retour Retour

2021 DASCO 83 - Projet éducatif de territoire (PEDT) 2021-2026.


 

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Nous examinons maintenant le projet de délibération DASCO 83 : projet éducatif de territoire 2021-2026.

La parole est à Mme Raphaëlle RÉMY-LELEU, pour le groupe Ecologiste de Paris.

Elle n?est pas là.

Madame Barbara GOMES, pour le groupe Communiste et Citoyen.

Mme Barbara GOMES. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers collègues, vous le savez, le groupe Communiste et Citoyen est très attaché au caractère national du service public de l?éducation. Ce n?est pas là une position dogmatique, mais une fidélité à la vocation de l?école de la République, historiquement fondée sur le principe d?un programme commun à toutes les régions et dispensé à toutes les classes sociales françaises. C?est la transmission d?une culture, de savoirs et de valeurs qui maintiennent une cohésion sociale et accueillent tous les élèves, indépendamment de leur origine sociale et selon une seule variable : l?égalité des chances. Je rejoins ici les propos qui ont été tenus, notamment par mon collègue Jérôme GLEIZES.

Je rappelle cette vocation de l?école et son caractère national. C?est bien aussi parce qu?elle est un levier essentiel de la lutte contre les inégalités sociales, qui trouvent en partie leurs sources dans les inégalités territoriales. Les conditions de logement, le chômage, la précarité des familles, dans l?emploi notamment, sont autant de facteurs qui conditionnent la réussite sociale et scolaire des élèves. Elles sont parfois directement ancrées dans les caractéristiques du territoire. C?est pour cela que l?école s?est longtemps construite autour de l?idéal d?une même offre à toutes et tous, indépendamment de leur lieu de scolarisation.

En vérité, d?un établissement à l?autre, on ne peut que constater de fortes disparités. Je voudrais prendre, à ce titre, les établissements de l?éducation prioritaire, dans lesquels on constate un temps d?enseignement plus court que les autres, des contractuels plus nombreux et tant d?autres carences de moyens qui rendent les conditions d?enseignement moins favorables qu?ailleurs.

Tout cela pèse sur la mission d?égalité des chances qui est au c?ur de la raison d?être de l?école. Ce constat, c?est aussi la résultante de politiques de territorialisation du service public de l?éducation : cette décharge du national vers le local qui promet de se poursuivre. Je pense notamment au "2S2C" - c?est compliqué pour ma dyslexie - le protocole "Sport, Santé, Culture, Civisme" qui vise à externaliser la pratique de certains enseignements vers les collectivités, ou encore à proposer dans les écoles des activités en fonction des communes et des accords passés avec les différents acteurs, y compris privés.

C?est un recul en matière de lutte contre les inégalités que de faire avancer l?école, qui est le socle de l?égalité, vers une dépendance aux échelons locaux et aux inégalités territoriales qui les séparent. Cela l?est d?autant plus lorsque l?on sait que c?est un transfert qui se fait sans les moyens qui suivent de la part de l?Education nationale.

Je vais prendre deux exemples qui montrent à quel point il est difficile pour une collectivité territoriale de déployer une politique éducative dans un contexte de désengagement du Ministère. Parmi les deux grands axes de ce projet éducatif du territoire, que nous saluons pleinement pour le travail mené et sa qualité, figure notamment celui de renforcer l?inclusion des enfants qui présentent des besoins éducatifs particuliers. Nous sommes déjà en grande difficulté sur les temps scolaires pour disposer d?assez d?A.E.S.H., un métier grandement précarisé, essentiellement féminin, pour lequel le Gouvernement n?agit pas. C?est un euphémisme que de le dire. Deuxième exemple concernant l?axe relatif à l?amélioration de la santé et du bien-être des enfants : nous manquons grandement de médecins scolaires, qui sont pourtant indispensables dans toutes les écoles pour accompagner les élèves et aider les familles à avancer vers cet objectif.

Nous partons déjà avec ces deux grandes carences de l?Education nationale, qui vont grandement compliquer la réalisation de ces objectifs par notre collectivité. Cela ne veut pas dire qu?il ne faut pas les inscrire parmi nos priorités. Au contraire, c?est bien là la démonstration que nous devons, pour pouvoir mener des politiques locales ambitieuses, garder un réel attachement au service public national de l?éducation et maintenir le rapport de force avec le Rectorat et l?Académie sur ces questions.

Pour ce qui est de notre échelle, nous avons des chantiers à réaliser aussi. Je vois notamment que les animateurs et les animatrices seront formés à la sensibilisation des enfants en matière d?"inclusivité" ou encore d?enjeux environnementaux. Elles et ils, dans les missions qui sont les leurs à ce jour, travaillent dans des conditions précaires. Nous devons résoudre cette question si nous voulons réaliser des ambitions éducatives ambitieuses.

Nous avons, en somme, des défis nombreux qui nous attendent pour mettre en place ce projet éducatif de développement du territoire aux objectifs ambitieux. Nous espérons, au groupe Communiste et Citoyen, que nous aurons l?occasion d?y travailler ensemble.

Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci, Barbara.

Mme Raphaëlle RÉMY-LELEU.

Mme Raphaëlle RÉMY-LELEU. - Merci beaucoup, Madame la Maire.

Chers collègues, désolée pour cette petite agilité dans l?ordre des interventions.

A Paris, ce sont 215.000 enfants de 0 à 16 ans qui sont accueillis tous les jours dans 1.213 structures publiques : établissements de la petite enfance, écoles primaires ou collèges. Ce sont donc plus de 34.000 professionnels qui s?occupent chaque jour de ces enfants, parfois même en horaires décalés. Je pense là à certaines structures innovantes qui tentent de s?adapter au rythme contraint des familles. Cet accueil large des enfants à Paris sur leurs différents temps - scolaire, périscolaire, extrascolaire et temps des vacances scolaires - est d?autant plus important, parfois même vital pour certains et certaines, que beaucoup de familles vivent dans de très petites surfaces, n?ont pas un accès libre et régulier à des espaces verts, et que beaucoup d?entre elles n?ont pas de solutions de garde adaptées.

Or, la loi de 2013 nous donne un outil de dialogue et de travail entre les différents partenaires puisqu?elle institue le projet éducatif de territoire. Ce projet met autour de la table l?ensemble de celles et ceux qui agissent au quotidien pour l?éducation d?un territoire donné : Rectorat, Préfecture, C.A.F., Ville.

J?en profite pour remercier l?ensemble des élus de la 6e Commission, les équipes de la DASCO, Patrick BLOCHE et son cabinet, pour les échanges riches que nous avons eus à ce sujet. Je sais que nous partageons de nombreuses analyses en la matière, notamment avec Maya AKKARI et Emmanuel COBLENCE. Elaborer un P.E.D.T. en quelques mois, alors que l?année scolaire 2020-2021 peut être considérée "a minima" comme ayant été chaotique, relève de l?exploit. Un exploit que les écologistes saluent bien volontiers, mais qui n?endort pas notre vigilance. La méthode d?élaboration du P.E.D.T. a voulu suivre la dynamique de la réforme de la territorialisation, avec des discussions au niveau des arrondissements. Malheureusement, ces discussions n?ont pas partout été conduites avec autant d?attention et d?ouverture que ce que nous aurions souhaité.

Le P.E.D.T. doit être notre boussole pour les prochaines années. A nous de nous en saisir, tant pour son pilotage en arrondissements, que pour des points d?étapes dans ce Conseil, puisque nous revient la responsabilité d?une politique éducative harmonisée sur l?ensemble du territoire parisien. Les deux premiers P.E.D.T. de la Ville de Paris étaient conçus sur des périodes triennales. Pour plus d?efficacité, nous avons décidé d?en élargir la durée à cinq ans. Cette forme de quinquennat éducatif devrait nous laisser suffisamment de temps pour nous l?approprier et, très important, pour nous donner également le temps de l?évaluer.

Ce P.E.D.T. a également élargi son champ de réflexion et d?action aux enfants de 0 à 3 ans. L?importance de l?éducation des enfants dans leurs premières années n?est plus à démontrer, et la question de l?articulation, de la fluidité et de la continuité des parcours éducatifs est essentielle. C?est d'ailleurs le premier axe stratégique de ce P.E.D.T.

Le deuxième axe vise à favoriser l?égalité et la réussite éducative de tous les enfants et adolescents. C?est à travers cet axe que nous développons le principe de mixité, que ce soit dans les structures d?accueil de la petite enfance, dans les écoles ou les collèges, ou encore à l?occasion des T.A.P. dans les centres de loisirs ou à l?occasion des vacances scolaires. Mixité garçons filles, bien sûr, mais aussi mixité scolaire et sociale à tous les niveaux. La mixité est ce principe qui nous tient à c?ur. C?est un impératif pour respecter nos valeurs et les principes républicains, chers à l?ensemble des élus, mais il est aussi intéressant, sans sombrer dans l?utilitarisme, de noter que la mixité est une condition nécessaire à l?amélioration des performances scolaires des enfants. Ce qui n?est pas toujours évident à faire entendre dans un pays de tradition aussi élitiste que le nôtre.

Rappelons à ce sujet que notre académie est une académie où l?on réussit bien. Mais si l?on rapporte nos résultats aux origines sociales, force est de constater que d?autres territoires arrivent à faire mieux réussir leurs enfants, notamment ceux dont les familles sont les plus éloignées de la culture scolaire. Des progrès ont été réalisés en la matière. Les expériences de collèges multisecteurs dans les 18e et 19e arrondissements nous ont montré que c?est possible.

J?en profite, enfin, pour saluer les travaux de l?Observatoire parisien de la mixité sociale et de la réussite éducative, qui constituent un outil précieux.

