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Vœu déposé par le groupe “Les Verts” relatif à la préservation du bois de Boulogne, et l’amélioration du dossier de candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons passer maintenant � l?examen du v?u n� 38 relatif � la pr�servation du Bois de Boulogne, et l?am�lioration du dossier de candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012.

Ce v?u a �t� d�pos� par le groupe ?Les Verts?.

Monsieur RIOU, vous avez la parole.

M. Alain RIOU. - Le mois dernier, nous avions d�pos� un v?u et un amendement o� nous nous opposions � l?amputation du bois de Boulogne. Nous avons retir� ce v?u et cet amendement car nous avons obtenu deux choses lors de la derni�re r�union : d?abord qu?il y ait une compensation de 11 hectares qui permette de reconqu�rir en espaces verts ou en espaces de plein bois le bois de Boulogne, cela nous semblait une bonne chose ; et puis, il y a eu une formule, plus ou moins difficile d?ailleurs � formuler de la part de Jean-Pierre CAFFET, qui nous disait que l?aspect �cologique, ou l?importance ou l?ampleur du projet, pourraient �ventuellement faire l?objet de discussions tant avec les �lus que les associations environnementales.

De ce point de vue Jean-Fran�ois BLET avait donc expliqu� qu?il red�poserait un v?u au nom du groupe ?Les Verts?, ce qu?il a fait. Nous sommes d?ailleurs tout � fait pr�ts � faire dispara�tre l?ensemble des consid�rants, si cela pose probl�me, l?ensemble de la question sur l?amputation, mais ce qui est important et int�ressant, c?est qu?une �tude de faisabilit� puisse s?effectuer sur le co�t et sur la possibilit�, sur cette emprise du bois de Boulogne ou ailleurs, de construire une structure non p�renne. Autrement dit, si elle se faisait sur l?hippodrome d?Auteuil, tout serait r�gl� et elle dispara�trait apr�s. Cette emprise peut se trouver sur le bois de Boulogne l� o� on veut la faire mais, apr�s les Jeux, elle dispara�trait.

Je dirais que cela ferait faire des �conomies � la Ville et cela renforcerait le caract�re �cologiste de la candidature d?abord parce que nous ne serions plus oblig�s de faire la couverture de 140 millions de la bretelle d?autoroute puisque, par d�finition, on v�g�talise � cet endroit-l� pour compenser l?espace de plein bois qui est victime de la pr�dation et de l?amputation du bois de Boulogne. Cela co�terait donc moins cher, et je suppose qu?une structure non p�renne, en peau d?�l�phant comme pour le Z�nith, beaucoup plus souple peut �tre trouv�e. L?id�e de faire une �tude sur ce que cela pourrait donner au plan financier et au plan de la mise en ?uvre nous semble judicieuse.

Bien s�r, nous sommes pr�ts �ventuellement, pour une �ni�me fois, � retirer ce v?u si on nous donne des assurances fortes sur le fait que cette �tude va exister. Jusqu?au 6 f�vrier, non, c?est un lapsus, c?est le renouvellement du pr�sident de la F�d�ration fran�aise de tennis, jusqu?au 6 juillet, on a la possibilit� de d�poser les v?ux chaque mois. C?est pour cela qu?on mesurera la capacit� que vous avez � tenir la parole que l?on va peut-�tre nous donner.

Une chose est s�re, c?est que, de toute fa�on apr�s le 6 juillet, si nous avons les Jeux, le groupe ?Les Verts? et l?ensemble du mouvement �cologique � Paris ne renonceront pas et se battront pour que cette structure non p�renne voie le jour et qu?une structure en dur n?existe pas.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur BLET, puisque vous avez sign� le v?u...

M. Jean-Fran�ois BLET. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce v?u effectivement, par souci de compr�hension et de bonne volont�, nous l?avions retir� pour dissocier le d�bat sur le vote en faveur du projet des Jeux olympiques du d�bat sur l?extension de Roland-Garros. Pour quelle raison ? Il y a trois raisons qui font que cette extension ne nous para�t pas opportune.

Premi�rement, elle empi�terait sur le bois de Boulogne, sur une surface d?un hectare, alors que la Municipalit� et les communes voisines ont sign� en novembre 2003 une charte de reconqu�te des bois. Dans cette optique, le v?u adopt� pour rendre accessibles de nouveaux terrains est tr�s encourageant, celui adopt� le mois dernier. Mais pourquoi d?un c�t� reconqu�rir le centre de bois et de l?autre c�t� grignoter ses marges ?

