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2022 DU 23 - P.L.U. - Compatibilité avec le projet "Site Tour Eiffel" (7e, 15e et 16e). - Approbation. Vœu déposé par le groupe Ecologiste de Paris relatif à la gestion événementielle du Champ de Mars. Vœu déposé par le groupe Communiste et Citoyen relatif à la transformation écologique de l’espace public dans les quartiers populaires. Vœu déposé par le groupe Changer Paris relatif à l’élaboration du nouveau plan de gestion du site du Champ de Mars. Vœu déposé par le groupe MoDem, Démocrates et Ecologistes relatif à la création d’une instance de gouvernance pour le suivi du projet "Site Tour Eiffel".


 

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Nous examinons le projet de délibération DU 23, les amendements nos 92 et 93 et les v?ux référencés nos 13, 14, 15 et 16.

DU 23 - P.L.U., compatibilité avec le projet "Site Tour Eiffel", 7e, 15e et 16e, approbation.

La parole? Si nous pouvons avoir un peu de calme, je vais donner la parole à Mme Béatrice LECOUTURIER qui va présenter le v?u n° 16, pour le groupe MDE. Allez-y, Madame.

Mme Béatrice LECOUTURIER. - Merci, Madame la Maire.

Madame la Maire, mes chers collègues, aujourd?hui nous sommes inquiets. Nous sommes inquiets, car le site Tour Eiffel que vous nous présentez aujourd?hui est un double mensonge : c?est un mensonge écologique et c?est un mensonge patrimonial. Ce projet, vous ne le faites pas pour les Parisiens, vous le faites pour vous, pour présenter la plus belle des cartes postales de Paris aux télévisions et aux touristes venus du monde entier, pour les Jeux Olympiques de 2024, en espérant faire oublier la saleté et tous les échecs de votre politique.

En effet, ce n?est ni le 16e arrondissement et son bois de Boulogne, ni le 7e qui est l?arrondissement le plus vert de Paris, ni le 15e arrondissement qui auraient besoin d?être végétalisés. Non, ce sont plutôt les arrondissements populaires du Nord et de l?Est de Paris qui ont bien besoin de l?être et que, pourtant, vous délaissez. Venant d?une majorité de gauche, cela paraît bien surprenant ; en fait, pas tant que cela finalement.

Ce projet est tout d?abord un mensonge écologique. La forêt urbaine qui était prévue sur le pont d?Iéna, si symbolique pour vous, cette fameuse forêt dont vous vouliez faire votre étendard s?est vite transformée en installations de simples bacs à fleurs, donc sans aucun arbre en terre. Des bacs à fleurs en ciment, des séparateurs de vélos en ciment, tout est en ciment sur ce pont, et le ciment, vous le savez, c?est un générateur énorme de CO2, de pollution de l?air, que vous semblez pourtant tant vouloir combattre. Un simple séparateur de piste cyclable, c?est 400 kilos de ciment, soit l?équivalent des émissions de CO2 d?une voiture pendant deux ans. Et la liste n?est pas terminée. Vous allez réduire les jardins du Champ de Mars, réduire la surface de bois classée, transformer des pelouses en herbe en pelouses techniques, abattre 60 à 80 arbres de belle taille, dont certains sont plus vieux que la Tour Eiffel, pour les remplacer par de jeunes arbres qui mettront 50 ans avant de devenir des arbres adultes.

Alors, Madame la Maire, où est la biodiversité, où est le verdissement, où est la réduction de la pollution de l?air dans ce projet ? Comment pouvez-vous dire que ce projet est un projet écologique ? Au total, seul un hectare de verdure supplémentaire sera créé, et un hectare qui coûte 120 millions, cela fait cher l?hectare. Autant d?arguments que les Parisiens doivent connaître pour qu?ils sachent que votre projet est tout sauf écologique comme vous le présentez.

