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2008, Dépôt de questions d'actualité.


M. LE MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, je vous informe que 6 questions d'actualit� ont �t� d�pos�es.

La premi�re �mane du groupe M.R.C. et concerne "les th��tres parisiens."

La deuxi�me question d'actualit�, pos�e par le groupe communiste � M. le Maire de Paris, est relative � la "politique parisienne du logement et la pr�servation de la mixit� sociale apr�s l'entr�e en vigueur des "surloyers" (loi Boutin)."

La troisi�me question d'actualit�, pos�e par le groupe Centre et Ind�pendants � M. le Maire de Paris, concerne "l'application du S.M.A. par la Mairie de Paris lors de gr�ves � Paris."

La quatri�me question d'actualit�, pos�e par le groupe U.M.P.P.A. � M. le Maire de Paris est relative � "l'organisation du S.M.A."

La cinqui�me question d'actualit�, pos�e par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s � M. le Maire de Paris est relative au "service minimum d'accueil."

Enfin, la derni�re question d'actualit�, pos�e par le groupe "Les Verts" � M. le Maire de Paris est ainsi r�dig�e :

"Depuis sept ans, le groupe des �lus "Verts" n'a cess� d'alerter la majorit� municipale sur le risque de financer ses r�alisations par les produits de la sp�culation.

Les droits de mutation ont repr�sent� chaque ann�e plus de 15 % du budget de la Ville de Paris. Le gel de la fiscalit� parisienne a oblig� la Ville de Paris � se lancer dans une course folle pour attirer les entreprises et augmenter ainsi les recettes de la taxe professionnelle.

Le Plan local d'urbanisme, pr�voyant pr�s de deux millions de m�tres carr�s de bureaux et les diff�rents projets de tours dans Paris en sont la cons�quence directe.

Plut�t que d'investir encore plus pour assurer le bien-vivre de ses habitants face � la crise annonc�e, Paris a mis� sur la construction de bureaux. Plut�t que de se r�soudre � intervenir sur un march� immobilier livr� � une sp�culation, Paris a privil�gi� la gestion financi�re et le partenariat public-priv�, en s'en remettant � l'envol�e sp�culative de l'immobilier pour financer la r�sorption partielle de son �norme d�ficit en logement social, en faisant financer l'am�nagement des derni�res zones non construites de son territoire par la production de millions de m�tres carr�s de bureaux.

Cette politique se voulait de bonne gestion. C'est pourtant du fait de ces choix que la Ville de Paris se trouve aujourd'hui particuli�rement expos�e par la crise.

Et la crise est clairement devant nous. Sous le coup des d�flagrations boursi�res, les plus grandes banques mondiales font appel aux pouvoirs publics pour �viter la banqueroute.

A Londres, Madrid, Duba�, des projets de tours de bureaux sont abandonn�s.

Dans la Capitale, la crise est annonc�e depuis la fin de l'�t� : la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris en faisait le constat d�but septembre : "sur les 12 derniers mois, le march� des bureaux parisiens a enregistr� une baisse globale de 31 %". Le spectre de la crise immobili�re des ann�es 90 se rapproche, avec ses millions de m�tres carr�s de bureaux vides.

Il y a aujourd'hui 500.000 m�tres carr�s de bureaux inoccup�s � Paris. L'�quivalent de cinq tours Montparnasse.

Les cons�quences pour la Ville se font d�j� sentir. Le ralentissement des transactions immobili�res p�se d'ores et d�j� sur le budget avec la baisse colossale des recettes issues des droits de mutation.

Mais � terme, une d�t�rioration continue de l'immobilier de bureaux remettra en question l'�quilibre financier, et donc le devenir de plusieurs zones d'am�nagement concert� et de projets de tours de bureaux.

Aussi, le groupe "Les Verts" demande au Maire de Paris d'informer l'Assembl�e municipale des cons�quences de la crise financi�re sur la politique de la cr�ation de bureaux, en particulier d'immeubles de grande hauteur, ainsi que sur l'�quilibre financier des Z.A.C. parisiennes."

La s�ance est suspendue.

Nous reprendrons nos travaux � 15 heures par l'examen des questions d'actualit�.

Octobre 2008
Débat
Conseil municipal
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