D?autre part, en acceptant d?empi�ter sur ce bois s�culaire, la Mairie de Paris risque d?ouvrir une br�che dans laquelle certaines communes d?Ile-de-France sont pr�tes � s?engouffrer pour avaliser des projets d?amputation d?espaces naturels. C?est la raison pour laquelle les 350 associations d?environnement d?Ile-de-France vous ont demand� �galement de ne pas proc�der � une telle extension de Roland Garros et � une telle amputation.

Deuxi�mement, le projet d?extension de Roland-Garros est injustifi� dans le cadre de l?organisation des �preuves olympiques. En effet, le d�me est surdimensionn� pour accueillir les �preuves de judo et de badminton tel qu?il �tait envisag�. A Madrid est pr�vue pour ces �preuves une salle de 6.000 places et non pas de 15.000. A Londres, il est envisag� d?organiser les �preuves de judo dans une salle de 10.000 places et celles de badminton dans une salle de 5.000. A New York, le judo b�n�ficierait d?une salle de 9.000 places et le badminton d?une salle de

8.000 places. A Moscou, la salle d?accueil du judo et du badminton a une capacit� de 8.000 places. Vous voyez que nous sommes loin des 15.000 places du d�me.

Sur le plan organisationnel ce d�me ne se justifie pas. Une salle temporaire pourrait effectivement tr�s bien faire l?affaire ou, mieux encore, une salle actuelle r�habilit�e et agrandie : je pense � la salle Pierre-de-Coubertin, toute proche de Roland-Garros, qui accueille d�j� des comp�titions internationales de judo. Que cette salle d?une capacit� de plus de 4.000 places situ� dans le noyau Ouest des sites d�fini pour la candidature aux Jeux olympiques ne soit pas utilis�e pour ces Jeux n?est pas naturel. En outre, d?autres salles, le Palais des sports ou la Halle Carpentier sont �galement susceptibles d?�tre r�am�nag�s dans cette perspective.

Troisi�mement, l?extension de Roland-Garros, injustifi�e dans le cadre de l?organisation des J.O., est �galement sujette � controverse, vous le savez, au sein de la F�d�ration fran�aise de Tennis. Le projet est en effet jug� par certains pharaonique : co�t de 227 millions d?euros, ouverture de l?autoroute comprise, et qui seraient en fait selon le pr�sident actuel de la F.F.T. de 280 millions d?euros. Je rappelle que 280 millions d?euros, c?est grosso modo le co�t du projet des Halles, projet autrement plus enthousiasmant et important pour la Ville de Paris. La Ville de Paris doit financer le tiers des travaux, � peu pr�s 100 millions d?euros. Sachant qu?une cr�che de 60 berceaux a un co�t moyen de 2,5 millions d?euros environ, l?extension de Roland Garros �quivaudrait ainsi pour la Ville � 37,3 cr�ches, repr�sentant 2.240 berceaux.

Tout cela pour quoi ? Pour l?organisation d?un tournoi qui ne dure que 15 jours. L?avenir du tournoi de Roland Garros d�pend-il de son toit couvert ? J?en doute. Ni Wimbledon ni Flushing Meadows n?ont un court central couvert. Quand bien m�me en aurait-il besoin, il suffirait de doter le court actuel central d?un toit amovible. De m�me, s?il s?av�rait � terme que les installations ne permettent plus d?accueillir de fa�on suffisante les Internationaux de France, le transfert sur un autre site pourrait aussi �tre envisag�. Wimbledon et Flushing Meadows sont organis�s en banlieue tr�s �loign�e du centre de l?agglom�ration sans que cela nuise � leur succ�s.

Pour conclure, compte tenu de ces �l�ments, nous souhaitons l?adoption de notre v?u demandant que soit r�alis�e par les Services de la Ville une �tude de faisabilit� portant sur la construction d?une salle provisoire et l?utilisation d?une salle existante pour accueillir les �preuves de judo et de badminton. Cette �tude permettrait ainsi de d�terminer la solution la plus avantageuse pour le plus grand bien de tous.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur GOASGUEN, vous avez la parole.

M. Claude GOASGUEN. - Monsieur le Maire, je voudrais dire que, � propos de ce texte dont nous avions �voqu� la possibilit� au cours de notre derni�re s�ance, j?ai �t� tout � fait constern� de voir l?interpr�tation que les lobbyistes en faisaient. Je con�ois parfaitement que notre unanimit� pour les Jeux olympiques pousse la Ville de Paris, les entreprises fran�aises � faire du lobbying. J?y suis tr�s favorable.