Un mensonge patrimonial ensuite. Lieu patrimonial et historique par excellence, le Champ de Mars est le lieu de convergence de tous les Parisiens, familial, amical, festif ; c?est le jardin familial dans lequel nous aimons nous retrouver, c?est notre jardin. L?élégance de l?agencement de ses jardins et de ses pelouses, de son mobilier reconnaissable dans le monde entier impose une mémoire collective qu?il nous revient de conserver. Nous nous interrogeons, là encore, sur le devenir et l?entretien des bancs Davioud qui sont actuellement dans un état épouvantable, des lampadaires Napoléon-III, des bancs en pierre et des sculptures, des fontaines qui sont sans eau. Bref, aucune garantie n?est donnée sur le devenir et l?entretien de ce patrimoine exceptionnel, de la place du Trocadéro pour aller jusqu?à l?Ecole Militaire. Aucune garantie n?est donnée non plus sur le nouveau mobilier que vous souhaitez installer sur le pont d?Iéna. Considérant les installations laides qui ont fleuri partout à Paris sous votre mandature, et massivement relayées par le mouvement citoyen #SaccageParis, vous nous permettrez d?être particulièrement inquiets. Enfin, le bas des fontaines de Varsovie est un véritable sujet d?inquiétude pour les habitants du 16e arrondissement. L?organisation de multiples événements publicitaires à cet endroit, qui généreront nuisances à répétition, des nuisances sonores à répétition, des problèmes de sécurité et de propreté, est un sujet auquel vous n?avez apporté aucune réponse. Nous déposons d?ailleurs un v?u à ce sujet pour demander la mise en place d?une gouvernance pour organiser et maîtriser toutes ces nuisances. Rien ne sert de bouleverser une ville entière ni le quotidien des Parisiens qui est déjà bien difficile à cause de votre politique. Vous avez un trésor patrimonial entre les mains, il vous suffirait de l?entretenir correctement, ce qui éviterait des catastrophes esthétiques et engendrerait des économies pour la Ville de Paris. 120 millions investis dans ce projet, c?est l?équivalent de 5 années de rénovation du patrimoine à Paris que vous ne faites pas. Notre groupe tient à remercier et à saluer les nombreuses associations qui se sont mobilisées contre ce projet et qui réalisent un travail exceptionnel pour rétablir certaines vérités que vous évitez de dire. Alors oui, aujourd?hui, nous avons la responsabilité de ne pas alourdir Paris de l?extravagance de ce projet et nous voterons, bien évidemment, contre. Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci.

Je donne maintenant la parole à Mme Catherine IBLED, pour le groupe "Indépendants et Progressistes".

Mme Catherine IBLED. - Merci.

Comme nous l?avions fait lors du vote de la délibération SG 35, en cohérence avec notre position, nous voterons contre ce projet de délibération DU 23 qui demande la mise en compatibilité du projet avec le P.L.U. Ce projet de réaménagement, depuis son origine, est contesté, j?ai envie de dire à l?instar de la plupart de vos projets d?aménagement urbain. Pourquoi ? Pour 3 raisons principales.

La première, c?est la méthode de travail et de concertation que vous employez. Sous couvert de réunions de concertation, vous livrez en réalité un projet déjà ficelé, bouclé, et vous déclinez ses détails pour tenter de faire adhérer les participants. Je rappelle que le rapport de l?Autorité environnementale sur le réaménagement du site Tour Eiffel avait déjà rendu le 10 mars 2021 un rapport avec de nombreuses réserves. Les associations parties prenantes ont également déploré ce projet et l?absence de concertation. Enfin, lors de la concertation publique sur le projet de réaménagement, lancé entre le 11 octobre et le 17 novembre, 6.000 avis ont été rendus et la Commission nationale du débat public note que la très grande majorité des participants ont exprimé leur opposition au projet. Mais finalement, encore une fois, vous ne tenez pas compte de ces avis.

Le second point, c?est sur le fond du projet. Alors que vous ne cessez de nous asséner vos idées vertueuses sur la transition écologique, nous découvrons que ce projet est rempli d?incohérences et de contresens écologiques. On assiste ainsi à une baisse de 25 % des espaces verts, avec la réduction des pelouses, remplacées par une pelouse technique, dégradant l?image naturelle du lieu, une artificialisation des sols et sous-sols, pouvant mener à des ruissellements des eaux de pluie et à des inondations, voire à une pollution de la Seine en cas d?orage, ou encore à l?abattage de 13 grands arbres, en sachant qu?aucun nouvel arbre ne sera planté à l?exception de 3 remplacements au niveau des arbres d?alignement.

