M. Antoine GUILLOU, adjoint, président. - Nous allons passer à l?examen d?un v?u non rattaché : le v?u référencé n° 56.

La parole est à Jean-Baptiste OLIVIER, pour le groupe Changer Paris.

M. Jean-Baptiste OLIVIER. - Merci, Monsieur le Maire.

J?entends ce soir qu?il n?y a plus de problèmes d?insalubrité. J?aurais envie de vous dire tant mieux. Pourtant, ce n?est pas ce que me disent les locataires dans le 13e ; ce n?est pas non plus ce que l?on dit dans le 12e à Valérie MONTANDON ou dans le 15e à Claire de CLERMONT-TONNERRE. On pourrait citer tous les arrondissements.

J?aimerais - c?est le sens de ce v?u - qu?il y ait un état réel de l?insalubrité. C?est une proposition que nous faisons avec ma collègue Aurélie PIRILLO de la 5e Commission.

Je voudrais aussi rebondir sur ce que disait Anne BIRABEN tout à l?heure. Au-delà des problèmes de rénovation nécessaire dans les habitations, il y a les problèmes de rénovations ratées et les problèmes de malfaçon dont se plaignent régulièrement les locataires. Bref, tout cela doit amener à un état des lieux régulier - un état des lieux des rénovations réalisées et des rénovations projetées - qui doit être présenté à l?occasion du budget primitif.

Je vous remercie.

M. Antoine GUILLOU, adjoint, président. - Merci, Monsieur OLIVIER.

Pour vous répondre, la parole est à Jacques BAUDRIER.

M. Jacques BAUDRIER, adjoint. - Merci, Monsieur le conseiller.

Votre intervention, votre v?u va me permettre de rappeler qu?il y a effectivement eu un travail énorme réalisé, notamment à partir de 2001, pour supprimer l?insalubrité à Paris, en particulier sur les premières mandatures de Bertrand DELANOË, sur 1.000 immeubles parisiens.

Il y avait beaucoup d?insalubrité en 2001 et c?est justement un travail d?investissement massif qui a été réalisé pendant plus de dix ans pour y venir à bout. De très nombreux logements insalubres ont été transformés en logements sociaux par la SIEMP après avoir été rénovés.

Pour ce qui est de l?entretien de nos logements sociaux, nos trois bailleurs sociaux investissent énormément : 540 millions d?euros par an de travaux d?entretien courant et de réparation au Plan Climat cumulés pour leurs 200.000 logements sociaux. Nous avons déjà longuement abordé le sujet des rénovations Plan Climat précédemment.

Ensuite, vous parlez de bilan à présenter. Je vous rappelle que la présentation de ce projet de délibération, notre présentation en Commission, fait suite à des échanges que nous avions en Conseil de Paris. Ils ont été salués, il me semble. Nous entendons bien aller plus loin : qu?un projet de délibération soit présenté l?an prochain dans chaque Conseil d?arrondissement avec des détails plus approfondis sur toutes les rénovations pour que vous puissiez avoir le débat Conseil d?arrondissement par Conseil d?arrondissement afin d?approfondir les choses.

Je suis ouvert à toute proposition de présentation et d?approfondissement. Je participe, y compris avec des maires de l?opposition, comme Florence BERTHOUT et plus récemment Philippe GOUJON, à des réunions publiques. Je suis tout à fait à disposition. Comme je l?ai dit précédemment, je constate que beaucoup d?élus portent ces projets dans toutes les mairies.

En tout cas, très clairement, il n?y a plus d?insalubrité. Pour ce qui est des rénovations, nous avons franchi un progrès avec la présentation de ce bilan qui sera encore enrichi l?an prochain. Je suis ouvert à toute suggestion et il me semble qu?en l?état actuel votre v?u peut tout à fait être retiré.

M. Antoine GUILLOU, adjoint, président. - Merci beaucoup, Jacques BAUDRIER.

Je me tourne vers Jean-Baptiste OLIVIER. Le v?u est-il maintenu ?

M. Jean-Baptiste OLIVIER. - Quand j?entends ce qui vient d?être dit, je pense au contraire que tout le monde devrait le voter.

M. Antoine GUILLOU, adjoint, président. - Je comprends que cela veut dire oui, je vous remercie.

Je mets aux voix, à main levée, la proposition de v?u référencée n° 56 déposée par le groupe Changer Paris, assortie d'un avis défavorable de l'Exécutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repoussée.