Je comprends d�j� beaucoup moins qu?� l?int�rieur d?un lobby g�n�ral la F�d�ration de Tennis fasse un lobby � caract�re particulier pour lequel les Jeux olympiques ne sont en r�alit� qu?un pr�texte.

Mais le troisi�me? C?est une poup�e russe, tout cela. Mais je comprends encore moins la troisi�me poup�e qui consiste, pour le pr�sident de la F�d�ration de Tennis, � faire campagne contre d?autres candidats � l?int�rieur de la F�d�ration de Tennis, elle-m�me � l?int�rieur de la dimension des Jeux olympiques pour Paris, eux-m�mes � l?int�rieur d?un conflit amical avec d?autres villes. Cette pratique en r�alit� am�ne � se servir des Jeux olympiques pour des int�r�ts qui n?ont plus rien � voir ni avec les Jeux olympiques ni avec l?environnement. Je regrette que le travail de relations publiques n?ait pas rendu compte de la r�alit� des d�bats qui se sont pass�s dans notre Assembl�e lors de notre dernier Conseil.

Qu?avons-nous dit ? Nous avons dit que, si nous �tions unanimes pour l?organisation des Jeux olympiques � Paris, sur la question de Roland-Garros, il faudrait r��tudier le probl�me. Puisque l?on r��tudie le probl�me, je vais dire carr�ment les choses. Il est clair que jamais le C.I.O. n?a demand� � ce que, pour faire des comp�titions de tennis - et M. BLET l?a parfaitement dit -, de judo, ou de badminton, l?augmentation du terrain de Roland-Garros soit n�cessaire et qu?on construise un d�me pour faire des spectacles qui n?ont d?ailleurs rien � voir avec le sport. Cette campagne se fait sur d?autres motifs que le motif olympique.

Il est clair aussi que le bois de Boulogne n?est pas destin�

- comme je l?avais dit la derni�re fois - � devenir un Lunapark, Jeux olympiques ou non ! Si nous devons organiser les Jeux olympiques - et nous souhaitons que nous le fassions -, des installations provisoires auront la m�me utilisation que des installations d�finitives qui feraient grief � l?environnement, et � la morale tout court de l?Olympisme. Ce serait faire de l?argent sur quelque chose qui n?a pas comme motivation de faire de l?argent par d?autres utilisations que ces manifestations sportives.

Monsieur le Maire, je dois le dire tr�s clairement : ni les riverains, ni les �lus, ni mon groupe � qui j?ai laiss� la libert� de vote - car c?est un sujet qui peut concerner chacun selon ses sentiments et la mani�re dont il per�oit le sujet -, en ce qui me concerne en tout cas, il n?est pas question que j?accepte qu?on force la main, au nom des Jeux olympiques, aux �lus parisiens, aux riverains du 16e arrondissement et, plus g�n�ralement, � la Ville de Paris.

C?est la raison pour laquelle, en ce qui me concerne, je voterai pour le v?u pr�sent� par ?Les Verts? aujourd?hui.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur CAFFET, vous avez la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Il n?est pas dans mes intentions de m?immiscer dans les affaires internes de la F�d�ration fran�aise de Tennis, ni d?ailleurs dans la campagne qui commence � battre son plein.

(Mouvement divers dans l?Assembl�e).

Moi, ce qui m?int�resse, c?est d?avoir le meilleur dossier possible, justement, et essayer de faire en sorte que Paris puisse remporter les Jeux. C?est mon seul souci.

Que ce soit M. B�MES, M. PROISY, M. LOTH, le futur pr�sident m?importe peu. Je ne rentrerai donc jamais dans ce d�bat, que les choses soient claires.

M. Claude GOASGUEN. - Moi non plus.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Ce v?u aborde un sujet sur lequel nous avons d�j� eu une discussion lors du dernier Conseil de Paris avec l?adoption d?un v?u de l?Ex�cutif. Je ne reviens pas sur ce qu?il contenait. 11 hectares de bois suppl�mentaires, 50 millions d?euros, etc. Je crois qu?il a �t� d?ailleurs adopt� � l?unanimit�.

