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45 - 2000, DFAE 35 - Modifications du règlement municipal des étalages et des terrasses installés sur la voie publique


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons aux affaires de la 7e Commission, � commencer par l'examen du projet de d�lib�ration DFAE 35 relatif aux modifications du r�glement municipal des �talages et des terrasses install�s sur la voie publique.
La parole est � M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Merci, Monsieur le Maire.
Vous envisagez de modifier les d�lib�rations relatives aux �talages et aux terrasses install�es sur le domaine public de la voirie.
Deux modifications importantes sont pr�vues : les Champs-Elys�es avec possibilit� d'�tendre les terrasses et contre terrasses au-del� des limites des devantures des caf�s restaurants, et place de la Madeleine, possibilit� de mettre en place des terrasses ouvertes.
Les Champs-Elys�es, consid�r�s comme la plus belle avenue du monde, voient d�ambuler des dizaines de milliers de personnes tous les jours. Votre projet va diminuer de fa�on importante l'espace r�serv� � ces promeneurs.
Vous souhaitez faire des Champs-Elys�es, je n'en doute pas, la plus vaste terrasse de caf� du monde ! Voil� ce qui est la r�ponse quand une association, je parle du Comit� des Champs-Elys�es, est devenue le v�ritable ma�tre des lieux dans le 8e arrondissement.
Quand allez-vous, Monsieur le Maire, arr�ter cette spirale sans fin ?
De plus, la redevance demand�e aux cafetiers est d�risoire, moins de 3 F par jour par m�tre carr�.
Je rappellerai qu'il faut compter � peu pr�s cinquante fois plus en ce qui concerne les loyers commerciaux sur l'avenue des Champs-Elys�es, du moins sur le bon c�t�. M�me multipli�e par dix, la redevance demand�e serait tr�s largement rentable et serait tr�s largement amortissable par les cafetiers, car non seulement, vous diminuez l'espace public, mais en plus, vous ne cherchez m�me pas � le rentabiliser.
Je souhaite que cette d�lib�ration, Monsieur le Maire, soit scind�e en deux comme cela a �t� le cas lors du Conseil du 8e arrondissement. Nous voterons contre la modification concernant les Champs-Elys�es tout en souhaitant une augmentation importante de la redevance.
Nous voterons pour l'installation de terrasses place de la Madeleine en souhaitant effectivement que cela puisse animer cette place, en esp�rant aussi avoir des moyens qui soient d�gag�s. Je prendrai, par exemple, l'�tat de l'�glise de la Madeleine qui pourrait particuli�rement utiliser un certain nombre de subsides.
Je voudrais sugg�rer que nous revoyons l'ensemble de ces autorisations car cela commence � �tre particuli�rement pl�thorique, je vous remercie.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � Jean-Pierre PIERRE-BLOCH pour vous r�pondre.
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Mon cher coll�gue, votre question...
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - En tant que Maire de l'arrondissement en cause, je demande la parole.
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint, rapporteur. - Je r�ponds et je vous la donnerai. Nous sommes conjointement mis en cause, vous en tant que Maire, moi en tant que charg� du Commerce. Je vous donnerai la parole si le Pr�sident de s�ance en est d'accord.
Je vais r�pondre � M. LE GARREC. Votre question ne m'�tonne pas. C'est extraordinaire, dans cette ville, quand on veut faire un certain nombre de choses qui am�liorent la vie des commerces et qui am�liorent la vie touristique dans Paris, il se trouve toujours des gens pour �tre contre.
Sur les Champs-Elys�es, il y a un Maire du 8e arrondissement qui est l�. Les Champs-Elys�es ne sont pas hors Paris ou ne sont pas une zone sp�ciale. En tant qu'adjoint, je n'ai pas initi� les terrasses des Champs-Elys�es, mais je suis pour les contre-terrasses des Champs-Elys�es d'une fa�on g�n�rale parce que cela am�ne la vie et cela nous apporte un plus pour Paris.