Un autre axe de ce P.E.D.T. est relatif à l?amélioration de la santé et du bien-être des enfants. Cette orientation prend tout son sens avec l?année scolaire que nous avons vécue, si perturbée par l?épidémie. Là aussi, la Ville agit, prévient et considère l?importance de l?architecture et de l?environnement sur le bien-être des enfants. Notre "cours oasis", notre lutte contre les perturbateurs endocriniens ou encore l?investissement prioritairement fléché vers des bâtiments scolaires normés H.Q.E., sont autant de preuves de notre ambition en la matière.

Enfin, la santé mentale des enfants est une préoccupation importante pour nous. La Ville soutient, par exemple, de nombreux points d?écoute et associations qui prennent en charge les enfants. Le Conseil parisien de la jeunesse et la M.I.E. agissent également en la matière. C?est une véritable continuité des dispositifs que la Ville encourage. Je sais la vigilance d?Anne SOUYRIS à ce sujet.

Mes chers collègues, ce P.E.D.T. définit sept axes stratégiques qui se déclinent en actions très concrètes. Il nous appartiendra d?en assurer un suivi exigeant à tous les échelons, voire à continuer de l?améliorer. Mais il appartiendra à mon collègue Sylvain RAIFAUD de vous faire partager quelques idées à ce sujet.

Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci.

Je donne maintenant la parole à Mme Carine PETIT.

Non ?

Madame MAQUOI, pour le groupe "Génération.s".

Mme Nathalie MAQUOI. - Merci, Madame la Maire.

Chers collègues, avoir un document partagé avec toutes celles et ceux qui font l?école à Paris est essentiel. Il démontre l?importance de l?éducation dans le projet que nous portons. Les politiques éducatives sont l?un des principaux outils pour réduire les inégalités. Les élus "Génération.s" y sont particulièrement attentifs, car nous pensons que la transition écologique s?accompagne d?une transformation profonde de l?école vers une école de la coopération. Cette transformation profonde sera possible en embarquant tous les acteurs et actrices, en premier lieu celles et ceux qui font vivre l?école au quotidien : les enseignants, les directeurs et directrices d?écoles, les R.E.V., les animateurs et animatrices, les cantinières.

A toutes et tous, nous leur disons un immense merci pour leur engagement, particulièrement éprouvant depuis un an et demi. Subir des protocoles parfois contradictoires transmis du jour au lendemain, inventer des pratiques nouvelles pour accueillir les élèves dans les contraintes imposées par l?épidémie, prendre soin des corps et des imaginaires, rassurer les familles, être parfois malade soi-même, à vous, acteurs et actrices du quotidien de l?école, vous avez juste été incroyables.

La Ville de Paris dispose de nombreux atouts pour mettre en ?uvre son plan éducatif de territoire. Une organisation administrative déconcentrée, qui permet de répondre aux particularités locales. Une capacité d?ingénierie de haut niveau. Merci aux services de la Ville. Un R.E.V. ou une R.E.V. permanente dans chaque école élémentaire et maternelle. Des directions d?écoles qui sont déchargées jusqu?à cinq classes et sont logées. Des gardiens qui assurent l?accueil dans chaque école, ce qui est chronophage. Des professeurs de la Ville de Paris. C?est une exception nationale. Des moyens conséquents de financement des activités. La gratuité des T.A.P.

Bien sûr, il y a quelques sujets devant nous qui sont à améliorer. Une organisation des services centraux municipaux, qui sont encore en silo et permettent parfois moins de fluidité pour la mise en ?uvre des projets quand ceux-ci mobilisent plusieurs thématiques. Une absence de temps commun dédié pour que les personnels périscolaires et scolaires puissent travailler. L?embolisation des processus de travail lors de la crise sanitaire Covid. On voit qu?elle peut encore se prolonger. Des difficultés sociales importantes pour de nombreuses familles, accrues par la tension très forte sur le logement à Paris et par les conséquences de la crise sanitaire. Des collèges publics qui sont soumis à un évitement scolaire important en direction des établissements privés et véhiculent une image plus négative que la réalité.

Parce qu?il nous semble que nous sommes à un moment où nous avons le plus besoin de partager et de faire ensemble, nous avons initié une démarche approfondie à l?occasion de l?élaboration du P.E.D.T. dans le 14e arrondissement. Merci à Carine PETIT, la maire, à Amine BOUABBAS, le premier adjoint, d?avoir initié une démarche originale à l?échelle de l?arrondissement, essentielle dans cette période où nous avons toutes et tous besoin de retrouver du sens. D'ailleurs, on aurait aimé que ce projet de délibération soit présenté en arrondissement vu son importance.

Pendant 4 mois, accompagnée par "Territoires éducatifs", une concertation a été mise en place dans le 14e arrondissement et a mis en mouvement plus de 150 participantes et participants par le biais d?entretiens, de visites de terrains, d?ateliers thématiques, d?ateliers d?enfants, de plénières, autour de 6 parcours aboutissant à 45 objectifs opérationnels et 73 actions. La mise en ?uvre de ce plan sera suivie par un Copil, qui se réunira une fois par trimestre. La communauté éducative se réunira en plénière une fois par an pour faire un point d?étape.