Le troisième point, enfin, et non des moindres, c?est le financement du projet. Au départ, évaluée à 72 millions d?euros, l?enveloppe s?envole à plus de 110 millions aujourd?hui. Et combien demain ? Les exemples sont légion. Nous avons eu l?occasion de le dire, cela n?est ni sérieux ni respectueux des Parisiennes et des Parisiens, car, rappelons-le, il s?agit d?argent public. Une bonne gestion de la Ville impliquerait que chaque euro dépensé le soit pour le bien-être des Parisiens. Nous souhaitons l?arrêt de ces grands projets onéreux et souhaitons la réorientation des crédits vers les équipements de proximité, tels que les écoles, les gymnases, la voirie ou les conservatoires. Madame la Maire, Monsieur le Premier adjoint, nous sommes dans une phase de révision en profondeur du P.L.U., et c?est une démarche louable. Ce P.L.U., dit bioclimatique, est l?occasion de remettre à plat de nombreux sujets qui jusqu?ici, vous l?avez souvent dit, vous contraignent à accepter des permis de construire alors que vous n?en portez pas ou n?en partagez pas le contenu. Le projet de réaménagement du site Trocadéro-Tour Eiffel est un projet d?envergure, un projet structurant pour la Capitale, aux multiples répercussions. Le symbole est fort. L?exemplarité devrait être au rendez-vous. En décembre 2020, notre groupe avait présenté un v?u demandant un moratoire sur ce projet, et notre position n?a toujours pas varié. Face à l?évidence, vous avez l?opportunité ici de sortir par le haut de ce projet, mais peut-être préférez-vous finalement céder à la pression politique. Madame la Maire, dans un contexte budgétaire plus que contraint, il faut viser l?efficacité des politiques publiques, et dans ce projet, trop de points ne sont pas à la hauteur de l?enjeu. Merci.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci.

Je donne maintenant la parole à Mme Rachida DATI.

Madame la Présidente, c?est vous qui présentez le v?u n° 15 ?

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Merci, Madame la Maire, mes chers collègues.

Dès le début de la révision du P.L.U., l?Exécutif s?était vanté d?une concertation élargie auprès des Parisiens. Fondée sur des principes de préservation du paysage urbain, du développement durable, la concertation, comme toujours cependant, c?est la présidentielle, dont on connaît le succès pour Mme HIDALGO, mais jamais à la Mairie de Paris. Car c?est par le biais d?un projet de délibération technique de 19 pages que la Mairie de Paris propose aujourd?hui, en douce évidemment - toujours le courage -, de déformer le cadre réglementaire du P.L.U. pour imposer par la force le plan d?aménagement du site Tour Eiffel. Pour tailler dans le vif du plus grand espace vert de la Capitale, la Mairie est contrainte de faire voter un projet de délibération qui s?assoit sur tous les principes fondamentaux du P.L.U. Mais ce n?est pas la première fois que la Mairie de Paris s?assoit, et sur les principes, et sur les règles, pour ne pas dire la loi.

Pourtant protégés, les espaces verts sont rabotés au profit de constructions nouvelles. Nous apprenons également au détour d?une phrase que ce sont près de 950 mètres carrés du périmètre d?emprise d?espaces boisés classés qui disparaîtront totalement. Cette bétonisation en règle, dont l?Exécutif s?est fait le spécialiste, est soutenue - j?en suis très surprise - par le groupe Ecologiste. Que vous a-t-on donné ? Pourtant, Yannick JADOT, il est devant : cela ne changera rien pour vous, je vous le dis !

Aujourd?hui, vous allez donc voter un projet contesté et contestable. Ce projet ne satisfait personne, quelles que soient les convictions. Les Parisiens n?ont de cesse de le rappeler, la consultation numérique a posé un diagnostic clair, le projet est très majoritairement rejeté. Il ne convainc ni les habitants, ni les associations, et encore moins les riverains.

Au-delà des dérives que je dénonce depuis des années, aucune étude d?impact sincère et objective n?est proposée dans ce dossier, en particulier sur les reports de circulation qui seront engendrés par la fermeture de la place Jacques-Rueff et l?avenue Joseph-Bouvard. Les garants, ce faisant, la voix des riverains, se sont fait l?écho, comme les élus, des inquiétudes légitimes et fortes des riverains quant à ces reports qui vont affecter obligatoirement les quartiers résidentiels. Au prétexte de vouloir aménager les abords du site de la Tour Eiffel, vous contraignez les Parisiens à de nouveaux efforts au profit de la pratique touristique de masse. Les Ecologistes, vous êtes encore écologistes ? Je m?interroge.

La création de concessions pour des bus proposant des circuits touristiques se fait au détriment des circuits empruntés par les lignes de bus publiques, et, Monsieur GRÉGOIRE, nous avions soulevé cet aspect lors de la réunion publique. Vous n?étiez pas informé, vous aviez dit avec M. NAJDOVSKI que vous deviez interpeller la R.A.T.P., mais ce n?est toujours pas le cas. Encore une fois, les personnes à mobilité réduite, les familles, tous ceux qui ont besoin de ces bus sont méprisés.

