retour Retour

109 - QOC 2000-199 Question de Mme Martine BILLARD, élue "Les Verts", à M. le Maire de Paris sur le collège Georges-Rouault (19e) ravagé par la tempête du 26 décembre 1999


Libell� de la question :
"Le coll�ge Georges-Rouault, 3, rue du Noyer-Durant (19e), entr� en Z.E.P. en janvier 1999, a �t� ravag� par la temp�te du 26 d�cembre : sa toiture a �t� arrach�e ainsi que celle de la maternelle du groupe scolaire.
En cons�quence, les classes ont �t� dispers�es entre le lyc�e Paul-Val�ry et le coll�ge Vincent-d'Indy (12e) et, pour la classe d'accueil, au coll�ge Henri-Bergson (19e). Une partie des cours d'�ducation physique et sportive a lieu dans le 19e arrondissement. Les �l�ves sont transf�r�s depuis l'�tablissement d'origine vers les �tablissements d'accueil par des navettes lou�es � la R.A.T.P. La rentr�e a eu lieu le 6 janvier et, � ce moment, repr�sentants du Rectorat et de la Ville avaient assur� que tout serait trait� avec un crit�re d'urgence. Mais d�s le 29 septembre, M. REINA laissait entendre que le coll�ge ne r�int�grerait certainement pas les locaux avant septembre 2000, voire janvier 2001.
Plus de 2 mois apr�s, outre le fait que la situation p�dagogique se d�grade inexorablement, rien ne semble fait en ce qui concerne la reconstruction du b�timent. Il a fallu 2 mois avant que l'H�tel-de-Ville organise une r�union d'information (suite � la demande de la F.C.P.E. d�pos�e fin d�cembre) r�unissant repr�sentants des parents, repr�sentants du Rectorat et de l'H�tel-de-Ville et les personnels de direction des �tablissements concern�s, pour apprendre que tous les �tablissements, sauf le coll�ge Rouault, r�int�greront leurs locaux en septembre (y compris la maternelle du groupe scolaire). Pour le coll�ge, le retour semble pr�vu en janvier.
De plus, le co�t mensuel des navettes, tous �tablissements confondus, s'�l�ve � 500.000 F par mois, et le nombre d'heures de cours se trouve r�duit du fait du temps de transport n�cessaire.
Mme Martine BILLARD demande donc � M. le Maire de Paris :
1�) pourquoi il n'y a toujours pas d'appel d'offres pass� concernant cet �tablissement ?
2�) pourquoi attendre la mi-avril pour que les appels d'offres soient publi�s ?
3�) quelles ont �t� les conclusions des experts qui ont �t� visiter le coll�ge (M. SCHLERET, de l'Observatoire national de la s�curit� des �tablissements scolaires est venu visiter en personne l'�tablissement le 19 janvier, avec des membres de l'Observatoire et en compagnie de repr�sentants du Rectorat et de l'H�tel-de-Ville) ?
4�) est-il normal de laisser des �l�ves de Z.E.P. (donc a priori plus "fragiles" que d'autres) suivre leurs �tudes dans de telles conditions (3 lieux de restauration dans le 12e arrondissement, des emplois du temps dict�s par ces possibilit�s d'acc�s aux cantines, un surco�t important pour l'acc�s au self du C.I.S.P., m�me s'il n'est pas r�percut� aux familles) ?
5�) pourquoi n'y a-t-il pas d'agents de police pour faciliter la travers�e des �l�ves au moment du d�part des navettes dans le 19e arrondissement ?
6�) est-il envisag� que le coll�ge retourne dans le 19e pour la rentr�e 2000, m�me dans des locaux provisoires, car la cohabitation dans les locaux du lyc�e Paul-Val�ry compromet l'application de ses nouveaux programmes qui entrent en vigueur en septembre 2000 ?"
R�ponse (M. Vincent REINA, adjoint) :