Bien sûr, en 5 minutes, impossible de faire la synthèse de 4 mois d?échanges. Peut-être mettre en valeur quelques points. L?idée, dans le 14e arrondissement, est donc de rendre plus fluides les transitions entre les grandes étapes éducatives de l?enfant, par exemple, entre la crèche et la maternelle, ou encore entre l?école et le collège, en s?inspirant des logiques de coopération impulsées en R.E.P.

Au moment du passage au collège, les collégiens et collégiennes ne bénéficient plus ou beaucoup moins de loisirs éducatifs au sein de l?établissement. Je voudrais mettre ici en valeur l?exception notable de François-Villon. Le dispositif "Toutes et tous au collège", mis en place en 2019, permet l?accueil d?une quarantaine de collégiens et collégiennes de François-Villon et d?Alberto-Giacometti durant les vacances scolaires. Il démontre qu?il est possible d?organiser des accueils de loisirs qui intéressent fortement les jeunes dans un collège, à condition, bien sûr, que le programme soit attractif, et de mélanger les élèves de deux établissements différents, parfois rivaux dans le quartier.

Se coordonner sur les temps de l?enfant et travailler la complémentarité des rôles est un autre axe. Pour bien définir le rôle de chacun, il faut des temps d?échange et de coordination. Le principal écueil est qu?il est difficile de trouver des temps communs à des personnels qui sont devant les élèves à des moments différents. Cela nécessiterait de remplacer tous les personnels ou de leur payer des heures complémentaires supplémentaires.

Mieux définir la place des parents : les représentants des parents d?élèves sont demandeurs, d?ailleurs. Il s?agit pour eux d?être mieux informés, de participer à des temps de décision de projets et d?école. C?est donc bien autour des projets que la confiance peut s?inscrire durablement dans le respect des prérogatives de chacun.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci, Madame MAQUOI.

La parole est maintenant à M. Vincent BALADI, du groupe Changer Paris.

M. Vincent BALADI. - Madame la Maire, chers collègues, avec ce projet de délibération, nous sommes appelés à voter pour le projet éducatif de territoire 2021-2026, que nous voterons, j?imagine bien, à l?unanimité.

Je me réjouis de cette unité lorsqu?il s?agit de l?éducation de nos enfants, sujet qui doit nécessairement nous rassembler, car ils sont notre avenir commun. Cette unanimité, nous l?avons d?ailleurs presque trouvée face à la réforme déplorablement menée par le Gouvernement de la plateforme Affelnet - je rappelle que c?est pour les v?ux d?affectation des 12.000 collégiens parisiens vers les lycées - et le flou total dans lequel les familles parisiennes sont plongées.

Les maires ou parlementaires de notre groupe, comme Jeanne d?HAUTESERRE, Rachida DATI, Catherine DUMAS, Philippe GOUJON, Geoffroy BOULARD ou encore Brigitte KUSTER, ont saisi le Rectorat à ce sujet. Nous sommes aussi régulièrement intervenus sur ce sujet à ce Conseil, notamment notre collègue Inès de RAGUENEL, et nous avons aussi adopté plusieurs v?ux, comme celui de Valérie MONTANDON pour demander une meilleure communication du Rectorat, un report de cette réforme, une coordination pour garantir une meilleure information des collégiens et des familles, ainsi qu?une réflexion sur le système d?affectation dans les lycées pour éviter de nouveaux dysfonctionnements, comme des "bugs", et l?impossibilité de saisir certains lycées sur la plateforme.

Le Gouvernement ne nous a malheureusement pas entendus, comme il n?a pas entendu les familles et associations de parents d?élèves. Pourtant, un certain nombre de craintes exprimées parmi la très grande majorité des élus parisiens de cette Assemblée se sont avérées justifiées. Depuis deux semaines - comme tous mes collègues de ces bancs, j?imagine - nous sommes assaillis de demandes de familles déboussolées qui voient leurs enfants affectés à un lycée qu?ils n?avaient pas du tout positionné comme choix, ou même pire, sans aucune affectation à ce jour. Dans bon nombre d?arrondissements, comme dans Paris Centre, les 5e, 7e, 8e, 12e, 15e et 17e arrondissements, plusieurs centaines d?élèves n?ont toujours pas d?affectation dans l?attente du deuxième tour. A titre d?exemple, dans le 8e arrondissement, une quarantaine d?élèves n?ont pas d?affectation. A Chaptal, la quasi-totalité des élèves de troisième n?ont pas pu être affectés dans leur propre lycée, forcés, pour bon nombre d?entre eux, de s?éloigner considérablement de leur domicile.

