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M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Nous allons maintenant examiner le projet de d�lib�ration DASES 12 et je donne la parole � Gauthier CARON-THIBAULT.

M. Gauthier CARON-THIBAULT. - Merci, Monsieur le Maire, je garde donc la parole dans ce jeu de ping-pong�!

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, comme vous le savez, la multiplicit� des acteurs associatifs ou publics du champ social et la complexit� des diff�rentes probl�matiques rencontr�es territoire par territoire ne facilitent pas la lisibilit� de nos interventions pour nos b�n�ficiaires potentiels, et entra�nent trop souvent un d�faut d?articulation qui am�ne redondances ou incoh�rences. C?est particuli�rement vrai s?agissant de l?animation de la vie sociale qui repose sur deux types de lieux ressources�: les centres sociaux, d?une part, et les espaces de vie sociale d?autre part.

Fond�s sur les valeurs du respect, de la dignit� humaine, de la la�cit�, de la neutralit�, de la mixit� et de la solidarit�, les projets de ces lieux prennent appui sur un triptyque�: la participation des habitants, le partenariat avec les acteurs locaux et l?ancrage territorial.

Ces lieux et leurs projets sont en revanche tr�s g�n�ralistes et ouverts � des actions de tous ordres. C?est pourquoi il est essentiel de permettre des temps d?�changes de fond sur les axes structurant l?action entre partenaires pour lever le nez du guidon, convenir de choix strat�giques, mais aussi simplement et d�j� pour se conna�tre quand on officie sur un m�me territoire.

Le Sch�ma directeur de l?animation de la vie sociale est un de ces temps de respiration et c?est, depuis 2014, une d�marche bien �tablie de notre travail avec la Caisse d?allocations familiales. Il s?articule depuis la p�riode 2018-2020 avec leur Sch�ma parisien de service aux familles et � la d�marche de conventions territoriales globales.

Le Sch�ma directeur qui prend fin a �t� particuli�rement fructueux, permettant d?atteindre la majorit� des objectifs, s?agissant notamment de l?acc�s aux droits et de la facilitation num�rique, d?une meilleure participation des habitants dans les projets d?animation locale, des actions innovantes dans les domaines de la jeunesse, de la parentalit� et du vivre ensemble. C?est �galement - cela en �tait l?objectif premier s?agissant de l?observation sociale - de la gouvernance partag�e et par cons�quent du pilotage des centres sociaux que les am�liorations ont �t� les plus nettes.

Au 31 d�cembre 2020, 89 structures ont �t� agr��es et financ�es par la Ville et la C.A.F., dont une quarantaine en p�rim�tre "politique de la ville". La C.A.F. et la Ville de Paris s?engagent donc dans le renouvellement d?un Sch�ma parisien de la vie sociale pour la p�riode 2021-2023. Il a vocation � �tre d�clin� dans le cadre d?une dynamique participative, mais il s?articule principalement autour de plusieurs axes strat�giques.

Tout d?abord le d�veloppement de la citoyennet�, de la d�mocratie participative, de l?acc�s � la culture, toujours en encourageant la participation des habitants.

Ensuite, l?ouverture � tous les publics et la lutte contre l?isolement en favorisant la mixit� et l?inclusion num�rique si cruciale aujourd?hui.

L?approche globale de la poursuite des compl�mentarit�s territoriales pour mieux r�pondre aux besoins et attentes des habitants sera �galement recherch�e, et notamment celles et ceux des familles dans leur diversit� et des jeunes.

Enfin, c?est le d�veloppement de l?observation sociale partag�e et la promotion de l?animation de la vie sociale, en poursuivant la mise en lien des centres sociaux et en impulsant des dynamiques collectives.

Citons �galement le renforcement de la gouvernance partag�e de l?animation de la vie sociale et la consolidation de l?�conomie des structures en formalisant cette politique commune en lien avec le r�seau, des structures de son animation, notamment la F�d�ration des centres sociaux et des responsables �ducatifs de la Ville.

Ces axes me semblent � m�me de garantir une vision partag�e toujours plus efficace et claire, � m�me de proposer de nombreux projets int�ressants et utiles pour tous et toutes � l?�chelle de leurs quartiers respectifs. Cela s?inscrit pleinement, Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, dans les pr�ceptes de Marie-Jeanne Bassot, initiatrice oubli�e des centres sociaux en 1922, "faire pour et avec les familles", ce qui inaugura le d�but des actions collectives si ch�res aux travailleurs sociaux. Ils permettront aux acteurs de renforcer leur connaissance mutuelle et de d�velopper de conserve des projets pour les habitants et les habitantes des territoires dans lesquels ils sont install�s.

Enfin, je salue ce travail de concertation men�e avec la C.A.F., si belle branche de la s�curit� sociale n�cessaire � compl�ter le service public, et en particulier le service public municipal. Cette dynamique, dont nous aurons besoin � l?issue de cette crise sanitaire pour permettre la r�silience et le retour � une vie qui ne pourra plus �tre normale, embarque avec elle toutes les populations.