Je sais que lorsqu'on essaye d'am�liorer les choses dans cette maison, on se fait tirer dessus d'un peu partout, je trouve tout cela un peu erron�. C'est un plus, c'est bien.
Vous avez parl� en Commission de l'augmentation des prix de terrasses. Je vous ai r�pondu que tant que l'on peut am�liorer ou faire entrer de l'argent dans cette maison, je suis pour.
Sur ce, les Champs-Elys�es sont hors cat�gorie, payent assez cher. A un moment donn�, les commerces ont eu des moments difficiles dans Paris, � des �poques pas si lointaines. Ce n'est pas au moment o� le tourisme, 22 millions de visiteurs, revient (ce n'est pas M. GABORIAU qui me dira le contraire) en masse dans Paris qu'il faut taper sur les commer�ants. C'est peut-�tre votre politique, ce n'est pas la n�tre.
Sur la Madeleine, je peux dire que c'est un plus. Cette place qui, aujourd'hui, est � peu pr�s termin�e, il faut lui amener de la vie. Les terrasses ou contre-terrasses am�nent la vie et ont un int�r�t touristique. Bien s�r, nous sommes pour parce que tout cela ne fait qu'am�liorer l'image de la Ville de Paris.
Sur ce, avec l'autorisation du pr�sident de s�ance, le maire du 8e voulait r�pondre, car il s'est senti offusqu�, attaqu� dans sa personne.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. LEBEL.
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Je ne me sentais nullement attaqu�, cher coll�gue, je voulais seulement contribuer � la culture personnelle de M. LE GARREC et � la v�rit� historique pour lui pr�ciser que, sur les Champs-Elys�es, l'id�e des contre-terrasses ne vient pas du Comit� des Champs-Elys�es, comme il le croit, mais de votre modeste serviteur, ceci pour �viter que les 21,5 m�tres de largeur de chaque trottoir des Champs-Elys�es ne soient trop facilement envahis par les vendeurs � la sauvette de tout genre, �tant entendu que lorsqu'il y a une terrasse, il n'y a pas de vendeur � la sauvette.
D'autre part, je vous signale, mon cher coll�gue, que l'on constate, h�las, sur les Champs-Elys�es, une disparition progressive des cafetiers-limonadiers. J'ai �t� amen� d'ailleurs � en faire la remarque lors des diff�rentes commissions d�partementales d'�quipement commercial. Cette disparition progressive des limonadiers au profit de marchands de v�tements divers n'est pas favorable � la fr�quentation traditionnelle et � la r�putation des Champs-Elys�es, et il convenait donc de pallier cette disparition par la cr�ation parall�le de surfaces un peu plus grandes de terrasses de caf�.
Je vous rassure, de toute fa�on, les contre-terrasses actuelles sur les Champs-Elys�es occupent une portion modeste, peut-�tre trop modeste d'ailleurs, des trottoirs des Champs-Elys�es et l'extension qui est demand�e ne produira pas, rassurez-vous, une mar�e de demandes, h�las l� aussi les conditions g�ographiques et pratiques font que cela ne concernera que quelques caf�s. Je crois que dans la mesure o� le but � atteindre, comme je le disais tout � l'heure, c'est d'occuper le terrain de fa�on plaisante, agr�able pour les touristes et les pi�tons, nous participons avec cette mesure � essayer d'occuper l'espace public par autre chose que des vendeurs � la sauvette.
Voil� tout simplement le pourquoi de cette demande qui, je le r�p�te, n'est pas une demande � l'origine en provenance du Comit� des Champs-Elys�es, mais bien d'�lus du 8e arrondissement.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci.
Nous passons au vote du projet DFAE 35 et, selon le voeu de M. LE GARREC, article par article.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, l'article 1er du projet de d�lib�ration DFAE 35
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
L'article premier est adopt�.
Je mets aux voix, � main lev�e, l'article 2 du projet de d�lib�ration DFAE 35
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
L'article 2 est adopt�.
Je mets aux voix, � main lev�e, l'article 3 du projet de d�lib�ration DFAE 35
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
L'article 3 est adopt�.

Mars 2000
Débat
Conseil municipal
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