paris n'a donc pas d�laiss� le Ch�telet, je pense, en accordant ces hausses et en les �tudiant soigneusement.

Doit-on rappeler qu'avant 2001, il n'existait pas, par exemple, de ligne de cr�dit d�di�e aux musiques actuelles. L'effort de la Ville se porte aujourd'hui sur tous les fronts de la cr�ation, sans discrimination et avec enthousiasme. La Ville soutient l'art lyrique, la musique symphonique, la musique de chambre, mais aussi le jazz, le slam, le hip-hop, la chanson francophone, le rock, les musiques �lectroniques, la cr�ation num�rique?

Oui, tout cela, en effet, vous avez raison, les financiers, de le remarquer !

Bien s�r, dans un monde id�al, sans contraintes budg�taires, sans crise financi�re, nous aimerions tous donner plus de moyens � Jean-Luc CHOPLIN, le tr�s dynamique directeur du th��tre du Ch�telet qui a pris la succession de Jean-Pierre BROSSMANN voici trois ans, afin qu'il puisse r�aliser davantage de productions. Je comprends le m�lomane qu?est Thierry COUDERT, qu?il ait envie de voir et d?entendre plus?

Je r�ponds � M. COUDERT, Madame COHEN-SOLAL, c'est lui qui m'a pos� une question.

? mais nous ne devons n�gliger personne, encore plus dans des p�riodes difficiles o� l'avenir est incertain, la Ville doit accentuer son effort en faveur des plus fragiles et cr�atifs. M�me si la situation financi�re du th��tre du Ch�telet pourrait �tre meilleure, elle n'est pas fragile car la Ville ne se d�sengagera jamais.

En revanche, de nombreuses associations nous alertent chaque jour sur les difficult�s qu'elles rencontrent depuis quelques mois suite aux diminutions ou aux suppressions des subventions de l'Etat et du Minist�re de la Culture.

De nombreux projets sont menac�s, de nombreux emplois sont menac�s, Saint-Nicolas n'est pas partout !

Dans les quartiers "politique de la ville"...

Ne soyez pas �mus � chaque fois que l'on dit une v�rit� ! Ce n'est pas grave ! Vous n'�tes pas responsables de la politique gouvernementale.

Les choses prennent m�me une tournure dramatique.

Quand c'est la faute de quelqu'un, c'est la faute de quelqu'un, en effet. Le Conseil de Paris n'est pas responsable du budget du Minist�re de la Culture. C'est un fait.

Nous avons pr�vu avec Gis�le STIEVENARD, Adjointe en charge de la politique de la ville et de l'engagement solidaire, de nous r�unir en session de crise pour regarder les d�g�ts dans les quartiers dits "politique de la ville" o� nous aurons besoin de faire des efforts particuliers et d'�tre particuli�rement attentifs.

Oui, nous n'augmentons la subvention du Ch�telet que de 500.000 euros, un peu plus de trois millions de francs. Nous esp�rons que l'Etat saura suivre notre exemple dans les grandes sc�nes nationales.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 289.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DAC 289).

Octobre 2008
Débat
Conseil municipal
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