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2021 DAE 123 - Conventions et subventions de fonctionnement (553.300 euros) et d’investissement (282.000 euros) à 22 projets lauréats portés par 15 structures candidates à l’appel à projets "Paris Fertile 2021".


 

Mme Véronique LEVIEUX, adjointe, présidente. - Nous examinons le projet de délibération DAE 123 : conventions et subventions de fonctionnement et d'investissement à 22 projets lauréats portés par 15 structures candidates à l'appel à projets "Paris Fertile 2021".

Pour commencer, je donne la parole à Mme Agnès EVREN, pour le groupe Changer Paris.

Non ? D'accord. Je donne la parole à Mme Chloé SAGASPE pour le groupe GEP.

Mme Chloé SAGASPE. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers collègues, je ne vous apprendrai rien aujourd'hui en vous disant que le secteur de l'agriculture connaît, et ce depuis des années maintenant, une véritable crise des vocations. C'est une profession d'ailleurs, ne l'oublions pas, en grande souffrance.

Comment ne pas évoquer le nombre élevé de cas de suicides de cette profession qui est en difficulté ? On le sait, les exploitants agricoles ont malheureusement la mortalité par suicide la plus élevée, et ce, de toutes les catégories sociales. Les chiffres font froid dans le dos, puisqu'il y a en moyenne un suicide par jour dans la profession.

A cela s'ajoutent de grandes difficultés de reprise des exploitations, puisque les fils et les filles d'agriculteurs et d'agricultrices ne souhaitent plus prendre la relève de leurs parents. La moitié des agriculteurs de France vont partir à la retraite dans les 10 prochaines années.

Il s'agit donc d'une vraie préoccupation dans les territoires, y compris en Ile-de-France, et d'un véritable enjeu de renouvellement des générations futures, puisqu'on estime que 20 % des agricultrices et agriculteurs franciliens ont aujourd'hui plus de 60 ans.

Alors que la relocalisation de notre alimentation, le retour à une production moins industrielle et plus paysanne redeviennent progressivement des priorités, nous ne pouvons nous résoudre à accepter cette situation de désertification des fermes. Cela doit nous amener, mes chers collègues, à faire émerger de nouvelles vocations dans le domaine agricole.

Ce projet de délibération est une réponse à cette problématique, puisqu'il propose en effet de soutenir des dispositifs qui visent à la fois à sensibiliser, à former, à accompagner les Parisiennes et Parisiens qui souhaitent choisir la voie de la production agricole et de la transformation alimentaire durable en devenant ouvriers, ouvrières, techniciens, techniciennes agricoles, ou bien même en reprenant la responsabilité d'exploitations agricoles, en devenant eux-mêmes chefs d'entreprise.

Outiller celles et ceux qui ont besoin d'être formés dans leurs parcours, en particulier lorsqu'elles et ils ne sont pas issus du monde agricole, est donc une nécessité.

Nous soutenons bien évidemment cette dynamique pour accompagner les personnes en reconversion professionnelle, les agriculteurs et agricultrices qui souhaitent se tourner vers des productions plus durables, ou les demandeurs d'emploi, ainsi que les jeunes en décrochage scolaire.

Ce projet de délibération s'inscrit dans une démarche globale de la Ville pour soutenir la structuration de filières nouvelles à Paris, comme en témoignent les nombreux projets de délibération que vous portez ce mois-ci, Madame PULVAR, qui, je dois le souligner, sont très favorables à la mise en place d'un écosystème vertueux, de l'alimentation et de l'agriculture sur notre territoire.

Le groupe Ecologiste tient donc à saluer la création de la Conférence citoyenne pour l'alimentation durable, dont nous avons pu apprécier la qualité du travail au printemps dernier.