J?avais expliqu�, ce qu?a rappel� le Pr�sident RIOU, qu?effectivement, dans ce dossier, il y avait un probl�me qui �tait celui de Roland-Garros, qui n?emportait pas l?adh�sion enthousiaste de tout le monde, notamment, c?est vrai, d?un certain nombre de riverains, d?associations et d?�lus. J?avais dit � l?�poque qu?il fallait continuer la discussion, je le r�it�re ; il faudra que nous puissions avoir des r�unions r�guli�res avec toutes les parties prenantes sur ce dossier et je suis pr�t � avancer en ce sens. Alors je ne sais pas s?il faudra que je les pr�side, apr�s tout pourquoi moi, mais je crois qu?il faut avancer en ce sens.

Le pr�sent v?u propose deux choses puisqu?il y a deux alin�as : il propose d?abandonner le projet d?extension de Roland-Garros afin de pr�server l?int�grit� du bois de Boulogne et de diminuer les factures. Abandonner le projet d?extension de Roland-Garros, signifie, si on parle clair, abandonner le d�me qui est l?un des �l�ments du dossier de candidature qui a �t� transmis � la fin de la semaine derni�re au C.I.O.

Attendez, Monsieur GOASGUEN, ne m?interrompez pas, j?essaie de d�velopper une argumentation.

Tr�s honn�tement, je voudrais dire que ce n?est pas de la seule responsabilit� de la Ville. Ce dossier, qui a �t� pr�par� par le GIP 2012, est un dossier qui a re�u l?assentiment de la Ville de Paris, bien �videmment, mais �galement de la R�gion Ile-de-France et de l?Etat et qui est garanti par ces trois partenaires, et

������������������� -car on l?oublie trop souvent - le Comit� national olympique et sportif fran�ais. Il n?appartient donc pas, il n?est pas de la responsabilit� de la seule Ville de Paris de se dire que oui, maintenant, il faut abandonner ce projet de d�me. Mais je con�ois que la question reste pos�e.

������������������� M. Claude GOASGUEN. - C?est un v?u.

������������������� M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Je con�ois que la question reste pos�e et puisqu?elle est pos�e, il faudra bien en sortir. J?ai �voqu� tout � l?heure la discussion qui devait se poursuivre, la concertation qui devrait probablement s?amplifier. Reste la question de cette �tude de faisabilit�. A priori, je n?y vois pas d?inconv�nient majeur. Il faudrait toutefois que cette �tude de faisabilit� soit r�alis�e non pas simplement par les services de la Ville, mais en collaboration avec les services de la R�gion et ceux de l?Etat. Je rappelle, en effet, que ce qui est appel� l?extension de Roland-Garros, c?est-�-dire en fait le projet de d�me, a donn� lieu � des �tudes de la part de l?Etat (de la Direction r�gionale de l?Equipement), de la part de l?IAURIF et de la part de l?A.P.U.R., la seule association d?ailleurs qui rel�ve de la Ville.

Donc, en ce qui me concerne, s?il s?agit de faire une �tude de faisabilit� dans des conditions qui ne remettent pas en cause et qui ne fragilisent pas de mani�re significative la candidature de Paris aux J.O., je n?y vois rigoureusement aucun inconv�nient. Je demande simplement que cette �tude, si elle devait �tre men�e � bien, le soit en relation �troite avec nos partenaires et au moment ad�quat. Je nous sugg�re collectivement, pour reprendre un terme qu?affectionne le Maire, de ne pas nous pr�cipiter dans les quinze jours qui viennent et d?exhiber une nouvelle �tude lors de la visite de la commission d?�valuation. Je sugg�re en revanche que, lors de cette visite, nous puissions prendre le pouls de la commission et de ce qu?elle nous dira sur la mani�re dont elle appr�hende notre dossier en g�n�ral et plus pr�cis�ment sur ce sujet, afin d?�tre pr�ts, le cas �ch�ant, � engager quelque chose qui pourrait �tre rediscut� bien �videmment apr�s le 7 juillet.

J?indique une direction, je montre aussi les limites de l?exercice : �vitons absoument de ?plomber? la candidature de Paris.

Dans ces conditions, et puisque M. RIOU en faisait la proposition, je propose que nous en restions l�, que nous ayons cela pr�cis�ment en t�te et que ce v?u soit retir�.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, du Mouvement r�publicain et citoyen et communiste).

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur RIOU, vous avez la parole.

M. Alain RIOU. - Il y a 2 �l�ments qui me font pencher pour le retrait, d?abord parce que, malheureusement, dans cet h�micycle, ceux qui sont pr�ts � voter ce v?u ne sont pas majoritaires, c?est un premier �l�ment. Je n?ai pas envie que l?�tude de faisabilit� soit rejet�e?

