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2021 DLH 72 - Immeuble communal 4, place du Louvre (1er). - Fixation du tarif d’occupation du domaine public et attribution d’aide en nature à l’association "Centre d'Information et de Documentation Jeunesse".


M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DLH 72. Il concerne �galement l?ex-mairie du 1er arrondissement et pr�voit les conditions d?installation du Centre d?Information et de Documentation Jeunesse.

La parole est � Mme Agn�s EVREN, pour le groupe Changer Paris.

Mme Agn�s EVREN. - L?Ex�cutif pr�voit donc la relocalisation des activit�s de bureau du C.I.D.J. au troisi�me �tage de l?ancienne mairie du 1er arrondissement dans des locaux d?une superficie totale de 217 m�tres carr�s. Je rappelle que le C.I.D.J. occupe actuellement des locaux de plus de 4.000 m�tres carr�s sur un seul et unique lieu dans le 15e arrondissement. Cela permet de regrouper les activit�s de bureau, d?information et d?accueil des jeunes. Je regrette d?ailleurs, au passage, que malheureusement ce projet de d�lib�ration n?ait �t� soumis qu?au conseil d?arrondissement du centre et pas au conseil d?arrondissement du 15e arrondissement.

Ma question est donc double�: o� seront accueillis les jeunes qui pouvaient venir gratuitement jusque-l� et sans rendez-vous au C.I.D.J.�? Ces espaces d?accueil et d?information dans le 15e arrondissement, d�j� largement d�munis, seront-ils remplac�s ou pas�?

Cette convention repr�sente une solution minimaliste de relocalisation des activit�s de bureau?

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Madame EVREN, je suis d�sol� de vous interrompre. Madame EVREN, �coutez-moi. Vous m?entendez�?

Mme Agn�s EVREN. - Oui.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Il y a une interf�rence. J?ai l?impression que vous avez peut-�tre en parall�le la vid�o de la s�ance qui est diffus�e en diff�r�.

Mme Agn�s EVREN. - Oui, absolument. Je vais essayer d?enlever cela.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Oui, parce que cela fait une boucle temporelle peu compr�hensible.

Mme Agn�s EVREN. - Pardonnez-moi.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Malheureusement, l�, c?est votre micro qui a �t� coup�. On ne vous entend pas.

On va y arriver. Pas de probl�me. On vous laisse le temps de faire le r�glage.

Est-ce que c?est bon�? L?id�al, c?est de couper la fen�tre o� il y a le streaming de la s�ance, si c?est en parall�le. Ne gardez que Webex. On ne vous entend pas. Il faudrait remettre le micro. Je vous assure que l?objectif n?�tait pas de faire une censure.

Mme Agn�s EVREN. - Je suis vraiment d�sol�e.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - On vous entend. Allez-y, c?est bon.

Mme Agn�s EVREN. - Cette fois-ci, c?est bon�? Vous voulez que je recommence ou je reprends l� o� j?en �tais�?

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - On a entendu la premi�re minute de votre intervention.

Mme Agn�s EVREN. - D?accord.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Allez-y.

Mme Agn�s EVREN. - J?en viens � cette convention qui ne pr�sente qu?une solution minimaliste de relocalisation des activit�s de bureau du C.I.D.J. sans finalement nous renseigner sur la relocalisation des activit�s d?accueil et d?information du C.I.D.J. Des pistes de relogement �taient �voqu�es � l?autre bout de la capitale sans v�ritablement de pr�cision ni aucune information.

Je termine en demandant, avec Rachida DATI et Philippe GOUJON, d?une part, de garantir la mise � disposition d?un espace d?information et d?accueil �quivalent aux m�mes conditions et dans le m�me espace g�ographique, et d?autre part, de d�velopper les infrastructures de jeunesse dans le 15e arrondissement par la cr�ation d?un site d�di� lors du r�am�nagement de l?espace Tour Eiffel.

Je vous remercie, et je suis d�sol�e.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Nous avons pu entendre votre intervention, m�me s?il y avait effectivement un effet retour vers le futur, parce que je m?entendais en m�me temps.

Pour continuer, la parole est � M. Nicolas BONNET-OULALDJ, pour le groupe Communiste et Citoyen.

M. Nicolas BONNET-OULALDJ. - Merci, Monsieur le Maire.

Enfin, un lieu est trouv� pour relocaliser le C.I.D.J. Nous pouvons tous nous en r�jouir. C?est le fruit d?un travail sans rel�che de l?Ex�cutif municipal men� par H�l�ne BIDARD, en lien avec les services de l?Etat.