"J'ai tenu, en ma qualit� d'adjoint au Maire charg� des Affaires scolaires et universitaires, le 25 f�vrier dernier, une r�union d'information et de concertation sur la situation des coll�ges victimes des intemp�ries (Georges-Rouault (19e) et Boris-Vian (17e) en pr�sence de tous les principaux et proviseurs concern�s (coll�ges sinistr�s et �tablissements assurant leur relogement provisoire), des repr�sentants �lus des parents d'�l�ves, des repr�sentants des maires d'arrondissement, des responsables des services acad�miques de Paris ainsi que de la Direction des Affaires scolaires.
Cette r�union faisait suite � l'ensemble des s�ances de travail et des contacts informels entretenus d�s le lendemain de la temp�te par les �lus et les services municipaux, pour traiter, dans des conditions de rapidit�, d'efficacit� et de transparence que tous les commentateurs ont soulign�es, les difficiles probl�mes pos�s par les d�g�ts inflig�s aux �tablissements scolaires. La rentr�e a pu �tre assur�e pour l'ensemble des �l�ves parisiens, avec un retard limit� � 3 jours dans le pire des cas. Aucun reproche ne peut donc �tre fait � la Ville, tant sur le plan de l'action que sur celui de l'information.
Lors de cette s�ance, il a effectivement �t� confirm� que la livraison des locaux r�nov�s du coll�ge Georges-Rouault ne pourrait intervenir avant la rentr�e scolaire de janvier 2001, compte tenu des d�lais incompressibles de proc�dure et de la dur�e pr�visible des travaux.
Il est rappel� que le Conseil de Paris a, d�s sa s�ance du 25 janvier, autoris� le lancement de la consultation pour la d�signation d'un bureau d'�tudes techniques, ma�tre d'oeuvre de l'op�ration, ainsi que d'un contr�leur technique et d'un coordonnateur sant�-s�curit�. Le Conseil a, lors de cette m�me s�ance, autoris�, apr�s avis de la commission d'appel d'offres, le lancement des march�s de travaux relatifs � cette op�ration selon la proc�dure d'urgence imp�rieuse.
La consultation de bureaux d'�tudes a �t� effectu�e, un bureau d'�tudes techniques a �t� d�sign� et l'objectif est de proc�der au lancement des consultations d'entreprises d�s le mois d'avril 2000.
Le chantier devrait d�marrer � l'�t� 2000 et s'achever � la fin de l'ann�e.
L'Observatoire national de la s�curit� des �tablissements scolaires s'est effectivement rendu sur les lieux le 19 janvier dernier. La Ville n'a pas �t� inform�e des conclusions que cet organisme aurait pu tirer de sa visite.
Les modalit�s de relogement des �l�ves du coll�ge Rouault dans divers �tablissements du second degr� ont �t� arr�t�es par l'Acad�mie, avec le concours logistique de la Ville qui a mis en place les transports n�cessaires, r�alis� en urgence les travaux demand�s par le proviseur du lyc�e Paul-Val�ry (implantation d'un b�timent pr�fabriqu�, cr�ation d'une loge provisoire, recoupement de salles d'enseignement) et continu� � subventionner les repas servis aux coll�giens de Rouault.
Pour ce qui est de la surveillance de l'embarquement des �l�ves au d�part du coll�ge Rouault, la Ville a saisi � plusieurs reprises la Pr�fecture de police, qui n'a pas donn� suite � ce jour, � cette demande de moyens suppl�mentaires.
En ce qui concerne enfin le dispositif � mettre en place � la rentr�e scolaire 2000-2001, il a �t� �voqu�, lors de la r�union du 25 f�vrier, la constitution d'un groupe de travail sous l'autorit� de l'Acad�mie. La Ville n'a toutefois pas connaissance � ce jour d'une proposition alternative � la reconduction de l'organisation actuelle."

Mars 2000
Débat
Conseil municipal
retour Retour