A l'appui de leurs 32 propositions pour mieux manger à Paris et suite aux Etats généraux de l'agriculture et de l'alimentation durable qui se sont achevés le mois dernier, va s'entamer la création d'un nouvel opérateur, "AgriParis", dont la mission revêt un intérêt considérable, puisqu'il s'agit d'approvisionner la restauration collective de Paris avec des aliments sains et produits localement.

Un chiffre-clé en Ile-de-France qu'il est bon d'avoir en tête, nous disposons de 49 % de terres agricoles en Ile-de-France et 64 % de cette surface est consacré à la culture des céréales. Pourtant, 90 % des produits alimentaires que nous consommons continuent d'être importés. L'enjeu est donc de nous engager vers un modèle d'alimentation beaucoup plus résilient, de favoriser la préservation des terres agricoles locales, de favoriser le "bio", de favoriser l'agroécologie, car il n'y a pas qu'une question de transport et d'approvisionnement. Il s'agit aussi d'un enjeu de création d'emplois, de santé publique, de protection de la biodiversité des sols et de l'eau.

Nous, écologistes, bien sûr le soutenons, car nous pensons que c'est par la formation, l'éducation, la sensibilisation que l'on peut favoriser le déploiement de l'agroécologie.

Paris dispose des outils pour cela grâce à un maillage important des associations, grâce à l'école Du Breuil, ou encore aux formations agronomiques dispensées à "AgroParisTech".

Aujourd'hui, ils et elles sont nombreux et nombreuses à rechercher un retour à la terre, aux grands espaces, et l'appétence croissante pour les questions d'impacts environnementaux de notre alimentation, les enjeux d'autonomie, de résilience alimentaire, le circuit court, la remise en question du rapport au travail, et le besoin de mieux connaître l'origine de ce que l'on mange amènent bon nombre de Parisiennes et Parisiens à se tourner aujourd'hui vers les métiers de la production agricole et de la transformation alimentaire.

Redonnons donc de l'attractivité à la profession d'agriculteur et d'agricultrice, métier noble, du concret, de la production et du vivant. Ce, tout en veillant à lutter contre la précarité du statut de nombre de salariés agricoles.

Le groupe Ecologiste de Paris salue donc avec enthousiasme ce projet de délibération que nous voterons bien évidemment.

Je vous remercie.

Mme Véronique LEVIEUX, adjointe, présidente. - Je vous remercie.

Je donne la parole à Nathalie LAVILLE, pour le groupe PEC.

Mme Nathalie LAVILLE. - Produire local, c'est bien, mais évidemment pour cela, il va nous falloir des bras. C'est la raison pour laquelle nous sommes tous et toutes concernés par l'évolution du monde agricole, puisque la moitié des agriculteurs en activité sont âgés de 50 ans ou plus. D'ici trois ans, ils seront un tiers à partir à la retraite. D'ici deux ans, ils seront 50 %.

Il faut le savoir, aujourd'hui, pour deux ou trois départs à la retraite, un seul exploitant s'installe. Pour répondre à cette problématique, il est possible de compter sur l'arrivée de personnes qui ne seraient pas issues du monde agricole, car si l'agriculture est encore une affaire de famille, le monde paysan accueille de plus en plus de nouveaux profils comme des personnes en reconversion ou encore des jeunes issus d'autres horizons, qui souhaitent se tourner vers ce métier.

Celui-ci peut être attractif pour les urbains, en particulier parce qu'il permet d'accéder à un statut d'indépendant. Aussi, parce qu'il permet d'aller vers une activité en phase avec les attentes de la société, qui renoue avec la nature.

La Ville de Paris met en ?uvre de plus en plus de projets qui permettent de redonner de l'attractivité à cette profession, des projets qui facilitent aussi cet éveil des vocations.

Les métiers de l'agriculture sont une opportunité, aussi parce qu'ils apparaissent comme un moyen de contourner les difficultés liées à la distance vis-à-vis de l'emploi. C'est important que notre Ville soutienne des initiatives visant à favoriser l'emploi, en renforçant l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi habitant Paris en particulier.