Rappelons que nous avions, le groupe Communiste et Citoyen, d�pos� un v?u en novembre 2020 afin de demander qu?on le reloge dans un lieu central. Je trouve que le lieu choisi, qui est l?ancienne mairie du 1er arrondissement, en face du Louvre, est un lieu tr�s central, tr�s accessible pour les jeunes, puisque l?on est sur la ligne 1 du m�tro et � proximit� des Halles. Vous savez qu?une grande partie des jeunes qui viennent au C.I.D.J. ne sont pas que de Paris et viennent de toute la m�tropole. Les lignes A, B, D du R.E.R. sont vraiment � proximit�. Cela n?�tait pas vraiment le cas dans le 15e arrondissement.

Je voudrais dire qu?en avril, nous avons d�lib�r� sur le relogement dans cette mairie et que le nouvel accord avec l?Etat permet de s�parer � la fois le service d?accueil d�di� aux jeunes et les services administratifs que l?Etat accueillera rue Eug�ne-Oudin�, dans le 13e arrondissement. C?est pourquoi les surfaces ne sont pas les m�mes. N?allons pas dire que l?on va r�duire les surfaces. Au contraire, on va avoir un site qui va permettre d?accueillir dans de bonnes conditions l?ensemble des jeunes. Cet espace, qui est d�di� notamment � l?emploi, � la formation, au logement, � la vie pratique, � la mobilit�, � l?acc�s aux droits, � la culture et aux loisirs, est vraiment attendu dans une p�riode de crise tr�s difficile pour l?ensemble de la jeunesse parisienne et m�tropolitaine. Nous le voyons aujourd?hui�: il y a une grande pr�carit� chez ces jeunes qui souffrent aussi d?isolement. Ce lieu sera aussi un lieu de vecteur de lien social.

Je voudrais enfin dire que Mme EVREN, dans son intervention, a oubli� une chose�: l?absence de la R�gion. Sur ce dossier, certains tiennent leurs promesses et leurs engagements. C?est le cas de la Ville de Paris et de l?Etat. Et puis, il y a ceux qui d�sertent, qui quittent la table en pleine campagne �lectorale, qui vont nous faire des promesses sur beaucoup de choses, mais le r�sultat de ce mandat de la R�gion, ce sera la fin du financement du C.I.D.J. A c�t� de cela, ce que ne dit pas Mme EVREN du projet de d�lib�ration, c?est que la Ville de Paris va consentir au C.I.D.J. une aide en nature d?un montant de 81.650 euros par an, correspondant � la diff�rence entre la valeur locative des locaux et la redevance de 1.000 euros par mois. Voil� ce que la Ville va permettre de faire et ce dont la R�gion se d�douane compl�tement.

Nous avons vraiment envie, dans ce mandat, de pousser cette politique de jeunesse, de multiplier les lieux d?accueil, d?information et d?insertion par l?emploi. Evidemment, vous avez raison, nous avons �galement l?ambition de d�velopper des centres d?animation pour la jeunesse. On a eu un projet de d�lib�ration tout � l?heure sur les centres d?animation. Sachez compter sur le groupe Communiste et Citoyen pour que, mon cher Paul SIMONDON, adjoint aux finances et maire actuellement au pupitre, nous soyons tr�s attentifs sur la question du plan d?investissement de mandature pour l?ensemble des �quipements de la jeunesse. En tout cas, nous voulons vous remercier et vous f�liciter d?avoir men� au bout ce dossier du C.I.D.J.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Gauthier CARON-THIBAULT, pour le groupe Paris en commun.

M. Gauthier CARON-THIBAULT. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, n�cessaire dans le cadre du vaste et enthousiasmant projet de r�am�nagement de la Tour Eiffel, le Centre d?Information et de Documentation Jeunesse, log� gracieusement quai Branly, va se voir relocalis� en tr�s grande partie au c?ur de Paris, dans l?ancienne mairie du 1er arrondissement.

Ce projet de d�lib�ration est l?occasion de souligner le soutien constant de la Ville � cette institution, qui, consciente de la contrainte qu?elle a cr��e, a trouv� une solution en lien avec l?Etat, qui mettra �galement � disposition des locaux dans le 13e arrondissement.