Je vous remercie.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne maintenant la parole � Emmanuelle RIVIER. Est-elle connect�e�?

Elle est en cours de connexion, formidable�!

Depuis le 20e arrondissement, Emmanuelle RIVIER, est-ce que vous nous entendez�?

Je veux bien attendre deux minutes mais? Non�?

C?est � vous, L�a FILOCHE, pour r�pondre.

Mme L�a FILOCHE, adjointe. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire, cher Gauthier.

Vous l?avez dit, ce projet de d�lib�ration traite du renouvellement du Sch�ma directeur de l?animation de la vie sociale parisien pour la p�riode 2021-2023. Nous r�affirmons par ce projet de d�lib�ration notre coop�ration avec la Caisse d?allocations familiales et nous poursuivons avec elle un travail engag� depuis 2014 au service des Parisiennes et des Parisiens.

En effet, ce nouveau Sch�ma, tout comme les deux pr�c�dents, permet d?am�liorer nettement la concertation entre les diff�rents acteurs intervenant sur le territoire, tout en marquant un soutien financier des centres sociaux, mais qui va aussi au-del�, aux associations de quartier et aux espaces de vie sociale.

Ces structures de proximit�, dont les maires d?arrondissement connaissent bien l?int�r�t et les enjeux locaux, qui permettent d?animer la vie sociale dans un quartier, repr�sentent un levier majeur pour faciliter l?int�gration sociale de chacune et de chacun et pour contribuer � la coh�sion sociale. En plus de favoriser la mixit� des publics, ces structures permettent la valorisation des comp�tences, des savoir-faire et des savoirs, la promotion des initiatives locales � la fois individuelles et collectives, mais aussi le d�veloppement de la citoyennet� de proximit� pour tous les �ges.

Dans la s�quence que nous traversons, ces structures ont �t� extr�mement mobilis�es. Je tiens encore une fois � saluer leurs �quipes qui n?ont pas ch�m� depuis un an. Elles ont su s?adapter tr�s rapidement au contexte sanitaire en faisant �voluer leurs modalit�s d?intervention. Elles ont ?uvr� pour garantir le maintien du lien social et des activit�s prioritaires, comme l?accompagnement � la scolarit�, le soutien � la parentalit�, l?acc�s aux droits ou l?apprentissage du fran�ais. Elles sont parvenues � organiser la solidarit� en faveur de toutes celles et tous ceux qui ont �t� durement touch�s par la crise, gr�ce � leur capacit� � rester en contact avec leurs b�n�voles et leurs publics, et � proposer des activit�s tr�s adapt�es. Leur r�activit� et leur mobilisation ont �t� et sont encore essentielles.

Le Sch�ma directeur de l?animation de la vie sociale est pr�cieux car il prend en compte l?ensemble des acteurs du territoire dans une dynamique qui se veut la plus commune et la plus large possible. Vous l?avez dit, cher Gauthier, au 31 d�cembre 2020, ce sont 89 structures qui s?inscrivent dans ce sch�ma, dont une quarantaine se situe dans les quartiers "politique de la ville". Notre engagement en faveur de ces structures a �t� important. Avec la crise, nous avons veill� � maintenir leur financement, afin d?assurer la p�rennit� de leurs activit�s et de leurs actions. Et lors du Conseil de Paris du mois de f�vrier, nous les avons soutenues, je le rappelle, � hauteur de 6,2 millions d?euros.

Ce sch�ma s?inscrit �galement dans une d�marche d?�volution et d?�valuation continue. Il a vocation � �tre pr�cis� et d�clin� dans le cadre d?une dynamique participative gr�ce � des groupes de travail associant diff�rents publics. Dans ce cadre, nous souhaiterions axer particuli�rement nos actions sur le d�veloppement de la citoyennet�, la d�mocratie participative, le vivre ensemble et l?acc�s la culture, mais aussi l?ouverture � tous les publics, l?acc�s aux droits, la lutte contre l?isolement, le renforcement de l?approche globale et la poursuite des compl�mentarit�s territoriales, le renforcement de la gouvernance partag�e, de l?animation et de la vie sociale, et enfin le d�veloppement de l?observation sociale partag�e et la promotion de l?animation � la vie sociale � Paris.

En raison de l?enjeu majeur qu?il constitue, je vous invite donc, chers coll�gues, � voter le renouvellement du Sch�ma directeur de l?animation de la vie sociale parisien.

Je tiens aussi � rappeler l?importance que nous avons � travailler avec les services de l?Etat repr�sent�s par la Caisse d?allocations familiales, ce qui est tr�s pr�cieux dans le fait de pouvoir maintenir les activit�s des centres sociaux � Paris.

Je vous remercie.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, au scrutin public, le projet de d�lib�ration DASES 12. Le scrutin est ouvert.

(Il est proc�d� au vote �lectroniquement).

Le scrutin est clos.

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2021, DASES 12).

V?u d�pos� par le groupe Changer Paris

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