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23 - 2000, PP 21 - Autorisation à M. le Préfet de police de signer un marché sur appel d'offres pour la pose et la location de portes et d'écrans pour assurer la fermeture de locaux ou d'immeubles frappés d'une mesure de police


M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration PP 21 concernant une autorisation � M. le Pr�fet de police de signer un march� sur appel d'offres pour la pose et la location de portes et d'�crans pour assurer la fermeture de locaux ou d'immeubles frapp�s d'une mesure de police.
Monsieur BLET, vous avez la parole.
M. Jean-Fran�ois BLET. - Monsieur le Maire, c'est pour avoir une pr�cision sur la nature de ce march�. Dans l'expos� des motifs, il nous est dit qu'il s'agit de pose de portes et d'�crans pour fermer des locaux ou d'immeubles frapp�s d'une mesure de police et, surtout, il est pr�cis� qu'il s'agit de locaux incendi�s, effondr�s, donc pr�sentant un danger cons�cutif � un accident ou un �v�nement brutalement survenu.
Mais cette pr�cision, qui me para�t importante, dispara�t du dispositif juridique qui, seul, a force juridique puisque dans l'article premier, il n'est plus parl� que de fermeture de locaux ou d'immeubles frapp�s d'une mesure de police.
Alors, notre inqui�tude est la suivante : des mesures de ce type ont �t� syst�matiquement mises en ?uvre nagu�re, dans le cadre d'une strat�gie de pourrissement des quartiers qui s'est �tal�e sur une d�cennie et ce durant la p�riode de sinistre m�moire o� a s�vi l'urbanisme chiraquien, qui d�truisit par dizaines d'hectares des quartiers faubouriens et populaires, notamment dans le nord-est parisien.
Donc, ma question est de savoir si les pr�cisions qui figuraient dans l'expos� des motifs sont un simple leurre ou bien si c'est vraiment des situations exceptionnelles et accidentelles qu'il est pr�vu de r�gler par cette mesure, et que nous n'assisterons pas, par ce biais, � ce qui serait d'ailleurs en totale contradiction avec l'�volution vers un urbanisme dit � visage humain.
J'aimerais d'ailleurs, dans ce sens, savoir s'il est possible d'avoir des estimations sur le nombre d'op�rations de ce type-l�, qui ont pu avoir lieu lors des derni�res ann�es de cette mandature.
M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.
M. le Pr�fet va vous r�pondre.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Le service des architectes de s�curit� de la Pr�fecture de police intervient r�guli�rement au sein des immeubles parisiens pour de graves d�sordres, comme vous l'avez indiqu� tout � l'heure, provoqu�s par la v�tust�, le manque d'entretien ou l'incendie.
Dans l'attente de mesures propres � rem�dier aux situations de p�ril constat�es, les immeubles ou les locaux n�cessitent que leur acc�s soit provisoirement condamn� pour assurer la s�curit� des occupants et �viter des risques de r�int�gration.
La condamnation des acc�s est assur�e au moyen de portes m�talliques s�curis�es.
A titre indicatif, et comme vous l'avez demand�, je puis vous indiquer qu'au cours de l'ann�e 1999, la Pr�fecture de police a �t� conduite � prononcer 55 mesures d'interdiction d'acc�s � des immeubles ou des locaux dangereux. 33 d'entre eux ont �t� condamn�s par des portes m�talliques qui font l'objet du march� qui vous a �t� propos�.
M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Pr�fet de police.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PP 21.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, PP 21).

Mars 2000
Débat
Conseil municipal
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