J?ai l?impression, comme mon coll�gue Nicolas BONNET-OULALDJ, que nous apprenons des choses � Mme EVREN. Mais cela ne m?�tonne pas, car nous aurions aim� �tre aid�s par la R�gion puisque le C.I.D.J. est �galement un centre r�gional. Force est de constater que lorsque nous ouvrons des portes, certaines restent closes.

Je tiens � saluer �galement mon coll�gue Florian SITBON, Conseiller de Paris du 15e arrondissement, qui s?est personnellement investi sur ce dossier pour qu?un d�nouement soit trouv�.

Accueillir le C.I.D.J. dans le nouveau secteur de Paris Centre est un �l�ment de satisfaction. C?est aussi un projet encore plus prometteur qui est port� � travers ce projet de d�lib�ration�: celui de l?arriv�e prochaine, dans l?ancienne mairie du 1er arrondissement, d?une maison des jeunes dont le contenu in�dit est en cours de d�finition.

300.000 jeunes Parisiennes et Parisiens, dont un tr�s grand nombre a souffert et souffre encore des cons�quences sociales et �conomiques de la crise sanitaire, pourront ainsi b�n�ficier d?un lieu o� l?on va, gr�ce auquel on aura acc�s � des informations et � une orientation, mais aussi au sein duquel on pourra trouver tr�s concr�tement une r�ponse, une solution, un service. C?est ce dernier point que je souhaite particuli�rement souligner.

Trop souvent, la question des multiples points d?entr�e des pluri-acteurs est r�gl�e par des guichets concert�s. Si vous ne comprenez pas cette phrase, c?est que le r�sultat est pire dans la r�alit� v�cue par les usagers. L?int�r�t de ce projet innovant est de regrouper directement sur un m�me lieu l?ensemble des services qui peuvent permettre aux jeunes de trouver les moyens de s?�panouir � Paris.

Depuis le d�but de mon intervention, j?ai bien fait attention � ne pas dire "la jeunesse", mais bien "les jeunes". Car ils sont multiples�: hommes, femmes, �tudiants, chercheurs d?emploi, apprentis, alternants, autonomes, pr�caires ou financi�rement d�pendants, bien log�s, h�berg�s ou dans la gal�re, n�s � Paris ou de passage. C?est donc tout naturellement pour d�finir les services que l?on y trouvera, qu?une concertation a �t� lanc�e associant des jeunes du Conseil parisien du m�me nom, des volontaires du service civique, des r�sidents de foyers de jeunes travailleurs, des usagers d?�quipements qui leur sont d�di�s, ou encore des jeunes engag�s dans des associations.

Si le projet est en cours de d�finition, des besoins ont d?ores et d�j� �t� identifi�s, qui pourraient �tre remplis par des dispositifs d�j� existants mais �parpill�s sur l?ensemble du territoire parisien. Y prendront place - comme vous l?avez d�j� mentionn�, Madame BIDARD - un "Point Paris Emploi" et un "Point d?acc�s au droit", tous deux d�di�s � la jeunesse, ainsi que, justement, le C.I.D.J., qui fait l?objet de ce projet de d�lib�ration.

D?autres th�matiques ont �t� relev�es, comme la sant�, le logement, l?engagement, la solidarit�, les vacances et les loisirs, qui pourront �tre trait�s sur place par des partenaires de la Ville gr�ce � la gratuit� de la mise � disposition des locaux. Des salles de l?ancienne mairie du 1er arrondissement seront �galement mises � la disposition des associations cr��es par les jeunes. La p�riode a pu montrer toutes leurs initiatives. Cette p�riode, Monsieur le Maire, chers coll�gues, qui nous force � aller vite et � r�pondre � cette demande de solidarit� qu?ont manifest� les jeunes et � laquelle le Gouvernement ne veut r�pondre autrement que par la reprise de la croissance. Ainsi, nous verrons avant l?�t� les premiers services de sant� et de distribution alimentaire s?installer, avant une mont�e en charge � partir de septembre.

La Mairie de Paris Centre saura, � vos c�t�s, porter ce lieu qui concr�tise une id�e construite au plus fort de la crise multiforme que nous vivons. D?autant que ce lieu, ancienne mairie, ancienne maison du peuple, a vocation � rester largement ouvert sur ses riveraines et riverains, notamment � travers l?ouverture d?un lieu d?exposition dans son beffroi, d?une v�g�talisation de l?esplanade et de l?installation d?un tiers lieu de convivialit� en journ�e. Tant de projets auxquels les conseils de quartier seront ravis de participer. Je n?en doute pas.