Pourtant, le Gouvernement avait présenté cette réforme comme la possibilité de donner les mêmes chances à tous les bons élèves d?accéder aux bons établissements. Dans la réalité, cela se traduit concrètement par un malus pour les élèves de certains collèges. Le côté expérimental de cette réforme risque de compromettre leurs chances d?avenir, avec une orientation non choisie, comme pour Parcoursup pour l?enseignement supérieur, autre réforme ratée du Gouvernement.

Le principe méritocratique, intimement lié à l?esprit républicain, n?est pas non plus un critère de sélection, il me semble. Comment va-t-on expliquer aux élèves qu?il faut travailler à l?école, alors qu?avec 18 de moyenne, les collégiens qui visaient de bons établissements n?ont reçu à ce jour aucune affectation en lycée ? Les familles n?ont pas été écoutées par le Gouvernement. Aujourd?hui, elles sont abandonnées face aux échecs d?une réforme malmenée par un Ministère de l?Education nationale qui n?a pas lésiné à faire la sourde oreille. Gouvernement qui va devoir, je pense, une fois de plus, faire marche arrière tôt ou tard vers la voie de la raison.

Aussi, je profite de ce plan pour rappeler ici, au nom du groupe Changer Paris, notre attachement à la méritocratie, notre soutien aux élèves parisiens et à leurs familles, pour leur dire que nous serons à leurs côtés pour leur garantir que de tels écueils ne se reproduisent plus.

Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci, Monsieur BALADI.

La parole est maintenant à M. Sylvain RAIFAUD, pour le groupe Ecologiste de Paris.

M. Sylvain RAIFAUD. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers collègues, je ne vais pas reprendre les excellents propos de Raphaëlle RÉMY-LELEU concernant la démarche d?élaboration du P.E.D.T., auxquels je m?associe.

Je voudrais néanmoins insister sur la dimension locale de l?application de ce document et remercier Alexandra CORDEBARD d?avoir organisé un débat à ce sujet dans le cadre du Conseil du 10e arrondissement. On aurait pu imaginer une démarche d?élaboration plus complète, comme cela a été décrit à l?instant à propos du 14e arrondissement, associant plus étroitement les parents et, pourquoi pas, les enfants eux-mêmes. Je vous rappelle qu?à chaque mariage que l?on célèbre, nous sommes, nous, élus, tenus de lire l?article 371-1 du Code civil, qui dit que l?enfant est associé aux décisions qui le concernent selon son âge et son degré de maturité.

Ce document d?orientation, le P.E.D.T., détermine le cadre dans lequel les équipes d?animation et les associations vont pouvoir proposer des projets pour obtenir programmations et financements. Ce document revêt une importance particulière dans le contexte actuel. Mon fils cadet passe en CM1. Il a appris, en maternelle, à se cacher en cas d?attaque terroriste. Ces années de CE1 et de CE2 ont été amputées par les confinements liés au coronavirus. Il a acquis, comme tous les enfants autour de lui, la conscience que des décisions importantes vont incomber à sa génération pour adapter la vie humaine au changement climatique. Il est un peu angoissé quand on en parle. Quelles perspectives donner aux enfants de cette génération ?

Nous avons été élus sur le mandat de préparer la Ville au changement climatique. Nous avons l?impératif politique de préparer la résilience face à ce bouleversement, mais aussi aux inévitables troubles sociétaux qui vont accompagner ce changement. Pour cela, la sensibilisation aux enjeux du développement durable ne suffira pas. Nous devons soutenir l?émancipation et l?autonomie de nos enfants. La notion d?émancipation est centrale dans l?éducation populaire qu?il s?agit de donner aux enfants, les outils et savoir-faire très concrets qui leur permettront de lutter contre toutes les formes d?aliénation, au premier rang desquelles le consumérisme, les addictions et les diverses propagandes. Il faut outiller les enfants pour qu?ils puissent s?affranchir des déterminismes sociaux, familiaux ou encore sociétaux. Il faut leur donner le plus grand pouvoir possible d?agir, individuel mais aussi collectif.

Pour cela, je voulais attirer particulièrement votre attention sur différents champs. Les compétences techniques sont utiles, sinon essentielles à l?autonomie dans une société technicienne. Sans oublier, bien sûr et surtout, la compétence manuelle. Dominer l?outil, et particulièrement l?ordinateur, est important pour ne pas être dominé par lui. Dans le même temps, nous devons permettre aux enfants de bénéficier de l?accès infini à la connaissance que représente Internet. Nous devons leur faire prendre conscience des mécanismes de captation de l?attention et de l?addiction qui sont à l??uvre. L?éducation aux médias, des bases de philosophie, les notions des biais cognitifs et d?argumentaires fallacieux sont indispensables à la formation d?un esprit critique, sans lequel les enfants que nous éduquons ne sauraient être libres.