Des initiatives qui, dans le même temps, permettent de développer des projets dont le but est de protéger les ressources naturelles, de maintenir la biodiversité, ou encore de protéger des populations contre les risques naturels.

Les lauréats implantés dans notre arrondissement, qui s'inscrivent dans le "Paris Fertile 2021", ont tous pour objectif de remplir cette mission urgente, qui est de sensibiliser, former, accompagner les Parisiennes et Parisiens, ces urbains qui voudront se lancer dans des professions riches de sens.

Puisqu'il va falloir remplacer dans les années à venir ces milliers d'agricultrices et d'agriculteurs qui partiront à la retraite, encourageons celles et ceux qui voudront le faire, en privilégiant l'agriculture durable et responsable.

En conclusion, mes chers collègues, je vous appelle à voter en faveur de ce projet de délibération.

Merci.

Mme Véronique LEVIEUX, adjointe, présidente. - Je vous remercie.

Je donne la parole à M. Nicolas BONNET-OULALDJ pour le groupe Communiste et Citoyen.

M. Nicolas BONNET-OULALDJ. - C'est un très beau projet de délibération qui nous est présenté par Audrey PULVAR, qui pourrait interroger. Pourquoi la Capitale, et pourquoi le milieu urbain s'intéresserait à l'agriculture ? Est-ce une question qui ne dépend pas de la ruralité ?

Non, et pour preuve, j'ai un souvenir très important d'une exposition qui avait eu lieu au Pavillon de l'Arsenal, il y a deux ou trois ans, dont le titre s'appelait "Paris, capitale agricole". Nous avions visité avec le groupe Communiste, et Christine LECONTE, Présidente de l'Ordre des architectes, cette exposition, qui montrait le potentiel du milieu urbain, pour justement l'agriculture, et pour amener de nouvelles vocations.

Je vois des élèves des écoles de Paris qui sont en tribune. Peut-être que parmi elles et eux, demain, nous aurons les agriculteurs de l'avenir, des agriculteurs peut-être en milieu urbain, mais aussi et c'est ce que la Ville de Paris met en place, sur les terres agricoles où nous captons l'eau de Paris.

Ce dispositif mis en place avec "Eau de Paris" est à la fois sain et vertueux. C'est l'idée d'installer des agriculteurs là où l'on capte l'eau, et de préserver les terres agricoles, notamment des pesticides, des polluants, de tout ce qui est intra, qui peut être utilisé.

Ce projet de délibération est un beau projet de délibération, car il pose une question essentielle. Essentielle, parce que comme l'ont dit mes collègues avant moi, le monde agricole va très mal. C'est un milieu où il y a énormément de suicides. C'est un milieu avec un métier très difficile, où les heures ne se comptent pas. C'est surtout un milieu mal payé, mal reconnu.

Essentiel pourquoi ? Parce qu?il pose une question très grave. C'est notre souveraineté alimentaire. C'est notre capacité dans les années à venir de ne pas être dépendants de produits qui viennent du monde entier. C'est notre capacité aussi à bien manger.

Ce projet de délibération propose une chose, c'est bien sûr d'aider, d'accompagner, de former, mais aussi de revaloriser le métier.

Comment revaloriser ce métier d'agriculteur ? La réponse est simple : en les payant mieux, mais aussi, en reconnaissant mieux leur travail.

Nous nous félicitons de la loi votée et portée par notre camarade André CHASSAIGNE, président du groupe Communiste à l'Assemblée nationale, qui a permis de revaloriser toutes les petites retraites agricoles de 10 %. C'est un premier pas durement affecté qui appelle de nombreux pas.

A Paris, on estime à 3.000 le nombre d'emplois qu'il est possible de créer dans l'agriculture durable francilienne au cours des 10 prochaines années. Nous devons nous en saisir. C'est l'intention de ce projet de délibération.