Vous l?avez compris, Monsieur le Maire, chers coll�gues, cette nouvelle de l?arriv�e de la Maison des jeunes est une bonne nouvelle, tant pour la mairie de Paris Centre que pour toute une g�n�ration � laquelle Paris doit tenir sa promesse.

Je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Oui, quel soulagement, je pense, pour toute l?�quipe du C.I.D.J. Apr�s des mois et des mois d?incertitude, qu?il a d� �tre difficile pour le collectif de travailleuses et de travailleurs du C.I.D.J. de ne pas savoir o� ils allaient atterrir. Il faut en avoir conscience parce que c?est une sacr�e souffrance au travail derri�re. Franchement, c?est une bonne localisation parce que le C.I.D.J. va �tre bien plus accessible pour l?ensemble des jeunes Franciliens.

Je souhaiterais, � travers ce temps d?�change de d�lib�ration, que l?on puisse quand m�me aussi avoir une r�flexion sur�: comment se repositionne la politique jeunesse en cette mandature�? Autant elle �tait lisible pour la premi�re mandature, 2001-2008, autant par la suite, je l?ai trouv� moins claire. En 2001-2008, tout �tait � faire. Car, au niveau de la Ville, il a fallu cr�er quasiment la direction et l?administration jeunesse. Il y avait donc une volont� de d�ployer des "Points Information Jeunesse" bien form�s, op�rant sur l?ensemble des microquartiers. Ces antennes jeunes travaillaient d?ailleurs en lien avec le C.I.D.J. pour accueillir en leur sein bien souvent les "Points Information Jeunesse", o� l?on avait le mat�riel �labor� par le C.I.D.J. et le Minist�re de la Jeunesse et des Sports. On avait donc les r�seaux des centres d?animation. Il y avait le Conseil Parisien de la Jeunesse et une forte volont�, dans quasiment tous les arrondissements, des conseils locaux de la jeunesse.

Tout cela �tait encore fragile. Finalement, dans les deux mandatures suivantes, les "Points Information Jeunesse" ont �t� supprim�s. N�anmoins, des centres d?animation nouveaux ont �t� cr��s, des espaces jeunes positionn�s. D?autres �quipements, qui ne s?adressent pas uniquement aux jeunes, ont pu r�pondre � d?autres besoins, comme les Maisons des Pratiques Artistiques Amateurs. Mais je pense qu?il y a une difficult� en termes de lisibilit� d?ensemble.

Or, avec le projet de d�lib�ration qui a �t� pr�sent� juste avant, la Maison pour la jeunesse, on sent qu?il va y avoir un lieu qui va chercher � accueillir en son sein des structures institutionnelles ou associatives qui permettent de regrouper diff�rentes portes d?entr�e en direction des jeunes. C?est int�ressant. Ce que je trouve �galement tr�s int�ressant, c?est que l?on veuille permettre que des associations constitu�es et cr��es par des jeunes puissent avoir la possibilit�, dans cette Maison pour la jeunesse, d?avoir un lieu pour d�velopper leurs projets et agir, et donc, �tre acteurs des politiques jeunesse, et pas simplement "objets des politiques jeunesse". Je pense que c?est important.

Ne perdons pas de vue que ces lieux qui centralisent, au niveau d?une capitale, ne peuvent pas r�pondre seuls et qu?il faut absolument d�velopper en proximit� un r�seau d?acteurs jeunesse. Je veux bien que l?on me repr�cise comment �volue le suivi des centres d?animation, parce que dans les centres d?animation, vous avez des activit�s � l?ann�e, mais aussi des espaces plus ouverts qui doivent permettre � des jeunes, selon les associations ou les structures qui font vivre ces centres d?animation, de s?impliquer et de s?approprier un �quipement public pour y d�velopper des projets de mani�re "plus libre". Je pense qu?il faut �galement repositionner un maillage d?information jeunesse sur les droits des jeunes dans l?ensemble des quartiers, et pas simplement se satisfaire du C.I.D.J. et de la "Maison pour la jeunesse" au centre de Paris. Je pense que c?est important.

