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Mme LA MAIRE DE PARIS. - Vous avez la parole, Monsieur ALPHAND.

M. David ALPHAND. - Madame la Maire, vos fonctions vous obligent, elles vous obligent en particulier au respect de notre règlement intérieur.

Article 28 de notre règlement, peut-être d?ailleurs ces règles vous sont-elles devenues assez peu familières, étant donné le peu de présence que vous tenez dans cet hémicycle, mais je me permets de vous rappeler la règle de l?article 28 : "En cas de question d?actualité, le temps de réponse maximal pour l?Exécutif est de trois minutes" et non de cinq minutes, comme vous avez eu la largesse légère de le faire.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - D?ailleurs, si Mme LEVIEUX a dû prendre plus de temps, c?est parce que vous l?avez interrompue en permanence par un brouhaha qui l?empêchait de pouvoir poser sa réponse, comme elle aurait dû pouvoir le faire dans une Assemblée respectueuse, où l?on écoute les arguments, plutôt que d?essayer d?empêcher le débat. III - Question d'actualité posée par le groupe Changer Paris à Mme la Maire de Paris relative à la dépendance à Paris. (Suite).

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Mais, Madame, vous avez la parole, puisque le règlement vous permet de reprendre la parole pour deux minutes.

Mme Hélène JACQUEMONT. - Madame la Maire, nous posons des questions et franchement nous n?avons aucune leçon à recevoir. Nous ne laisserons pas instrumentaliser ce débat entre E.H.P.A.D. publics et E.H.P.A.D. privés.

En tant qu?élus de la Ville de Paris, à la fois Département et Municipalité, c?est notre fierté d?accompagner les personnes âgées parisiennes, mais nous sommes redevables de la ressource publique. Même si les solutions d?habitats alternatifs tendent à se développer et c?est une bonne chose, les E.H.P.A.D. resteront essentiels dans la prise en charge et la prévention de la dépendance. Ils doivent rester des lieux de vie et pas uniquement des lieux de soins, voire des lieux de privation de libertés fondamentales.

C?est à vous de mettre en place un système de contrôle de la bonne utilisation de l?A.P.A. dans l?ensemble des E.H.P.A.D. du territoire parisien et pas uniquement les E.H.P.A.D. du C.A.S.-V.P. Chaque établissement doit être audité annuellement.

Il conviendrait également, je vous le propose, de mieux informer les résidents de ces établissements sur lesquels ils sont en droit d?attendre de la transparence dans la tarification, c?est-à-dire de comprendre ce que paye l?usager, ce qu?il ne paye pas, quelle est la contribution des pouvoirs publics au titre des soins, au titre de l?accompagnement, au titre de l?hébergement, dont l?aide sociale ou l?allocation logement. Quand on sait ce qui est payé, on sait aussi ce que l?on est en droit d?attendre.

Bien sûr, nous sommes tous pour une "apabilité" au maximum, mais nous demandons aussi que soit mis en place un questionnaire de satisfaction des usagers, qui serait rendu public, en somme une sorte de "TripAdvisor" des E.H.P.A.D. sur le territoire parisien.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Madame.

 

Février 2022
Débat
Conseil municipal
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