Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DVD 246 concernant le programme 2004 d?op�rations ponctuelles en faveur des autobus dans les 8e, 10e, 12e, 13e, 17e, 18e et 19e arrondissements.

Monsieur LEBEL, vous avez la parole.

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Je vous remercie.

Le Conseil du 8e arrondissement, Monsieur BAUPIN, a repouss� � l?unanimit� ce projet de d�lib�ration. Non pas qu?il ait eu l?intention de s?opposer aux op�rations men�es en faveur des autobus, mais parce que les deux mesures ponctuelles propos�es ici en ce qui concerne la ligne 66, sont typiques des mauvaises et tr�s ancienne pratiques de complicit� entre deux administrations. Je veux parler de la R.A.T.P. et de la Direction de la Voirie de la Ville de Paris. En effet, les deux mesures ponctuelles propos�es ici pour la ligne 66 n?ont �t� soumises � aucune concertation ni avec le conseil d?arrondissement ni avec le conseil de quartier ni avec le maire d?arrondissement et probablement pas non plus, Monsieur BAUPIN, avec l?Ex�cutif parisien. Or, elles sont en contradiction non seulement avec le plus �l�mentaire bon sens mais avec les demandes r�p�t�es des uns et des autres, �lus et riverains, et ceci depuis des ann�es.

Premi�rement, la ligne 66 dispose de 2 arr�ts rue Clapeyron devant les num�ros 3 et 25 de cette petite rue, soit � moins de 150 m�tres l?un de l?autre. Reconnaissez que c?est un vrai record de proximit�.

Nous demandons depuis toujours que celui situ� devant le num�ro 25 soit recul� en amont sur la largeur du terre-plein du boulevard des Batignolles; cette disposition permettant, en plus, de lib�rer l?emplacement du nouvel arr�t de stationnement des bus, des voitures qui y stationnent et l?encombrent tr�s r�guli�rement actuellement.

Deuxi�me point. L?autre am�nagement propos� concerne la place de Dublin et ne tient pas compte des votes du conseil de quartier et de l?�tude globale qui a �t� demand�e par ce conseil de quartier sur l?ensemble de la place � l?A.P.U.R.

Or, l?A.P.U.R. vient de m?informer qu?elle avait termin� cette �tude - je n?en ai pas encore les r�sultats. La R.A.T.P. comme la D.V.D. n?en ont pas tenu compte bien �videmment puisqu?ils ignoraient m�me l?existence de cette �tude d?am�nagement complet de la place de Dublin. Et, bien �videmment, ce que propose la R.A.T.P. est en contradiction avec ce qui avait �t� demand� par les riverains et les conseils de quartier.

Je vous demande, Monsieur BAUPIN, du moins momentan�ment, qu?en ce qui concerne ces deux points concernant le passage de la ligne 66 dans le 8e arrondissement, on retire du projet de d�lib�ration ces deux points et que, tr�s rapidement et sur le terrain, des mesures nouvelles, de bons sens et consensuelles soient arr�t�es en concertation avec les �lus, la voirie, la R.A.T.P., comme cela aurait d� �tre fait depuis longtemps et qui n?a malheureusement pas �t� fait.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission.

-Monsieur LEBEL, je voudrais vous dire que je me f�licite tous les jours de ce que vous appelez la complicit� entre la Ville de Paris et la R.A.T.P., parce que, si nous r�ussissons � mener la politique que nous mettons en ?uvre depuis 3 ans pour le renforcement des transports publics, c?est parce qu?entre la R.A.T.P. et la Ville de Paris il y a r�ellement un travail en commun. Et m�me je souhaiterais qu?il s?am�liore encore sur un certain nombre de dispositifs de fa�on � ce que nous soyons encore plus performants.

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Ceci �tant, j?ai bien entendu vos remarques un peu techniques en ce qui concerne la ligne 66. J?ai des �l�ments qui m?ont �t� fournis par les services de la Ville de Paris, mais j?�pargnerai � nos coll�gues la lecture de ces �l�ments techniques qui montrent que les choses ne sont peut-�tre pas aussi simples que vous l?indiquez en ce qui concerne, notamment, le d�placement de l?arr�t du n� 25 de la rue Clapeyron et les cons�quences que cela aurait sur deux places de stationnement qui certes seraient peut-�tre retrouv�es � un endroit mais seraient perdues � un autre?

J?ai bien not� cette �tude de l?A.P.U.R. dont je n?avais pas connaissance. Bien que tr�sorier de l?A.P.U.R., je n?ai jamais �t� inform� que l?A.P.U.R. �tait charg�e d?une �tude en ce qui concerne la place de Dublin. Je vais m?informer sur la fa�on dont elle a �t� saisie de cette �tude, comment elle a �t� r�alis�e et sur quelle base.

Ceci �tant, je voudrais quand m�me vous alerter sur le fait qu?il ne suffit pas que l?A.P.U.R. ou tout autre organisme fasse des �tudes pour que, pour autant, nous ayons les budgets d?investissements localis�s pour r�am�nager toutes les places de Paris.

Il est clair que d�placer un arr�t de bus pour en permettre un meilleur fonctionnement n�cessite un budget autrement plus r�duit que le r�am�nagement complet d?une place. Ceci �tant, n?ayant pas le projet, je ne veux pas non plus r�pondre par avance et dire que cela co�tera des fortunes. Nous allons donc regarder cette affaire.

Un intervenant (hors micro). - Cela peut co�ter moins cher.

M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Le budget pr�vu dans ce projet de d�lib�ration est quand m�me extr�mement faible.

Je vous sugg�re d?adopter ce projet de d�lib�ration et qu?imm�diatement nous nous saisissions de cette �tude de l?A.P.U.R. avec les services de la Ville et de la R.A.T.P. Nous regarderons comment ce projet peut �ventuellement �tre adapt�, sachant que la priorit� de ce programme sera bien de faire en sorte que la ligne 66 puisse fonctionner de la meilleure fa�on qui soit.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci, Denis BAUPIN.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 246.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DVD 246).

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