Autre parenth�se�: je vous alerte sur le fait que, oui, il y a une diversit� d?acteurs qui interviennent sur la jeunesse parce qu?il y a des entr�es et des professionnalit�s diff�rentes. Je suis psychologue de l?Education nationale. Les conseillers d?orientation psychologues s?appellent maintenant "psychologues de l?Education nationale". Les centres d?information et d?orientation sont un r�seau incontournable dans l?accompagnement des jeunes � l?�laboration de leurs projets scolaires et professionnels. H�las, dans les deux pr�c�dentes mandatures, le bilan du travail de la Ville avec le Rectorat a �t� la suppression de C.I.O. d�partementaux pour que la Ville r�cup�re des �quipements, qui lui appartenaient certes. Cela a eu un impact en termes d?effet d?aubaine pour le Rectorat, et donc pour le Minist�re, en r�duisant les centres d?information et d?orientation, les effectifs professionnels qui y intervenaient et intervenaient dans les �tablissements scolaires.

On a quand m�me une situation qui s?est fragilis�e en termes d?�quipements en direction des jeunes sur la capitale, du fait aussi du d�sinvestissement de l?Etat. La R�gion, je n?en parle m�me pas parce que je pense qu?il y a une pens�e �gale � z�ro sur ces sujets.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci de conclure.

Mme Danielle SIMONNET. - Je veux bien des pr�cisions sur les projets de coh�rence en termes de politique jeunesse � venir. En tous les cas, la Maison pour la jeunesse est une bonne �tape.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme Aminata NIAKAT�, pour le groupe Ecologiste de Paris.

Mme Aminata NIAKAT�. - Je vous remercie, Monsieur le Maire. Est-ce que vous m?entendez�?

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - On vous entend tr�s bien.

Mme Aminata NIAKAT�. - Mes chers coll�gues, tr�s rapidement, je me joins au soulagement exprim� par mes coll�gues concernant le C.I.D.J. Je me r�jouis qu?une solution p�renne ait enfin �t� trouv�e pour le C.I.D.J. avec cette future Maison de la jeunesse et le site situ� dans le 13e arrondissement. Je suis heureuse que la Ville de Paris ait pu pallier les lacunes tant de l?Etat que de la R�gion sur ce dossier.

Par contre, je suis curieuse d?avoir plus de d�tails sur la nouvelle organisation du C.I.D.J. sur deux sites, car, malheureusement, au groupe Ecologiste de Paris, nous n?avons pas eu la chance d?avoir acc�s � toutes ces informations.

Bien �videmment, le groupe votera pour ce projet de d�lib�ration qui apporte une solution p�renne au C.I.D.J. ainsi que des perspectives d?accompagnement et d?�mancipation � des milliers de jeunes qui continuent de s?interroger sur leur avenir, fortement bouscul� par l?impact de la crise sanitaire. Je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Pour vous r�pondre, la parole est � Mme H�l�ne BIDARD.

Mme H�l�ne BIDARD, adjointe. - Merci beaucoup.

Chers coll�gues, je vous remercie pour toutes vos interventions, qui, d�j�, me procurent une certaine satisfaction�: celle de constater que, depuis le d�but de cette mandature, le C.I.D.J. occupe enfin une place dans le d�bat public. "Enfin", c?est le mot, tant ces trois derni�res ann�es la Ville de Paris s?�tait sentie bien seule pour alerter les partenaires de l?association sur la situation et pour lui proposer des solutions de relogement.

De quoi parle-t-on aujourd?hui � travers ce projet de d�lib�ration�? D?abord, d?un engagement tenu par l?Ex�cutif parisien et formalis� � travers un v?u adopt� en novembre 2020�: celui de poursuivre les recherches, de pr�server la continuit� des missions et des emplois du C.I.D.J. pendant cette phase, et de participer � son relogement. C?est chose faite, puisque ce projet de d�lib�ration pose la premi�re pierre d?une solution trouv�e en accord avec l?Etat et le C.I.D.J. Cette solution est celle d?un relogement sur deux sites�: l?un appartenant � la Ville de Paris, l?autre � l?Etat.

Au sein de la Maison de la jeunesse, que nous mettons en place avec beaucoup d?enthousiasme en concertation avec les jeunes dans les locaux de l?ancienne mairie du 1er arrondissement, le C.I.D.J. pourra y assurer ses missions d?accueil du public. Ses missions essentielles pour l?orientation, l?insertion socioprofessionnelle ou encore l?aide � la mobilit� des jeunes, qui s?inscrivent pleinement dans les objectifs de ce lieu ressource que nous sommes en train de b�tir, et sont pleinement en phase avec les attentes et les besoins des jeunes exprim�s lors des concertations.

