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29 - 2001, DVLR 50 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer 3 conventions avec des associations support des équipes de développement local dans les "quartiers, politique de la ville". - Attribution de subventions aux dites associations


M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous passons au projet de d�lib�ration DVLR 50 autorisant M. le Maire de Paris � signer trois conventions avec les associations, support des �quipes de d�veloppement local, dans les "quartiers, politiques de la ville". Attribution de subventions aux dites associations.
Je donne la parole � Mme DECORTE.
Mme Roxane DECORTE. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, si je me suis inscrite � propos de ce projet de d�lib�ration, concernant les "quartiers, politique de la ville", c'est pour vous faire part de mon vif m�contentement.
En effet, vous parlez beaucoup de concertation, c'est tr�s bien en termes d'affichage, l'objectif est noble, mais concr�tement, vous devriez pr�ciser qu'il s'agit d'une concertation sans les �lus de l'opposition.
Dans le 18e arrondissement, les �lus de l'opposition ne sont jamais convi�s aux r�unions organis�es dans le cadre de la politique de la ville, ni d'ailleurs aux visites de terrains avec les associations.
Et pourtant, de nombreuses r�unions sont organis�es que ce soit pour �voquer les probl�mes de s�curit�, de la biblioth�que destin�e � la jeunesse "Maurice Genevoix" ou du gymnase de la Z.A.C. "Evangile" pour le secteur de la Chapelle.
J'ai exprim� mon incompr�hension � diff�rents fonctionnaires de la politique de la ville, et cela m'a d'ailleurs �t� confirm� en 6e Commission. Il n'y a aucune instruction pour inviter les �lus de l'opposition. Respecter les �lus de l'opposition, n'est-ce pas l� le B-A-BA de la d�mocratie locale ?
Cela suscite en tout cas le doute chez les habitants, dans les associations qui pensent que les �lus de l'opposition d�laissent le terrain et ne s'int�ressent pas � leur arrondissement.
Belle conception du r�le des �lus issus du suffrage universel !
En ce qui concerne plus pr�cis�ment l'objet de la d�lib�ration, j'aurais souhait� que les associations du quartier Chapelle-Porte d'Aubervilliers, comme les �lus de l'opposition, puissent �tre associ�s dans le choix de l'association, support de l'�quipe de d�veloppement local.
Surtout dans ce secteur, le secteur Chapelle, o� la d�cision de D.S.U. avait �t� en amont tr�s discut�e.
Ceci est quelque peu d�routant quand on conna�t l'importance, je dirai m�me l'enjeu du choix de l'association r�f�rente. En effet, l'association "Espace 19" qui n'a aucune exp�rience en mati�re de politique de la ville contrairement � l'�cole normale sociale et l'association "Jean Cotxet", mais une exp�rience dans la gestion de centres sociaux a �t� choisie sans concertation.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s").
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � Mme DURLACH, pour la r�ponse.
Mme Martine DURLACH, adjointe, au nom de la 6e Commission. - Je remercie Mme DECORTE de son attention subite et passionn�e � la d�mocratie et � la politique de la ville.
Je trouve quand m�me que dans le domaine de la politique de la ville, et de la lutte contre les in�galit�s, vous, Madame, et votre groupe, et la droite en g�n�ral, �tes assez mal plac�s pour donner des conseils.
Vous me laissez parler...
M. Jacques TOUBON. - ... la "Stal" de service !
Mme Martine DURLACH, adjointe, rapporteur. - Qu'avez-vous dit, Monsieur TOUBON ?
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Monsieur TOUBON, laissez parler...
M. Jacques TOUBON. - Vous avez pass� votre vie, Monsieur ASSOULINE, � dire ce que je viens de dire...
Mme Martine DURLACH, adjointe, rapporteur. - Monsieur TOUBON, vous brillez par votre politesse et votre originalit�.
M. Jacques TOUBON. - Assumez votre place politiquement.
Mme Martine DURLACH, adjointe, rapporteur. - Je remarque que lorsqu'on parle des in�galit�s sociales, cela fait hurler de rage la droite. C'est une chose qu'elle ne veut pas entendre.
Vous avez camp� sur des quartiers privil�gi�s pendant des ann�es, d�laissant les quartiers qui souffrent et leurs habitants.
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Monsieur TOUBON, je remarque que, syst�matiquement, quand une Maire r�pond, il y a de l'agitation de votre c�t�. Respectez tout le monde.
Monsieur TOUBON, voulez-vous respecter la s�ance ? Mme DURLACH r�pond. Elle a le droit � votre �coute, autant que tous les autres. S'il vous pla�t !
Mme Martine DURLACH, adjointe, rapporteur. - Avec l'�quipe municipale, nous avons une tout autre ambition pour la politique de la ville et nous allons consacrer beaucoup plus de moyens humains et financiers pour s'attaquer aux immenses in�galit�s sociales et territoriales que vous avez creus�es, comme en t�moigne d'ailleurs la d�lib�ration de ce matin et le vote du budget modificatif. J'ajoute qu'en mati�re de d�mocratie, nous voulons aussi r�aliser un v�ritable tournant dans les m�thodes utilis�es en donnant enfin une large place aux maires d'arrondissement qui me l'ont demand� quand je suis arriv�e, qui voulaient que les maires d'arrondissement soient consult�s car ils ont le sentiment l�gitime d'avoir �t� d�laiss�s par vous.
Maintenant, vous pouvez continuer de crier, j'ai fini !
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste et radical de gauche, du Mouvement des citoyens et "Les Verts").
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame DURLACH.
Madame DECORTE ?
Mme Roxane DECORTE. - Je suis d�sol�e, mais Mme DURLACH n'a pas r�pondu � ma question !
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - C'est une appr�ciation compl�tement subjective !
Mme Roxane DECORTE. - Pourquoi n'y a-t-il aucun �lu de l'opposition convi� aux r�unions de concertation ? C'est cela la question !
Mme Martine DURLACH, adjointe, rapporteur. - Jeudi dernier, 5 juillet, il y a eu une r�union de concertation � la mairie � laquelle tous les �lus et habitants �taient invit�s. Vous pouviez y participer et vous pourrez y participer tant que vous voulez.
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Il y a une proposition d'amendement de Mme DURLACH.
Mme Martine DURLACH, adjointe, rapporteur. - A la demande du 20e arrondissement, il a �t� propos� la pr�cision suivante sur la concertation : "Informer r�guli�rement les mairies d'arrondissement en compl�ment des Comit�s de pilotage de la situation que le secteur rencontre, r�aliser des synth�ses ponctuelles, �mettre des propositions d'action". Que ces point-l� figurent dans la convention me para�t tr�s bien pour faire grandir la d�mocratie.
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Avec cet amendement, il y a m�me une r�ponse au d�bat pr�c�dent.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition d'amendement n� 19 d�pos�e par Mme DURLACH visant � informer r�guli�rement la mairie d'arrondissement, en compl�ment des comit�s de pilotage, de la situation dans le secteur en contrat de ville.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition d'amendement n� 19 est adopt�e.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVLR 50 amend�.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DVLR 50).

Juillet 2001
Débat
Conseil municipal
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