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34 - 2000, ASES 9 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour le prélèvement et l'analyse de denrées alimentaires cuisinées et l'évaluation du respect des règles d'hygiène en matière de restauration dans des établissements de Petite enfance de la Ville de Paris


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 9 concernant l'analyse de denr�es alimentaires cuisin�es et l'�valuation du respect des r�gles d'hygi�ne en mati�re de restauration dans des �tablissements de Petite enfance de la Ville de Paris.
La parole est � M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, l'objet de ce projet de d�lib�ration est de proposer de passer un appel d'offres pour le pr�l�vement et l'analyse des denr�es alimentaires cuisin�es et l'�valuation du respect des r�glements d'hygi�ne en mati�re de restauration dans les �tablissements de la petite enfance.
Il concerne les 230 �tablissements de petite Enfance, o� 9.000 menus par jour sont consomm�s par les enfants parisiens �g�s entre 3 mois et 3 ans.
L'arr�t� paru relatif aux conditions d'hygi�ne dans les �tablissements de restauration collective, s'impose � ces structures depuis octobre 1997. D�s septembre 1998, nous vous interpellions sur le sujet, et � l'�poque la D.A.S.E.S. nous avait dit qu'elle �tait en conformit�.
Nous voterons en faveur de ce projet, mais nous souhaiterions obtenir des r�ponses sur les 4 points, sur lesquelles les familles parisiennes se posent l�gitimement des questions.
Question n� 1 - pourquoi avoir attendu pendant plus de deux ans pour se mettre en conformit� par rapport � la loi, sur un point d'hygi�ne si fondamental et pouvant avoir des cons�quences sur la sant� des enfants ?
Question n� 2 - qu'a-t-on fait pendant toutes ces ann�es, comme contr�les pour analyser et limiter les risques de contamination microbienne et de multiplication des germes ?
Question n� 3 - S'agit-il uniquement des �tablissements municipaux ? Les structures priv�es sont-elles astreintes aux m�mes obligations ?
Question n� 4 : pour les �tablissements dont la capacit� est inf�rieure � 30 enfants, des audits et pr�l�vements sont r�alis�s par le laboratoire d'hygi�ne de la Ville ? Quelle en est la p�riodicit� et peut-on obtenir par �crit les r�sultats de ces contr�les, ainsi que leur impact sur l'organisation des repas dans les �tablissements ?
Pour conclure, je souhaiterais, dans l'attente du choix de ce fournisseur par appel d'offres, pouvoir dire aux parents que des contr�les r�guliers sont assur�s, pour v�rifier la conformit� des installations et du fonctionnement des �tablissements, ainsi que la conformit� des mati�res premi�res et des produits finis, dans chaque �tablissement de petite enfance � Paris ?
Je vous remercie.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident, au lieu et place de Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint, au nom de la 5e Commission. - Merci, Mon cher coll�gue. Mme HERMANGE m'a charg� de vous pr�ciser qu'en effet l'arr�t� en mati�re de restauration collective �tait bien appliqu�.
Depuis, de nombreuses mesures ont �t� prises en vue de mettre en oeuvre dans les �tablissements de petite enfance, la m�thode d'analyse des risques et de ma�trise des points critiques, afin de s�curiser le processus de pr�paration des repas servis aux enfants.
Progressivement, la sous-Direction de la Petite enfance a int�gr�, dans ces march�s, les fournitures destin�es � pr�server l'hygi�ne dans les cuisines : v�tements de protection, essuie-mains � usage unique, produits d'hygi�ne.
En 1998, des conf�rences techniques ont �t� organis�es afin de donner aux responsables d'�tablissements une information pr�cise sur les dispositions � prendre pour organiser les cuisines et former les personnels concern�s.
Des circulaires d�taillant les r�gles d'hygi�ne et les proc�dures � suivre en cuisine ont �t� �labor�es. Ainsi, chaque structure d'accueil a pu, comme le pr�voit l'arr�t� pr�cit�, �laborer des protocoles de fonctionnement, adapt�s aux sp�cificit�s de chaque �tablissement.
Il est donc d�sormais opportun de faire v�rifier par un organisme ext�rieur la fiabilit� des proc�dures mises en place avec les �quipes de terrain, en proc�dant � la fois, � des audits d'�valuation, et � des analyses biologiques.
D'ores et d�j�, le LHVP collabore � la mise en oeuvre des proc�dures d'auto-contr�le et a proc�d� � des pr�l�vements sur un �chantillon d'�tablissements. En fait, aucun r�sultat ne s'est r�v�l� pr�occupant.
Voil�, cher coll�gue, les quelques �l�ments d'information que je pouvais apporter � votre question. Je ne manquerai pas de demander � Mme HERMANGE de compl�ter cette r�ponse sur les 4 points que vous avez �voqu�s � la fin de votre intervention.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 9.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, ASES 9).

Mars 2000
Débat
Conseil municipal
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