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75 - QOC 2000-231 Question de Mme Laurence DOUVIN et des membres du groupe "Paris-Libertés" à M. le Préfet de police au sujet de la pratique du roller


Libell� de la question :
"La pratique du roller � Paris conna�t un succ�s grandissant. Par rapport � ce ph�nom�ne, la clarification du statut du roller devient urgente, ainsi que la publication des r�gles les concernant par rapport, notamment, aux cyclistes et aux pi�tons. O� en sont les travaux de la Commission interminist�rielle � ce sujet ?
En outre, les 2 manifestations collectives du vendredi soir et du dimanche apr�s-midi sont tr�s populaires mais en constituent l'appropriation momentan�e de la voie publique par une cat�gorie unique d'utilisateurs et provoquent des r�actions de m�contentement de la part de ceux qui sont bloqu�s par ces randonn�es et qui les voient encadr�es par les forces de police.
M. le Pr�fet de police peut-il donner � Mme DOUVIN et aux membres du groupe "Paris-Libert�s" des informations sur ces manifestations et sur le nombre de policiers dont elles requi�rent la pr�sence ?"
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"La pratique du patin � roulettes d�nomm� "roller" s'est d�velopp�e � Paris, depuis 1996, notamment, en tant que mode de d�placement urbain.
La vitesse des d�placements sur les trottoirs des adeptes de cette pratique les rend tr�s souvent incompatibles avec la s�curit� des pi�tons, en particulier de ceux de ces derniers qui sont � mobilit� r�duite.
C'est pourquoi, l'action de la Pr�fecture de police a consist�, en l'absence de r�glementation visant � encadrer les d�placements des rollers dans la Capitale, � soumettre les projets de d�placements organis�s en groupe, � la d�claration aupr�s de mes services, pr�vue par le d�cret-loi du 23 octobre 1935, relatif aux manifestations et rassemblements de personnes sur la voie publique, en particulier lors des manifestations du vendredi soir et du dimanche apr�s-midi.
Par ailleurs, la Pr�fecture de police participe activement au groupe de r�flexion interminist�riel mis en place par le Minist�re de la Jeunesse et des Sports, pour �tudier l'impact de cette �volution en ville et proposer les �ventuelles modifications l�gislatives et r�glementaires qui para�traient n�cessaires.
Une vingtaine de r�unions de cette structure ont permis de recueillir les avis et suggestions des participants afin de r�soudre les difficult�s n�es de cette pratique nouvelle et un livre blanc, synth�tisant l'ensemble des r�flexions, est en cours de r�daction.
En troisi�me lieu, mes services travaillent en �troite collaboration avec ceux du Minist�re de l'Int�rieur, afin de mieux encadrer, notamment au plan r�glementaire, ces grands d�placements hebdomadaires, et ainsi de permettre leur bon d�roulement sans entra�ner de perturbations inacceptables pour les autres usagers.
Cette r�glementation, qui prendra la forme d'un arr�t� pr�fectoral, sera int�gr�e dans la plaquette de conseils pour la s�curit� des randonneurs en rollers qui est d�j� diffus�e par mes services.
S'agissant du nombre de manifestations et du nombre de fonctionnaires de police mobilis�s pour encadrer ces op�rations, je puis vous indiquer qu'en 1999, il a �t� de 94 et que les effectifs de policiers sont adapt�s au nombre de participants, au parcours d�clar� par les organisateurs et aux conditions m�t�orologiques. On peut l'estimer, en moyenne, � une dizaine de policiers affect�s � la Brigade rollers, entre 4 et 6 motocyclistes et une demi-douzaine d'agents des compagnies de circulation.
Je pr�cise �galement qu'afin de permettre aux automobilistes d'�viter les secteurs emprunt�s par les diff�rentes randonn�es, le service des relations publiques et de la communication de la Pr�fecture de police diffuse des communiqu�s de presse, mentionnant tr�s pr�cis�ment les horaires et le parcours de la manifestation avec la liste des voies emprunt�es, qui sont tr�s largement repris dans les m�dias.
Ces informations sont aussi disponibles sur le site Internet de la Pr�fecture de police."

Mars 2000
Débat
Conseil municipal
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