La culture scientifique est devenue un incontournable, comme nous l?avons vu sur le fait médical au cours de la pandémie, et comme nous le voyons régulièrement dans les débats, notamment sur les thèmes liés à l?écologie. La coopération et l?intelligence collective s?apprennent par la pratique et la menée de projets collectifs. Prendre la parole en public, soutenir une argumentation, faire circuler la parole, entendre les plus timides, qui ne sont pas forcément les plus sots, rechercher la synthèse, tout cela s?enseigne, s?apprend et se pratique. Les jeunes générations ont d?ailleurs de plus en plus d?appétit sur le sujet.

La démocratie s?apprend. L?actualité nous commande d?en donner les moyens. Pour cela, nous avons proposé qu?une part significative des temps d?activités périscolaires et des programmes des centres d?animation soit consacrée à des activités ayant pour finalité de développer la culture de la participation, de la délibération et de la décision collective chez les enfants et les adolescents. C?est pourquoi nous proposons aussi qu?une attention particulière puisse être apportée dans le cadre de l?évaluation continue qu?il est prévu de faire du P.E.D.T., au fait de favoriser l?émancipation de tous les enfants, et de leur permettre de construire une autonomie individuelle et collective dans un monde technique complexe et changeant. Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci, Monsieur RAIFAUD.

La parole est maintenant à Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Sur ce projet de délibération, je voudrais à mon tour, comme a pu le faire précédemment, je crois que c?était Barbara GOMES pour le groupe Communiste et Citoyen, il me semble. Elle était intervenue sur le sujet. Parce que je me retrouvais bien dans ses propos, qui sont que l?on a des gouvernements successifs qui ont voulu territorialiser l?école. Il est important de ne jamais oublier que tout républicain se doit d?être attaché à l?école de la République, qui se doit d?être une et indivisible, et garante, sur l?ensemble du territoire de la République, des conditions de la réussite et de la formation de l?esprit critique du citoyen.

Or, on assiste bien souvent à une logique de transfert de compétences aux collectivités locales, d?ailleurs pas accompagnée de moyens, et qui, du coup, peuvent mettre en place des inégalités de territoires, qui peuvent être d?autant plus aggravées par les baisses de dotations. Néanmoins, une fois que l?on a dit cela sur ces principes, qui ont par ailleurs alimenté beaucoup de nos débats et de nos désaccords lors des débats sur les rythmes éducatifs, on a aussi une deuxième difficulté. Comment faire travailler de nombreux acteurs différents, ce qui est toujours plus riche localement, sans pour autant organiser de confusion entre les temps scolaires et périscolaires ?

Cette question et ce sujet doivent toujours être présents. Parce que si des temps périscolaires peuvent contribuer à l?éducation, à l?éveil, à l?émancipation - j?ai entendu dans l?intervention de notre collègue RAIFAUD, qui parlait aussi de la formation à la participation ; certes, vous avez des temps hors école qui peuvent y contribuer - pourtant, on a aussi une tâche, qui est éminemment celle de l?école de la République, la formation du libre arbitre et du citoyen républicain. Normalement, cela ne se conçoit pas sans qu?il ne participe pas. Pour autant, il y a tout un champ, une fois que l?on a dit cela, de réflexion sur la pédagogie qui permet d?y aller.

Attention à faire en sorte de bien distinguer ce qui peut relever d?un travail entre différents acteurs pour des projets en commun et, dans le même temps, de respecter les missions des différentes institutions, ce que doit faire l?école et quel peut être le rôle complémentaire d?autres cadres et partenaires.

Une fois que l?on a dit cela, j?ai une question très naïve à vous poser. Est-ce que le P.E.D.T., qui est dans notre DS, a été élaboré en partant des projets de territoire de chaque arrondissement ? Est-ce que l?on est parti vraiment du local, et donc, de chaque arrondissement, des réflexions entre les différents acteurs pour nourrir un projet parisien ? Ou est-ce que l?on a eu deux travaux en parallèle, celui à l?échelle de tout Paris et celui au niveau des arrondissements ? Car il me semble que, là aussi, il devrait y avoir une réflexion. N?oublions pas que l?Académie de Paris et Paris, qu?est-ce qui marque l?école à Paris ? Ce sont les disparitions des établissements scolaires et les très grandes inégalités scolaires. Ce sont des inégalités matérielles.

Je continue à vous alerter sur les problèmes d?eau qui coule dans les écoles. Des problèmes de travaux. Hélas, dans les budgets successifs de la Ville de Paris, les moyens alloués aux travaux dans les écoles ont connu une forte diminution. Je suis particulièrement inquiète de l?absence de programmes d?investissement de mandature, qui font que l?on n?a pas de visée, de planification de ces travaux dans les écoles, alors que c?est urgent. J?alerte aussi sur le fait que les acteurs de l?Education nationale sont très inquiets sur la diminution très forte des ateliers bleus et de leur contribution à ce P.E.D.T. Je vous alerte aussi sur la situation des professeurs de la Ville de Paris. Certes, c?est une spécificité parisienne dont on doit être fier, mais il n?empêche que cela fait des années qu?ils "râlent" à juste titre et revendiquent de bénéficier des mêmes droits que leurs collègues enseignants, et donc, des accès aux mêmes primes, aux mêmes situations de statut. Toutes ces inégalités s?ajoutent aux inégalités scolaires.