M. Claude GOASGUEN. - Ce n?est pas s�r pour une fois.

M. Alain RIOU. - J?ai entendu ce qu?a dit Jean-Pierre CAFFET. Ce que je peux regretter dans ce qu?il dit, c?est que s?il y a une volont�, il n?y a pas de calendrier. Je crois avoir compris que le calendrier, c?est mars. En mars, on regarde si la Commission comp�tente pour venir voir chacune des villes ne dit pas : ce serait sans doute plus �cologique de faire une structure provisoire qui n?ampute pas le bois de Boulogne, donc on va leur souffler � l?�quipe de mars? A ce moment-l�, on se mettra en ordre de marche, si j?ose dire, pour faire cette �tude puisqu?en quelque sorte un pouls sera pris, et on commencera � d�marrer fortement apr�s le 6 juillet si, bien �videmment, nous avons les Jeux.

Je suis sensible � ce discours. Je pense que le groupe ?Les Verts? majoritairement est pour que nous obtenions les Jeux pour toutes les raisons que j?ai dites l?autre fois. Il ne faut rien faire en effet qui puisse, avant le 6 juillet, porter atteinte si peu que ce soit � la chance que nous avons. Madrid a sans doute de tr�s grandes chances. Par une maladresse ou par un acte de plus, n?essayons pas de prendre un risque.

Mais, je le dis tr�s solennellement : il nous reste en d�cembre, en janvier, en f�vrier, en mars, en avril, en mai et en juin, la possibilit� de d�poser de nouveau un v?u. J?ai �cout� ce qu?a dit Jean-Pierre CAFFET, je crois que l?engagement qu?il a pris au nom du Maire de Paris est un acte de plus, n?essayons pas de prendre un risque. Je crois que l?engagement qu?il a pris au nom du Maire de Paris est un engagement qui tient la route et que cela ne sert � rien, en effet, d?�tre mis en minorit� aujourd?hui sur cette �tude de faisabilit�. Je fais donc confiance � l?Ex�cutif de ce point de vue, mais voire. Le v?u est donc retir�.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. GOASGUEN.

M. Claude GOASGUEN. - Je trouve que l?argument employ� par le pr�sident des ?Verts? est un peu singulier. S?il fallait, quand on est en minorit� et parce qu?on est en minorit�, retirer les v?ux, ce ne serait pas de bonne politique mais j?en reviens sur qu?a dit M. CAFFET.

Je trouve que sa d�claration est int�ressante. C?est la raison pour laquelle je ne reprendrai pas � mon compte le v?u du groupe ?Les Verts?. Je voudrais dire clairement les choses. Ce qui a �t� dit au Conseil par M. CAFFET, nous l?avons entendu et compris. Cela repose tout de m�me qu?on le veuille ou non sur une mani�re de proc�der hasardeuse et aventureuse.

Ce que je ne voudrais pas, c?est que cette d�claration, qui est positive dans son esprit et dans sa forme mais qui n?est qu?une d�claration, soit contrari�e par le travail de presse que la Mairie de Paris fait. Je pense en particulier � ce num�ro du ?Nouvel Observateur? o� l?on voyait Roland-Garros d�crit comme p�le central � la t�l�vision, que c?est � partir de Roland-Garros qu?on va construire le p�le Ouest des Jeux olympiques. Je ne voudrais pas que les nuances apport�es dans le discours de M. CAFFET soient contredites par un travail de relations publiques qui dit en fait exactement l?inverse. Il faut rester dans la mesure. Ce n?est pas la peine d?en faire trop sur Roland-Garros. Laissez faire M. B�MES, il en fait d�j� beaucoup trop. Ce n?est pas la peine d?en rajouter.

Voil� l?esprit dans lequel nous acceptons la d�claration qui a �t� faite, sachant que nous ne l?oublierons pas et que, en toute hypoth�se, si la Municipalit� et ?Les Verts? l?oubliaient, nous rappellerions la d�claration qui a �t� faite par M. CAFFET au cours de ce Conseil.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

J?enregistre le retrait du v?u... Il est d�pos� au nom du groupe ?Les Verts?.

M. Jean-Fran�ois BLET. - Non.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - M. RIOU est le pr�sident du groupe ?Les Verts? et il a donc la possibilit� de retirer ce v?u !

Novembre 2004
Débat
Conseil municipal
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