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Vœu déposé par Mme Claude-Annick TISSOT, au nom du groupe U.M.P., relatif au confort des personnes âgées locataires des résidences de la Ville de Paris.


Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le v?u r�f�renc� n� 25 dans le fascicule, relatif au confort des personnes �g�es locataires des r�sidences de la Ville de Paris.

La parole est � Mme TISSOT.

Mme Claude-Annick TISSOT. - Oui, Madame le Maire. Je partage tout � fait l?inqui�tude qui vient d?�tre exprim�e sur le manque de travaux d?entretien dans les r�sidences du troisi�me �ge. Comme Mme CAPELLE l?a dit il y a quelques instants, les r�sidences d?h�bergement pour personnes �g�es offrent � Paris depuis de nombreuses ann�es un accueil de qualit� aux personnes �g�es qui ne n�cessitent pas de pr�sence m�dicale. C?est d?ailleurs l?h�ritage des anciennes mandatures.

Or, depuis quelques mois, les r�sidents de ces �tablissements s?inqui�tent de voir les parties communes manquer d?entretien et se d�labrer peu � peu. Ainsi, ce sont les peintures qui s?�caillent, les portes qui ferment mal et, depuis quelque temps, les ascenseurs en panne ne sont plus r�par�s, occasionnant de ce fait une g�ne consid�rable pour les locataires. Quelques exemples : dans le 11e � la r�sidence du passage de M�nilmontant, pas d?ascenseur pendant les trois mois d?�t� ; m�me catastrophe � la r�sidence L�on Frot. J?ajoute comme exemple suppl�mentaire que le parquet qui �tait ab�m� devant la porte du club du troisi�me �ge de la r�sidence du passage de M�nilmontant est rest� en l?�tat depuis plus d?un an avant d?�tre r�par�, et bien qu?il ait provoqu� un tr�s grave accident � l?une des locataires.

Je sais que cet �tat de fait n?est pas exclusivement r�serv� aux r�sidences du 11e mais qu?il touche de nombreux �tablissements parisiens, et c?est la raison pour laquelle les �lus de l?U.M.P. et moi-m�me exprimons le souhait que, pour garantir la s�curit� et le confort des personnes �g�es locataires de ces r�sidences de la Ville de Paris, des cr�dits suppl�mentaires soient engag�s pour des travaux d?entretien destin�s surtout aux parties communes comme � la r�paration des ascenseur et ceci, peut-�tre d�s le budget 2005 qui est en cours de pr�paration.

Je vous remercie.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme HOFFMAN-RISPAL.

Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL, adjointe. - J?accepte le v?u d�pos� par Mme TISSOT, ce qui me permettra de dire un certain nombre de choses. Les r�sidences dont vous parlez ont �t� construites pour beaucoup d?entre elles, il y a une trentaine d?ann�es, c?est-�-dire dans les ann�es 70. Or, il n?y avait pas de Maire de Paris en 1974, puisque Paris �tait sous la responsabilit� du Pr�fet de la Seine.

Au niveau de la mandature, les sommes engag�es pour ces r�sidences sont plus importantes qu?elles ne l?ont �t� ces 10 derni�res ann�es. Depuis trois ans, nous accordons un certain nombre de moyens � cet effort. Ainsi, le C.A.S.-V.P. consacre 35,4 millions d?euros pour faire face aux charges immobili�res et locatives, aux frais de gardiennage et de nettoyage des parties communes.

Le probl�me des ascenseurs. On y est tous confront�s et pas seulement dans les r�sidences. Je crois que vous avez tous vu des articles de presse cet �t�, entre autre dans ?Le Parisien?, pour ne pas faire de pub, sur le fait qu?en France aujourd?hui il y a trois ascensoristes. Trois, ?Otis? principalement, je ne connais jamais le nom des deux autres, mais il y a trois compagnies qui g�rent les ascenseurs. Elles ont par cons�quent, malheureusement, une forme de monopole et de surcro�t, nous avons souvent des probl�mes de pi�ces qui ne sont pas forc�ment fabriqu�es en France.

En effet, nous avons eu un probl�me cet �t� dans le 11e, j?ai eu moi-m�me des contacts avec ?Otis?, de m�me que Mme CAPELLE, nous y avons pass� des heures, il manquait une pi�ce qu?ils n?avaient pas. Nous avons propos� aux r�sidents pour les aider de les loger dans d?autres r�sidences pour ceux qui l?auraient souhait�, nous avons fait du portage de repas, nous sommes bien conscients des difficult�s, nous sommes tout autant attentifs que vous, Madame TISSOT, au sort de nos a�n�s dans la Capitale, sauf que quand les ascensoristes ont le monopole, c?est un petit peu compliqu�. Nous y mettons quand m�me un certain nombre de moyens, 6,2 millions d?euros qui ont �t� consacr�s sur les exercices 2001 � 2004 � des d�penses d?entretien courantes y compris la r�novation des peintures, Madame CAPELLE, dans les r�sidences-appartements, donc ce sont quand m�me des moyens importants.

Autre probl�me. Sur les 102 r�sidences-appartements, seules 30 � 35 appartiennent au C.A.S.-V.P. Pour le reste, nous sommes locataires des bailleurs sociaux, comme vous l?avez �voqu�, Madame CAPELLE, dans votre intervention ce matin.

Je vous signale, Madame TISSOT, que j?ai h�rit� de conventions et Mme CAPELLE le sait puisque M. le Maire du 11e a invit� les bailleurs sociaux propri�taires des r�sidences du C.A.S.-V.P. Pour les 11 r�sidences-appartements, nous avons 11 bailleurs sociaux. Nous avons 90 conventions diff�rentes. C?est l?h�ritage. Sur 90 conventions, il n?y en a pas une qui se ressemble. L�, il y a un boulon � remettre, c?est du ressort du C.A.S., et dans la r�sidence d?� c�t� il y a un tuyau qui ne va pas, c?est du ressort du propri�taire. Plus personne ne s?y retrouve. Donc nous avons engag� un travail commun soit dans les arrondissements, soit par le biais du C.A.S.-V.P. avec tous les bailleurs pour remettre en �tat au fur et � mesure. Nous avons un protocole avec la R.I.V.P. sur le 11e, concernant les ascenseurs, nous avons un protocole avec ?Otis?, tout cela est tr�s long � mettre en place puisque nous ne sommes pas propri�taires, c?est bien cela le probl�me, mais nous y travaillons vraiment beaucoup.

Un mot aussi d?ailleurs, Madame CAPELLE, car je n?ai pas pu vous r�pondre ce matin. Les volets et les stores, j?y tiens �galement, M. le Maire de Paris a �crit � tous les bailleurs sociaux pour qu?ils mettent des volets et des stores, certains ont commenc�, nous relan�ons, nous avons d�s demain matin une autre r�union pour l?�t� prochain. Nous y travaillons, mais nous ne pouvons pas forcer les bailleurs sociaux quand ils le refusent.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Merci de cette r�ponse tr�s compl�te.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P., assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2004, V. 244).

Novembre 2004
Débat
Conseil municipal
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