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105 - QOC 2000-193 Question de M. Jean-Pierre REVEAU, élu du Front national, à M. le Préfet de police au sujet du bilan, mois par mois, établissement par établissement, de la violence scolaire pour 1999


Libell� de la question :
"M. Jean-Pierre REVEAU demande � M. le Pr�fet de police de lui fournir le bilan, mois par mois et �tablissement par �tablissement, de la violence scolaire � Paris au cours de l'ann�e 1999."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"La lutte contre les actes de d�linquance commis au sein des �tablissements scolaires parisiens constitue l'une des toutes premi�res priorit�s des services de police.
Je rappellerai, en premier lieu, que des actions, � la fois pr�ventives et r�pressives, sont mises en oeuvre, depuis plusieurs ann�es, dans ce domaine, et qu'elles ont �t� d�velopp�es gr�ce � la r�forme des services actifs de police, intervenue en avril 1999.
L'action des services de police s'inscrit, en effet, dans le cadre d'un partenariat renforc� avec le Minist�re de l'Education nationale.
Une telle orientation a �t� prise d�s 1998, avec la signature d'une convention partenariale. 50 actions cibl�es en direction des �ducateurs ont �t� r�alis�es en 1999, en application de cet accord.
Le Plan gouvernemental de lutte contre les violences scolaires vient aujourd'hui conforter et renforcer cette orientation.
Des contacts particuliers sont �tablis entre les services de police et les chefs d'�tablissement � chaque rentr�e scolaire. Un suivi permanent est ensuite assur�.
En effet, les chefs d'�tablissement et l'ensemble de l'�quipe socio-�ducative disposent d�sormais d'interlocuteurs privil�gi�s directs que sont les repr�sentants des missions de pr�vention et de communication, pr�sents dans chaque arrondissement.
Des actions de pr�vention sont, par ailleurs, men�es, au sein des �tablissements scolaires, par les fonctionnaires de la police urbaine de proximit�, qui interviennent aupr�s des �l�ves sur les th�mes de la violence, du racket ou de la toxicomanie. 384 rencontres-d�bats de ce type ont �t� r�alis�s durant le seul premier trimestre de l'ann�e scolaire en cours.
En outre, pour r�pondre aux interrogations des adultes, des r�unions d'information sont organis�es au profit des �quipes �ducatives ou des parents qui en font la demande.
La 2e phase du Plan gouvernemental pr�conise, notamment, une action cibl�e en direction des �tablissements les plus sensibles.
Partant du constat que les 639 incidents scolaires recens�s en 1999 avaient �t� commis dans 40 �tablissements sur les 1.256 que compte la Capitale (883 �tablissements publics, 373 �tablissements priv�s), la Direction de la Police urbaine de proximit� a, en effet, engag� une action renforc�e dans le domaine de la lutte contre les violences scolaires, en accentuant la pr�sence polici�re aux abords de ces 40 �tablissements.
A la demande de M. le Ministre de l'Education nationale, M. le Recteur de Paris a dress� une liste des �tablissements qu'il souhaitait voir b�n�ficier d'actions de pr�vention renforc�es.
Le cadre d'intervention des services de police a ensuite �t� d�fini pour chacun des 14 �tablissements recens�s, lors d'une r�union que j'ai tenue avec le directeur de l'Acad�mie de Paris et les chefs d'�tablissement concern�s.
Ces actions se sont notamment traduites par un renforcement de la surveillance et de l'�lotage, et par une multiplication des interventions � caract�re op�rationnel.
Les r�cents r�sultats obtenus en mati�re de lutte contre le racket aux abords de plusieurs �tablissements scolaires du 20e arrondissement sont, de ce point de vue, encourageants.
Une dizaine de jeunes mis en cause dans ce type d'affaires ont �t� interpell�s et pr�sent�s au juge des mineurs.
Deux mineurs, scolaris�s dans un coll�ge du 18e arrondissement, auteurs de coups port�s sur un de leurs camarades, ont �t� �galement interpell�s, le 20 mars dernier, par les fonctionnaires de police locaux.
Je puis donc vous assurer que la lutte contre la d�linquance dans les �tablissements scolaires et � leurs abords fait l'objet d'actions particuli�rement soutenues de la part des services de la Pr�fecture de police."

Mars 2000
Débat
Conseil municipal
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