Je voudrais faire aussi une parenthèse sur une situation très récente, très problématique à Paris. Je terminerai sur ce point. Je voudrais penser à la trentaine de familles du lycée Maurice-Ravel qui est concernée par une décision hallucinante de la part du Rectorat, qui a été de décréter que les élèves de seconde, qui n?avaient rien demandé en termes de changement d?établissement, devaient atterrir dans d?autres lycées en première. Par ailleurs, je voudrais remercier le maire du 20e arrondissement, qui a été extrêmement réactif avec la F.C.P.E. pour intervenir auprès du Rectorat. Mais, pour l?instant, la situation n?évolue pas.

Je terminerai pour dire : un P.E.D.T., c?est bien, mais il faut que la Mairie assume toutes ses compétences en termes de moyens?

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Il faut conclure, Madame SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Et qu?elle assume ses rapports de force quand le Rectorat trahit les siennes.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci.

La parole est maintenant à Mme Béatrice LECOUTURIER, pour le groupe MoDem, Démocrates et Ecologistes.

Mme Béatrice LECOUTURIER. - Merci, Madame la Maire.

Madame la Maire, mes chers collègues, la crise sanitaire a fait la démonstration de la nécessité de travailler à une complémentarité des acteurs éducatifs et un besoin de projets éducatifs de territoire ambitieux. Le renouvellement du P.E.D.T. à Paris est l?occasion d?une réflexion collective pour construire les objectifs communs à tous les temps de l?enfant, et des enfants particulièrement malmenés durant cette crise qui méritent d?avoir une politique ambitieuse scolaire, périscolaire et extrascolaire.

C?est bien l?ensemble de la communauté éducative qui doit se mettre autour de la table pour penser à cette complémentarité. Rendre cohérente cette complémentarité est tout l?objet de ce P.E.D.T. Chacun dans son domaine apportera à l?enfant des éléments qui lui permettront de se construire et ainsi, de devenir un citoyen ouvert sur le monde. Animateurs, enseignants, R.E.V., parents, tous doivent trouver leur place en harmonie, chacun à leur place mais dépendant étroitement l?un de l?autre.

Ce troisième P.E.D.T. permet de prendre des mesures avec le recul que vous n?aviez pas au départ, où une précipitation dans la mise en place des rythmes scolaires avait jeté une ombre sur la crédibilité de ces temps périscolaires. Au bout de 6 ans, les choses se sont malgré tout améliorées, avec les ajustements qui étaient indispensables pour faire fonctionner correctement ce changement d?organisation dans la journée de l?enfant. Je pense au recrutement et à la formation des animateurs, à l?articulation entre animateurs, R.E.V. et équipe enseignante.

Cependant, dans un esprit de construire toujours plus de réussite scolaire, nous insistons sur la qualité encore trop inégale entre les ateliers proposés aux enfants. L?exigence et l?excellence doivent être les clés de ces ateliers pour les faire progresser vers la connaissance hors périmètre scolaire. Or, même si les choses se sont améliorées depuis l?origine, beaucoup de progrès restent encore à faire, à réaliser dans le choix des associations qui interviennent dans les classes. Cette ambition doit être encore plus grande dans les quartiers populaires pour que ces enfants aient accès à une qualité des activités extrascolaires pour les ouvrir au monde et leur donner cette curiosité culturelle, artistique ou sportive, à laquelle ils n?ont pas toujours accès dans leur propre famille.

S?il est nécessaire que les différents acteurs travaillent ensemble, il est tout aussi important que les familles soient impliquées. Or, trop souvent, les familles ne se sentent pas consultées directement. Développer la place et le rôle des familles fait partie des sept axes stratégiques de ce P.E.D.T. Donc, organiser une grande consultation à travers les conseils d?école, le c?ur même de la vie de leur enfant, serait à notre avis le meilleur canal pour associer les familles. Or, vous avez toujours refusé de consulter les parents sur les grandes mesures comme sur les rythmes scolaires.

Il faut créer des consensus, établir une culture partagée, développer l?interconnaissance des acteurs. Tout cela nécessite du temps et ne se décrète pas. A la lecture de ce P.E.D.T., il semble que vous en ayez pris toute la mesure, avec une spécificité des plans d?action selon les arrondissements. C?est une bonne chose. Mais nous resterons vigilants quant à leur application pratique.

Je terminerai, comme j?ai commencé, sur l?impact de la crise sanitaire sur nos enfants. Plus que jamais, les politiques éducatives de notre Ville doivent être orientées vers un seul acteur : celui de l?enfant et de sa réussite. Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci, Madame.

Pour répondre, je donne la parole à M. Patrick BLOCHE.