De plus, une mutation doit être effectuée dans notre région. Chloé SAGASPE l'a évoqué, aujourd'hui, seuls 5 % des terres en Ile-de-France sont cultivées en agriculture biologique et 90 % en céréales ou betteraves sucrières. Nous ne pouvons pas rester dans ce modèle de quasi-monoculture, il est temps d'accompagner nos agriculteurs et agricultrices vers des cultures plus diversifiées, qui permettront demain, à la France, d'être alimentairement suffisante.

Nombreux sont déjà celles qui entament cette mutation. Cela passe par une refonte des aides au niveau national, mais également par des campagnes au niveau local, afin de favoriser ces vocations vers des métiers oubliés ou inconnus.

Nous nous félicitons que les aides allouées par ce projet de délibération permettent de transmettre cette vocation à des publics souvent exclus...

Mme Véronique LEVIEUX, adjointe, présidente. - S'il vous plaît ! Il y a des conversations. Si vous pouvez les tenir à l'extérieur, pour mieux entendre les intervenants. Je vous remercie.

M. Nicolas BONNET-OULALDJ. - Nous nous félicitons que les aides allouées par ce projet de délibération permettent de transmettre cette vocation à des publics souvent exclus de notre système scolaire. Ainsi, des jeunes en décrochage scolaire, primo-arrivant en France, des personnes en reconversion professionnelle, des personnes porteuses de handicap, des réfugiés aussi pourront être formés aux métiers en lien avec l'agriculture.

La demande en produits "bio", sains, de qualité, accessibles à toutes et à tous est en augmentation constante dans notre pays. Toutes les études le montrent. Si nous souhaitons sortir du productivisme et effectuer notre transition écologique, nous aurons besoin de davantage d'agriculteurs et d'agricultrices dans notre pays.

Alors, nous voterons ce projet de délibération qui donne les moyens pour les former.

Je vous remercie.

Mme Véronique LEVIEUX, adjointe, présidente. - Je vous remercie.

Est-ce que Barbara GOMES maintient son intervention ? Non. Pour vous répondre, je donne la parole à Audrey PULVAR.

Mme Audrey PULVAR, adjointe. - Merci, Madame la Maire. Merci, chers collègues, Nicolas, Chloé, Nathalie. Je vous remercie de l'intérêt porté à cet appel à projets qui concerne la formation aux métiers de l'agriculture durable. Effectivement, nous avons un jeune public aujourd'hui avec nous. Peut-être que parmi elles et parmi eux, il y a de futurs agricultrices et agriculteurs venus de Paris.

Ce nouvel appel à projets, lancé début 2021, s'inscrit dans le cadre du plan "Paris boost emploi". Je remercie ma collègue Afaf GABELOTAUD pour son soutien indéfectible, et sa présence à nos côtés, avec les équipes de la DAE.

La Ville et ses services ont développé en la matière une grande expertise.

Vous avez peut-être découvert ces derniers jours la campagne de mobilisation de l'association "Terre de Liens" et sa question : sans paysans, on fait comment ?

Cette campagne alerte sur une situation connue, mais trop peu traitée. Dans 10 ans, la moitié des agriculteurs français sera partie à la retraite, et un grand nombre d'agricultrices et d'agriculteurs n'ont pas encore de successeurs. Faute de candidats et de candidates à la reprise de leurs exploitations, ce sont du foncier agricole et des savoir-faire qui disparaîtront. C'est dans le pas des projets urbains ou qui feront l'objet de remembrement.

La disparition des petites fermes au profit d'immenses exploitations en grande culture mobilisant moins de main-d'?uvre que l'élevage ou le maraîchage aura pour conséquence la baisse de l'emploi agricole et une diversification encore moindre des cultures et des méthodes agricoles.