Pour r�aliser ses missions d?accueil, le C.I.D.J. disposera d?espaces mutualis�s sur l?ensemble du lieu, soit sur 1.800 m�tres carr�s, aux c�t�s d?autres acteurs associatifs publics ou priv�s appel�s � intervenir au sein de la Maison de la jeunesse. Mais l?association a �galement besoin d?espaces privatifs, de bureaux pour sa vingtaine de salari�s concern�s par les missions d?accueil du public. C?est pr�cis�ment l?objet de ce projet de d�lib�ration que de proposer en propre au C.I.D.J. les 217 m�tres carr�s de bureaux privatifs pour les salari�s, via une convention d?occupation du domaine public.

Dans cette convention, nous ne parlons pas des espaces partag�s qui permettront � l?association de r�aliser ses missions en synergie avec d?autres acteurs avec lesquels elles travaillent d�j� par ailleurs, comme le "Point d?acc�s au droit des jeunes", actuellement sur le site Emile-Anthoine et qui va venir ici. Cette convention permettra ainsi au C.I.D.J. de s?installer d?ici � la fin juin, une fois les travaux r�alis�s par la Ville de Paris, conform�ment � l?�ch�ance de son actuelle convention d?occupation du site Emile-Anthoine, que nous avons report�e jusqu?au 30 juin 2021 lors de notre dernier Conseil de Paris - vous devez vous en souvenir - et ce, sans interruption de ses missions. Je salue au passage les salari�s du C.I.D.J. et les remercie tr�s chaleureusement de leur travail.

De son c�t�, l?Etat va reloger l?activit� salari�e du C.I.D.J. non directement concern�e par des missions d?accueil du public sur la base de 1.100 m�tres carr�s de bureaux rue Eug�ne-Oudin�, dans le 13e arrondissement, dans des locaux de services d�concentr�s du Minist�re de l?Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, � proximit� directe de la "Maison de la jeunesse" en transport en commun. Je veux le signaler � Mme EVREN, qui a oubli� que la ligne 14 �tait directe entre le 13e arrondissement et la mairie du 1er arrondissement.

Cette solution de relogement p�renne a �t� approuv�e par le C.I.D.J. lors de son conseil d?administration du 7 avril 2021. Elle sera formalis�e par une convention tripartite qui sera sign�e tr�s prochainement entre l?Etat, la Ville de Paris et le C.I.D.J., afin de garantir l?unit� de l?association sur ses deux sites, mais aussi d?ancrer l?activit� du C.I.D.J. au sein d?un projet global et ambitieux, celui de la "Maison de la jeunesse".

A la lumi�re de ces �l�ments, chers coll�gues, je me permets juste deux observations avant de conclure. La premi�re - mais elle ne surprendra personne et je vous ai alert� sur cette situation depuis des mois - c?est l?absence totale d?engagement et de soutien de la R�gion Ile-de-France, pourtant sollicit�e � maintes reprises dans les recherches. N?en d�plaise � certaines ou � certains. L�, on est en plein dedans. Personne ne sera dupe des intentions qui �taient celles de la R�gion concernant le soutien au fonctionnement du "Centre r�gional d?information jeunesse". Elles sont nulles. D?ailleurs, la R�gion ne sera pas dans la convention, et �videmment pas dans la convention tripartite entre le C.I.D.J., l?Etat et la Ville de Paris.

La seconde observation - j?en termine l� - c?est qu?� l?inverse de la Ville de Paris, la Ville de Paris ne se contente pas de reloger le C.I.D.J. aux c�t�s de l?Etat. Au contraire, on propose � l?association, qui a manifest� son int�r�t et son accord, d?�tre partie prenante d?un v�ritable projet global, positif et ambitieux pour la jeunesse, dont nous avons plusieurs fois soulign� les besoins, les urgences et les attentes dans cet h�micycle.

Voil� ce dont il est question aujourd?hui�: poser la premi�re pierre d?une relation partenariale renouvel�e, renforc�e avec le C.I.D.J. autour d?un projet ambitieux pour les jeunes. Je vous invite donc � poser avec nous cette premi�re pierre en votant, je l?esp�re, � l?unanimit� ce projet de d�lib�ration.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets donc aux voix, au scrutin public, le projet de d�lib�ration DLH 72.

Le scrutin est ouvert.

(Il est proc�d� au vote �lectroniquement).

Le scrutin est clos.

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2021, DLH 72).

Je vous remercie.

Avril 2021
Débat
Conseil municipal
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