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M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DAC 382. Il s?agit de l'attribution de subventions � huit associations de v�t�rans et d?anciens combattants.

Je donne la parole est � Mme Lamia EL AARAJE.

Mme Lamia EL AARAJE. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, le devoir de m�moire est un devoir qui nous incombe � tous. Il est le liant entre notre pass�, notre pr�sent et notre avenir. Il est notre capacit� collective � nous souvenir. Nous souvenir pour ne pas oublier, pour continuer � �voluer, en nous rem�morant toujours d?o� nous venons pour ne pas perdre le cap vers o� nous voulons amener notre humanit�. Aussi, il m?�tait important d?intervenir sur ce projet de d�lib�ration visant � apporter le soutien de la Ville de Paris � huit associations d?anciens combattants. Ces associations se mobilisent pour faire vivre le devoir de m�moire, �voqu� � l?instant, et nous emp�cher de tomber dans l?amn�sie collective � propos de souffrances subies ou d?�v�nements pr�cis.

A ce titre, il me semble important de souligner l?apport des combattants �trangers issus des anciennes colonies fran�aises et des combattants �trangers qui aimaient la France. Le rapport dans les combats qui furent ceux de la France est notable, et il doit �tre salu� � sa juste valeur�: celle du sang, celle de vies humaines. Un certain nombre de ces anciens combattants peuvent se voir aujourd?hui isol�s ou confront�s � des probl�matiques administratives parfois complexes, d?autant plus lorsqu?ils sont �trangers ou �loign�s du syst�me administratif, qui peut para�tre kafka�en � certains endroits.

J?en profite pour saluer le travail de l?"Office national des anciens combattants et victimes de guerre", pr�sent dans l?ensemble des d�partements de France et dans certains pays, comme l?Alg�rie, l?une de ses plus grosses antennes.

Le travail d?accompagnement r�alis� par les associations d?anciens combattants est pr�cieux et doit �tre valoris�. L?un des enjeux majeurs pour nous dans les prochaines ann�es, sur les sujets de m�moire, sera celui de r�ussir la transmission de ce devoir aux jeunes g�n�rations, de fa�on � permettre le renouvellement au sein des associations et d?inclure un maximum de jeunes dans ce devoir m�moriel.

A ce titre, je profite de mon intervention pour saluer le travail des �tablissements scolaires - comme le coll�ge Jean-Baptiste-Cl�ment, le coll�ge Jean-Perrin, l?�cole des Cendriers ou encore le lyc�e H�l�ne-Boucher, et j?en oublie un certain nombre - qui, dans le 20e arrondissement, font un travail formidable dans le cadre de l?�ducation civique et citoyenne des �coliers, coll�giens et lyc�ens en vue de les sensibiliser. Nous devons veiller � amplifier cette sensibilisation. A titre personnel, nous serons, au sein du Groupe Paris en commun et particuli�rement dans le 20e arrondissement, vigilants � perp�tuer ces traditions en lien avec notre culture de l?engagement.

Je conclurai en soulignant que, pour nous, chaque association a son histoire et chaque date a son importance. Nous ne sommes pas favorables � une date unique, comme a pu le d�fendre en son temps Nicolas SARKOZY, alors Pr�sident de la R�publique.

Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Lamia EL AARAJE.

Je donne la parole � Mme Laurence PATRICE, pour vous r�pondre.

Mme Laurence PATRICE, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci, ch�re coll�gue, pour cette int�ressante intervention et contribution.

Effectivement, je vais profiter de ce projet de d�lib�ration pour remercier chaleureusement les associations des anciens combattants qui, certes, participent � nos c�r�monies, mais participent aussi � ce travail de transmission et de t�moignage aupr�s du plus jeune public. Il s?agit de subventions r�currentes, vot�es chaque ann�e, � l?unanimit� en g�n�ral. Vous avez notamment l?"Espace Parisien Histoire M�moire Guerre d?Alg�rie" et l?"Association d�partementale des combattants, prisonniers de guerre et combattants d?Alg�rie, Tunisie, Maroc de Paris". Sachant qu?�videmment, ces associations vont participer largement aux c�r�monies qui auront lieu en 2022, puisque ce sera une date forc�ment tr�s importante autour de la guerre d?Alg�rie.

L?"Union amicale des personnels, anciens combattants et victimes de guerre", que ce soit de l?Assistance publique - H�pitaux de Paris, du Cr�dit municipal, de la Pr�fecture et de la Ville de Paris, honorent ainsi les combattants parmi nos agents. Et puis, la "F�d�ration nationale des anciens combattants r�sidant hors de France", qui garde ainsi un lien avec la France.

Je ne les ai pas toutes cit�es, mais je vous remercie de voter favorablement ce projet de d�lib�ration pour soutenir ces associations.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Laurence PATRICE.

Je mets donc aux voix, au scrutin public, le projet de d�lib�ration DAC 382.

Le scrutin est ouvert.

(Il est proc�d� au vote �lectroniquement).

Le scrutin est clos. Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2021, DAC 382).

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