Déjà entre 2000 et 2016, plus d'un tiers des emplois agricoles ont disparu en Ile-de-France. Augmenter et améliorer l'emploi agricole en favorisant la multiplication d'exploitations agroécologiques diversifiées de taille moyenne est un levier que nous, Ville de Paris, pouvons et devons utiliser, afin de créer une activité agricole locale, vertueuse, et rémunératrice, qui permettra de mieux nourrir les Parisiens.

D'ailleurs, les Parisiennes et Parisiens nous le demandent. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir des denrées agricoles saines, de qualité, et de proximité, qui respectent au mieux l'environnement, la biodiversité et surtout, les conditions de vie des agricultrices et des agriculteurs. Mais, l'offre locale n'est pas suffisante. Les grandes cultures céréalières recouvrent 90 % de la surface agricole utile d'Ile-de-France et regroupent près de 80 % de ces exploitations. Essentiellement pour de l'exportation ou de l'alimentation animale, mais il y a dans notre région très peu de maraîchage, quasiment pas d'élevage, donc peu de produits transformés à partir d'une matière première inexistante, et une transition qui...

Mme Véronique LEVIEUX, adjointe, présidente. - S'il vous plaît !

Mme Audrey PULVAR, adjointe. - Une transition qui demeure timide vers les méthodes agricoles les moins prédatrices pour l'environnement.

Au 31 décembre 2020, on compte 29.770 hectares cultivés en agriculture biologique en Ile-de-France, soit à peine plus de 5 % de la S.A.U. de notre région, qui est pourtant, on le sait peu, la première région agricole de France.

Pour répondre à la demande des Parisiennes et Parisiens et endiguer l'effondrement du nombre d'actifs agricoles, la Ville de Paris doit accompagner les filières agricoles franciliennes de production et de transformation, aider à la diversification de ces productions, au développement des méthodes agricoles les plus durables, respectueuses de l'environnement, et garantir des débouchés et revenus décents aux agricultrices et agriculteurs qui s'engagent ou poursuivent un engagement dans l'agriculture durable.

Avec "Paris Fertile" lancé dans le cadre de la préfiguration d'"AgriParis", nous souhaitons prendre toute notre part à cet effort collectif, en travaillant avec les acteurs de la formation et de l'emploi.

Nous souhaitons que les Parisiennes et Parisiens qui le souhaitent puissent être accompagnés dans leur parcours de formation, et participer à cette dynamique, tout particulièrement celles et ceux qui sont les plus éloignés de l'emploi.

Connaissez-vous la signification de l'acronyme NIMA ? Ce sont les non issus du monde agricole, des urbains qui s'intéressent au métier de la terre. Elles et ils sont de plus en plus nombreux à faire le choix de l'agriculture et représentent désormais 30 % des nouvelles installations. Une proportion qui est en hausse avec la crise sanitaire.

Les Parisiens et Parisiennes en quête de sens et d'un métier à l'utilité sociale et à l'impact environnemental avérés représentent une relève inespérée pour ce secteur confronté, comme je vous l'expliquais, à un défi générationnel.

Cette première édition de "Paris Fertile" va nous permettre de financer 22 actions de formation proposées par 15 structures. Elles permettront au total de sensibiliser près de 3.500 Parisiens et d'en former 186, et d?en accompagner 64 dans leur projet de création d'activité agricole durable.

J'en termine, avec ce projet de délibération, nous vous proposons l'attribution de subventions en fonctionnement et investissement à 22 projets portés par 15 structures, pour un montant total de 835.300 euros.

J'en profite pour vous convier, toutes et tous, le 24 novembre prochain, à l'Académie du climat, où nous organiserons une cérémonie de présentation des lauréats de "Paris Fertile".

Mme Véronique LEVIEUX, adjointe, présidente. - C'est noté. Merci à vous.

Je mets aux voix, à main levée, le projet de délibération DAE 123.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le projet de délibération est adopté à l'unanimité. (2021, DAE 123).

Souhaits de bienvenue.

 

Novembre 2021
Débat
Conseil municipal
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