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2008, DDEE 12 G - Signature d'une convention avec l'association "Medicen Paris Région", structure de gouvernance du pôle de compétitivité du même nom pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 100.000 euros.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DDEE 12 G relatif � la signature d'une convention avec l'association "Medicen Paris R�gion".

Je donne la parole � Mme Val�rie SACHS pour cinq minutes.

Mme Val�rie SACHS. - Madame le Pr�sident, mes chers coll�gues.

Nous nous r�jouissons de voir enfin arriv� au sein de cette Assembl�e le projet de d�lib�ration relatif � la convention entre le D�partement de Paris et "Medicen", l'un des neuf p�les de comp�titivit� � vocation mondiale labellis� par l'Etat et approuv� par notre Conseil en mai 2006. Notre Conseil doit renouveler son soutien � cette structure en lui votant une subvention de 100.000 euros au titre de l'exercice 2008.

Nous souhaitons attirer votre attention sur quelques points relev�s dans l'expos� des motifs tr�s complet que vous avez mis � notre disposition. Il faut rappeler que "Medicen" est un projet tr�s porteur dans le domaine des technologies pharmaceutiques et m�dicales. Pudiquement, vous nous annoncez une r�organisation de la structure op�rationnelle. Et pour cause, vous avez limog� l'ancien directeur de la structure pour le remplacer par l'ancien directeur du secr�tariat europ�en d'Eureka, M. VIEILLEFOSSE.

Tout en indiquant qu'au terme d'une premi�re ann�e d'exercice, il est difficile de tirer des enseignements significatifs en termes de cr�ation d'emplois ou de nombre de brevets d�pos�s, vous exigez tout de m�me une r�duction du budget pr�visionnel de 10,6 % par rapport � celui de 2007, ce qui ne vous emp�che pas d'augmenter la subvention du D�partement de Paris en la faisant passer de 70 � 100.000 euros, soit 4 % du budget de l'association, ce qui reste raisonnable.

Cependant, la r�duction du budget de fonctionnement vous oblige � des coupes drastiques. Vous stipulez que, je cite : "Les d�penses devront �tre adapt�es aux recettes". Belle le�on de gestion digne d'un triple A. Cela devrait aller de soi mais nous appr�cions que vous le notiez noir sur blanc, page 9. Mieux, je vous cite toujours : Vous allez "r�duire l'�quipe des permanents au strict besoin des actions men�es". Parfait.

Vous prenez soin aussi de nous informer que la nouvelle r�organisation de "Medicen" ne produira ses premiers effets qu'en 2009. Vous souhaitez pouvoir raccourcir encore les d�lais de financement pour les projets innovants des P.M.E. Vous pr�cisez � juste titre que sans financement ext�rieur, les actions seront limit�es par les ressources internes. Sans commentaire.

Ces ressources contraintes sont autant de facteurs limitatifs au d�veloppement rapide des projets structurants. Le plan d'action nouvellement mis en place propose des objectifs de gouvernance pleins de bon sens : simplifier et clarifier le fonctionnement interne du p�le ; l'adapter aux besoins de ses membres ; assurer sa p�rennit� financi�re. Vous exigez par ailleurs un suivi budg�taire et de tr�sorerie mensuel, une �valuation pertinente des avanc�es du p�le pour mesurer l'effet cluster "Eureka" ! Si vous me le permettez.

Apr�s cet expos�, criant de banalit�s mais indispensable pour garantir une gestion saine, nous ne nous �tonnons plus que l'ancienne �quipe ait �t� r�trograd�e en cat�gorie 2. Tout cela prouve en creux s'il �tait encore besoin de le rappeler une certaine l�g�ret� dans les d�penses de fonctionnement lors de la mandature pr�c�dente.

Merci, Monsieur MISSIKA, pour cet �tat des lieux dynamique pour 2008 qui, nous l'esp�rons, fera jurisprudence pour toute l'attribution de subventions. Nous voterons votre projet de d�lib�ration avec confiance en se donnant rendez-vous � l'ann�e prochaine.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je donne la parole � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Madame la Pr�sidente, c'est moi qui vais r�pondre � Mme SACHS parce que l'adjoint en charge de ce dossier, Jean-Louis MISSIKA est membre du Conseil d'administration de "Medicen", mais si je puis dire un membre parmi d'autres. Ce n'est malheureusement pas lui qui fait, ni moi ant�rieurement, la pluie et le beau temps dans ce p�le.

Je voudrais, puisque vous attirez l'attention sur ce p�le de comp�titivit�, rappeler qu'il a �t� initi� en f�vrier 2006. Je pense que la Ville de Paris a �t� un soutien important pour la cr�ation de ce p�le. Il a actuellement 108 membres qui comprennent des laboratoires, des petites entreprises innovantes, des grandes entreprises. Dix-neuf projets collaboratifs ont �t� financ�s.

Pour en venir au soutien de la Ville de Paris, il prend deux formes. La premi�re, c'est d'apporter un concours tr�s marginal au budget de fonctionnement. Les 100.000 euros, sur lesquels porte le projet de d�lib�ration, repr�sentent 4 % du budget de fonctionnement. Et l'autre point, c'est une aide en investissements qui est destin�e � des projets qui se passent d'ailleurs principalement � Paris et ce sont 3,5 millions d'euros qui ont �t� ainsi consacr�s dans le pass� � des projets pr�sent�s par le p�le "Medicen".

Je ne comprends pas dans ces projets le soutien � l'Institut du cerveau et de la moelle qui est un projet extr�mement important de la Piti� Salp�tri�re qui va rejoindre le p�le mais qui n'est pas encore dedans. En revanche, ce que nous avons fait pour l'Institut de la vision, qui est je crois un fleuron de ce p�le de comp�titivit� y est inclus.

Vous insistez sur la r�organisation, et c'est votre droit le plus strict. Le p�le est pass� par une crise de jeunesse, si l'on peut dire, et un nouveau directeur a �t� nomm� il y a maintenant un an, M. VIEILLEFOSSE dans lequel l'ensemble du Conseil d'administration, pas seulement la Ville de Paris, a toute confiance. C'est ce nouveau directeur qui va calibrer un budget de fonctionnement, peut-�tre un peu plus modeste mais tout aussi efficace.

Je dois dire � Mme SACHS que j'aurai plaisir � d�battre � nouveau avec elle dans un an. Je crois que c'est un des plus beaux p�les de comp�titivit� de la R�gion parisienne. Je pense qu'il fait honneur � Paris, � la m�tropole parisienne et � la R�gion Ile-de-France.

Merci.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 12 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DDEE 12 G).

Octobre 2008
Débat
Conseil général
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