Autre carence omise dans le v?u porté par les Ecologistes, le risque sécuritaire - ce n?est pas un gros mot, ce n?est pas pénal de dire "risque sécuritaire" - est complètement passé sous silence alors que le site connaît déjà de graves problèmes. Il serait aggravé par ce projet, notamment en raison de l?interruption de la circulation, qui sera évidemment favorable au développement de la prédation économique et de la délinquance, ce qui est déjà le cas. Couper le Champ de Mars en deux, ce n?est pas le dessein souhaité pour ce site. Il a évidemment besoin d?investissements, mais pas au profit du tourisme de masse, au détriment de toute vision patrimoniale et finalement du cadre de vie des Parisiens.

Délaissé, ce jardin devient un terrain vague livré à l?exploitation toujours plus forte des sociétés événementielles. Malgré nos demandes répétées, Monsieur NAJDOVSKI, aucune réflexion globale sur l?exploitation promotionnelle du Champ de Mars dans son unité n?a été ouverte, alors que vous vous y étiez engagé. Comme toujours, l?Exécutif se gargarise de transition écologique, mais laisse très régulièrement organiser des événements qui réunissent plus de 20.000 personnes et qui dégradent fortement le site. D?ailleurs, après le dernier événement, on n?a toujours pas eu la réparation du site, à laquelle vous vous étiez engagés.

Plus largement, aucune solution concrète n?est proposée au sous-investissement chronique dont souffre le Champ de Mars, ni dans ce projet de délibération, ni dans le v?u porté par les Ecologistes. Je le dis, c?est vrai que cela va vous gêner, mais avec Bertrand DELANOË, nous avions commencé un travail collectif de préservation de ce site dans son unité patrimoniale et culturelle, parce que, je vous le rappelle, il avait fait cesser les événements promotionnels pendant toute sa mandature.

Les riverains veulent plus de tranquillité, plus de sécurité, un jardin propre, prioritairement destiné à ses usagers ; c?est la demande de tous les Parisiens. Ce sont les Parisiens et leurs besoins quotidiens qui auraient dû être au c?ur du projet. Force est d?admettre qu?ils sont encore méprisés. La synthèse des garants reprend l?ensemble des observations formulées dans le cadre de la consultation. Oui, oui, je sais.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Non, non, attendez, je peux terminer ? On est toujours bafoué sur la consultation. S?il vous plaît, c?est bon.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Là, il est?

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Non, non, non, c?est bon. Voilà !

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - ? vous avez dépassé votre temps.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - C?est bon ! A chaque fois, cela dépasse de l?autre côté...

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Là, vous perdez du temps...

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - ? alors ça va !

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - ? vous perdez du temps. Allez.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Non, non, parce que cela dépasse de l?autre côté.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Allez, allez, allez.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Voilà. Nous, on respecte quand vous respectez ! Ce n?est pas toujours pour les mêmes.

Oh, c?est bon, là-bas !

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - On le respecte.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Parmi les réponses à ces demandes?

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Allez, concluez, Madame DATI, s?il vous plaît.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - ? l?Exécutif s?engage à élaborer un plan de gestion du site en lien, je cite, avec les acteurs locaux, la police municipale?

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci, Madame DATI.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - ? la Préfecture de police et les directions...

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci, Madame DATI.

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Non, mais? Non, encore une fois? C?est facile. Encore une fois, vous méprisez les élus d?arrondissement, qui ne sont pas consultés?

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Mais il y avait?

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - ? qui ne sont pas dans le groupe de consultation.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Enfin là, il y a un règlement?

Mme Rachida DATI, maire du 7e arrondissement. - Cela vous gêne ! Cela vous gêne !

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - ? vous avez dépassé votre temps de parole.

Je vous dis que vous avez dépassé votre temps de parole d?une minute. On ne vous entend plus, là.

Alors, maintenant, la parole est à Mme Agnès...

Mais vous pouvez laisser parler Mme Agnès EVREN, tout de même ! Mme Agnès EVREN a la parole. Madame Agnès EVREN, je pense que vous?

Vous ne voulez pas entendre Mme Agnès EVREN ?

Eh bien alors, allez-y, Madame, je vous en prie. Je vous en prie. Allez-y.

Bon. Madame EVREN, votre? C?est à vous.

Non. Non, non. Vous avez dépassé de deux minutes votre temps de parole, là, maintenant, c?est bon ! Je ne coupe pas le micro, moi. Mme EVREN a son micro allumé. Madame EVREN, vous avez la parole. Madame EVREN, vous avez la parole. Madame EVREN, vous avez la parole. Madame EVREN, vous avez la parole. Madame? Vous n?êtes pas non plus Maire de Paris, il me semble, Madame... Bon.

 

Février 2022
Débat
Conseil municipal
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