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19 - 2000, DVLR 35 - Subvention à l'association "Commune libre des Halles de Paris", 52, rue de l'Arbre-Sec (1er). - Montant : 4.500 F


M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DVLR 35 relatif l'attribution d'une subvention � l'association "Commune libre des Halles de Paris".
La parole est M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Monsieur le Maire, vous nous demandez de voter une subvention � l'association "Commune libre des Halles de Paris". Si une telle demande de subvention entrait dans le cadre normal des demandes de subvention, elle serait certainement accept�e, mais tel n'est pas le cas.
De quoi s'agit-il ?
Il s'agit d'une subvention sur les fonds du Maire. Or, vous nous dites que par d�lib�ration du Conseil de Paris du 20 janvier 1996, l'utilisation des sommes provenant des diverses lib�ralit�s, produits des qu�tes et dons spontan�s, recueillis en mairie d'arrondissement sont commun�ment d�nomm�s fonds du Maire. Ces sommes collect�es � cette occasion doivent �tre utilis�es pour l'octroi de subventions � des oeuvres de bienfaisance de l'arrondissement o� elles ont �t� encaiss�es.
Or, la "Commune libre des Halles de Paris" n'est pas et de loin une oeuvre de bienfaisance. C'est une organisation qui fait une � deux fois par an des manifestations festives o� le Maire de la "Commune libre des Halles de Paris" et par ailleurs conseiller d'arrondissement de votre majorit�, re�oit le Maire et les adjoints de votre majorit� du 1er arrondissement.
Je ne vois pas l� d'oeuvre de bienfaisance � moins que vous n'anticipiez un prochain scrutin !
Cela dit, une petite subvention que le Maire du 1er arrondissement accorde � de fid�les amis qui ne manqueront pas d'organiser quelques festivit�s pendant la prochaine campagne �lectorale.
Cette association "Commune libre des Halles de Paris", fort ancienne, n'a jamais demand� une subvention. Elle n'en a jamais eu besoin sauf cette ann�e, comme par hasard !
Il faut �tre en plus du 1er arrondissement pour se voir ce m�me jour accorder une subvention, une aum�ne j'allais dire, de 4.000 F � la soupe Saint-Eustache et 4.500 F � une association qui fait une grande boum dans un endroit clos et surveill� par la police sous la justification �hont�e d'entraide au profit des habitants du 1er.
Vous nous donnez de plus une situation financi�re assez farfelue, d'un exercice qui va du 16 juin 1996 au 11 novembre 1998, avec un solde cr�diteur alors que le pr�visionnel de 1999 est lui d�biteur.
Monsieur le Maire, si cette demande de subvention avait �t� dans le cadre normal des subventions aux associations de commer�ants, nous pourrions comprendre mais dans le cadre des fonds du Maire, ce n'est pas acceptable. Nous voterons contre cette subvention.
Je vous remercie.
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. LEGARET pour r�pondre.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Je serai bref, je r�pondrai que M. LE GARREC vient une fois de plus d'enfreindre un certain nombre de r�gles �l�mentaires, mais c'est une habitude chez lui.
La premi�re est que, sauf erreur de ma part, les fonds du Maire ne font pas habituellement l'objet de d�bat en s�ance. Il y aurait fort � dire sur la mani�re dont tous les maires d'arrondissement font usage de ces fonds des Maires.
Jusqu'� pr�sent, d'un commun accord, il n'a pas �t� jug� souhaitable d'ouvrir ce d�bat, mais puisque vous l'avez fait, Monsieur LE GARREC, je puis vous dire que nous saurons nous en rappeler et retourner la politesse aux maires de gauche lorsqu'ils nous pr�senteront des subventions dont la justification est souvent tr�s originale sur les fonds des maires.
Je vous remercie donc d'une certaine mani�re de nous avoir d�livr� de ce tabou !
Deuxi�me point : je vous remercie tr�s sinc�rement de tout ce que vous avez dit pour critiquer l'association. C'est votre droit le plus strict. Je tiens � le dire, pour l'information des membres du Conseil de Paris, cette association organise plusieurs fois par an un certain nombre de grandes manifestations festives. Il para�t qu'il faut faire la f�te... on dit toujours qu'il en manque... M. LE GARREC le dit lui-m�me dans ses publications locales mais lorsqu'il en trouve, il les fustige.
Je crois pouvoir dire que lors de ces diff�rentes manifestations, on voit tous les habitants du quartier venir, quelle que soit leur condition. C'est un grand rassemblement de tous les gens des Halles et je trouve que tout cela a un caract�re social affirm�.
Je vous r�p�te, Monsieur LE GARREC, que je vous suis tr�s reconnaissant de tout ce que vous avez prononc� ce soir. Et puisque vos propos sont reproduits au B.M.O., et sont publics, sachez que je saurai largement en faire usage dans le 1er arrondissement.
Je vous remercie.
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci, mon cher coll�gue.
(M. Manuel DIAZ, adjoint, remplace M. Michel BULT�, adjoint, au fauteuil de la pr�sidence).
M. Manuel DIAZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVLR 35.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, DVLR 35).

Mars 2000
Débat
Conseil municipal
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