M. Patrick BLOCHE, adjoint. - Merci à toutes et à tous.

C?est bien, et je vous remercie de vous être inscrits sur ce projet de délibération DASCO 83, puisque c?est le projet éducatif de territoire qui va nous donner une vision des enjeux éducatifs à Paris pour les 5 ans à venir, jusqu?en 2026. Le sujet en valait la peine. Je vous remercie toutes et tous pour vos contributions qui ont montré l?importance que vous portiez au P.E.D.T. Vous avez examiné de manière approfondie ce document. Pour beaucoup d?entre vous, vous avez été engagés au niveau des arrondissements dans son élaboration. Vous avez dit tant de choses justes que, du coup, mon propos sera d?autant plus bref.

De fait, nous avons effectivement un nouveau P.E.D.T. C?est le troisième, puisque le premier P.E.D.T. était né de la loi de refondation de l?école de la République de 2013. Le premier changement, ce n?est pas 3 ans, mais 5 ans, ce qui donne la possibilité de s?inscrire dans la durée, de pouvoir l?évaluer quant à sa mise en ?uvre régulièrement. Cela va de soi. Comme toujours, il faut un certain temps pour se l?approprier, parce que l?on veut que ce soit vraiment un outil partagé, opérationnel et concret. De ce fait, l?engagement de la communauté éducative dans ce document - communauté éducative au sens large - est un élément déterminant.

Second changement, au-delà du passage de 3 à 5 ans, c?est le fait d?avoir voulu, dans son élaboration, territorialiser le P.E.D.T. Je rassure Danielle SIMONNET, ou Barbara GOMES, je crois. Il ne s?agit pas de démembrer l?Education nationale et faire qu?il y ait 17 éducations différentes parce qu?il y aurait 17 arrondissements. Mais, l?exemple du 14e arrondissement - j?en connais d?autres - montre ce qu?a pu être l?engagement des élus, des acteurs liés de près ou de loin à l?éducation. Puis, nous avons lancé une consultation sur Internet qui a montré l?intérêt de nos concitoyennes et de nos concitoyens, notamment des familles parisiennes, autour des 7 axes stratégiques qui structurent le P.E.D.T.

C?est ainsi que 30 actions parisiennes ont été définies. Pour que ce P.E.D.T. soit très concret, pour que ce ne soit pas que des mots, mais des actes, nous avons à l?arrivée, compte tenu de l?investissement des arrondissements, 502 fiches actions, qui sont autant d?actes concrets qui permettront la mise en ?uvre dans tous les domaines de ce P.E.D.T., prenant en compte aussi bien l?engagement des jeunes que la solidarité, que l?inclusion, et, bien sûr, l?ambition écologique qui est très présente dans ce P.E.D.T.

Pour faire plaisir à la présidente MAQUOI - elle le sait d?ailleurs - le P.E.D.T. englobe le parcours d?éducation artistique et culturelle. Il y a donc aussi cette dimension à laquelle elle est attachée et qui vaudra, bien sûr, un travail passionnant de la Mission d?Information et d?Evaluation dont elle a pris, de façon fort heureuse, l?initiative.

Troisième élément tout à fait majeur, nous avons voulu vraiment nous inscrire dans une idée de "continuum" éducatif, donc de 0 à 16 ans, c?est-à-dire de l?entrée en crèche jusqu?à la sortie du collège, avec l?enjeu des passerelles. Passerelles de crèche en maternelle, de maternelle en élémentaire, d?élémentaire en collège. C?est la raison pour laquelle, pour la première fois, le P.E.D.T. s?adressera aux tout-petits, aux 0-3 ans. De fait, dans ce P.E.D.T., ce n?est pas seulement la DASCO, mais aussi la DFPE qui s?est trouvée pleinement engagée dans l?élaboration et, bien sûr, sera engagée dans le suivi de ce document, via les circonscriptions d?affaires scolaires et de la petite enfance. Donc, vraiment merci pour vos interventions.

J?ai cru comprendre que, dans le 14e arrondissement, il y avait eu une communication au conseil d?arrondissement. Je ne peux qu?encourager chaque maire d?arrondissement à inscrire à l?ordre du jour de la séance de rentrée de leur conseil d?arrondissement, une communication - nous, c?est une communication ; il n?y aura pas de vote - pour permettre, au niveau des arrondissements, une appropriation de ce document. En tout cas, merci à toutes et tous, par votre débat, d?avoir montré toute l?importance de ce document de référence qui vaudra pour les 5 années à venir.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Merci.

Il y a bien un vote, Monsieur BLOCHE ? DASCO 83.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, président. - Je croyais que c?était qu?une communication et qu?il n?y avait pas de vote. Mais, s?il s?agit de voter, votons.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Il est inscrit qu?il y avait un vote.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, président. - Ecoutez, votons pour ne pas avoir de regret.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, présidente. - Votons, votons.

Je mets aux voix, à main levée, le projet de délibération DASCO 83.

Qui est pour ? Contre ? Abstentions ? Le projet de délibération est adopté à l'unanimité. (2021, DASCO 83).

 

Juillet 2021
Débat
Conseil municipal
retour Retour