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66 - QOC 2000-174 Question de M. Claude GOASGUEN à M. le Maire de Paris à propos de l'implantation d'un mémorial national à la mémoire des militaires morts pour la France de 1952 à 1962 en Afrique du Nord


Libell� de la question :
"Sur la proposition des associations d'anciens combattants, le Secr�taire d'Etat aux anciens combattants et victimes de guerre a accept� d'apporter son concours � l'�rection d'un m�morial national � la m�moire des militaires morts pour la France, de 1952 � 1962, en Afrique du Nord.
Un groupe de r�flexion a �t� constitu� par arr�t� du 3 mars 1998, charg� notamment de choisir un site pour son implantation. A l'unanimit�, son choix s'est port� sur Paris. Apr�s plusieurs rencontres avec les services concern�s et M. le Maire de Paris, le dossier semble tra�ner en longueur. L'inauguration initiale, pr�vue en 2002, dans l'ann�e du 40e anniversaire de la guerre d'Alg�rie, pourrait �tre compromise.
M. Claude GOASGUEN demande � M. le Maire de Paris de bien vouloir lui faire conna�tre l'�tat de ce dossier."
R�ponse (M. Manuel DIAZ, adjoint) :
"M. Jean-Pierre MASSERET, Secr�taire d'Etat � la D�fense charg� des Anciens combattants, a pr�sent� pour la premi�re fois au Maire de Paris le projet de r�alisation d'un m�morial national d�di� aux combattants morts pour la France en Alg�rie au cours de l'�t� 1998.
A cette occasion, le Maire a manifest� son soutien � cette initiative en soulignant la n�cessit� de lui pr�server un caract�re consensuel.
En juillet 1999, le Maire de Paris a re�u une nouvelle fois, le Secr�taire d'Etat � la D�fense, venu l'informer que la commission de r�flexion ad hoc cr��e aupr�s de lui et r�unissant l'ensemble des responsables d'associations d'anciens combattants concern�es, avait exprim� le v?u d'implanter cet ouvrage dans la Capitale.
M. TIB�RI a donn� son accord, r�it�r� quelques jours plus tard devant les membres de la commission.
Depuis lors, les services de la Ville ont adress� plusieurs propositions d'implantation toutes situ�es dans Paris intra-muros dont l'une au c?ur de la Capitale. Celles-ci n'ont pas �t� valid�es par la commission. Pour sa part, il ne semble pas que l'Etat ait jusqu'� pr�sent avanc� une quelconque suggestion.
Dans l'attente de trouver une solution qui puisse mieux convenir aux demandeurs qui viennent d'�voquer r�cemment l'id�e d'une installation aux abords des Champs-Elys�es, il leur a �t� rappel� � maintes reprises que le centre de Paris constituait un espace particuli�rement prot�g�. Tout projet ayant des incidences urbanistiques requiert nombre d'�tudes pr�alables et en premier lieu d'avis de l'architecte des B�timents de France qui doit disposer d'�l�ments d'appr�ciation architecturaux. Or, � ce jour, aucune esquisse de ce m�morial n'a �t� r�alis�e.
En tout �tat de cause, il semble contradictoire d'exiger des d�lais de r�alisation rapide tout en se mettant en situation d'�tre confront� aux proc�dures l�gales et r�glementaires les plus exigeantes, sans compter les r�actions qui pourraient �maner des associations de d�fense du patrimoine ou de riverains. Pour sa part, le Maire de Paris r�affirme son plein appui � cette initiative."

Mars 2000
Débat
Conseil municipal
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