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2021 DJS 52 - Centres Paris Anim’ Bessie Smith, Annie Fratellini, Musidora, Pina Bausch et son annexe Maya Angelou (12e). - Avenant à convention de délégation de service public avec l’association "CLAJE" (12e).


M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Nous l?entamons donc par le projet de d�lib�ration DJS 52. Il concerne un avenant � convention de d�l�gation de service public avec l?association "CLAJE" pour des centres "Paris Anim?" dans le 12e arrondissement.

La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Ce sera une intervention tr�s rapide, pas directement en lien avec l?objet du projet de d�lib�ration, vous m?en excuserez.

En fait, il y avait eu des articles qui s?�taient �mus de la situation des familles qui avaient inscrit leurs enfants � des activit�s des centres d?animation et, du fait de la crise sanitaire et des mesures gouvernementales prises, les activit�s n?ont pas pu avoir lieu. Or, pour les familles, vous avez plusieurs cas de figure. Vous avez celles qui ont pay� � l?ann�e les activit�s, puis celles qui avaient pris l?engagement d?un pr�l�vement en trois fois, et qui, du coup, ont re�u un courrier leur pr�sentant plusieurs choses � travers une lettre type qui d�calait, certes, les pr�l�vements, mais montrait bien que les pr�l�vements allaient avoir lieu. Elle disait�: voil�, les activit�s qui n?auront pu �tre r�alis�es sur la saison 2020-2021 "pourront donner lieu � des mesures compensatoires selon des conditions qui vous seront communiqu�es ult�rieurement".

On est quand m�me en avril. On ne d�couvre pas les mesures sanitaires et la crise Covid. Il faudrait peut-�tre que la Ville se d�cide. Cela veut dire quoi�? Quelles sont les mesures qui vont �tre prises�? Parce que les familles attendent. Est-ce que cela veut dire un avoir sur l?inscription aux activit�s l?ann�e prochaine�? Est-ce que c?est un remboursement�? Est-ce que les familles pourront d�cider de ces options�?

Je con�ois tout � fait qu?il faille avoir un rapport et pousser les familles � avoir un rapport aux centres d?animation, qui n?est pas un rapport consum�riste � l?activit�. Il est important de bien expliquer que les centres d?animation sont des lieux d?�ducation populaire qui permettent l?inscription � des activit�s � l?ann�e, mais permettent aussi, dans des temps informels, de faire tout un travail en direction de la jeunesse. Et puis, d?autres publics sur un quartier qui jouent un r�le moteur. C?est important qu?il y ait un attachement des familles aux centres d?animation, au-del� d?un rapport de consommation de l?activit�.

Il faut �galement prendre conscience que dans cette p�riode de crise sanitaire et de crise sociale, ce n?est pas simple, que les pouvoirs d?achat des familles ont pris un gros coup. Pour beaucoup d?entre elles, c?est la totalit� des revenus qui ont chut�. D?ailleurs, on a mis en place le quotient familial, il y a de cela plusieurs mandatures, pour pouvoir justement tenir compte des situations diff�renci�es socialement.

Vous l?aurez compris, ma question, c?est que l?on puisse avoir, � l?occasion de ce projet de d�lib�ration, m�me si cela n?en est pas l?objet direct, des pr�cisions sur les intentions de la Ville � ce sujet. Il me semble important de le faire en concertation et d?entendre aussi les souhaits des familles � ce sujet.

Je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je donne la parole � Mme Emmanuelle PIERRE-MARIE, maire du 12e arrondissement.

Mme Emmanuelle PIERRE-MARIE, maire du 12e arrondissement. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire. Ce sera tr�s rapide.

Juste pour dire que je suis tr�s heureuse de ce projet de d�lib�ration. A noter aussi que vous voyez que nos centres "Paris Anim?" du 12e arrondissement portent de jolis noms de femmes. Femmes qui ont �t� choisies et ont fait l?objet d?une votation citoyenne par celles et ceux qui participent � ces centres et les font vivre.

C?�tait juste pour le souligner et montrer que non seulement nous rendons hommage � ces femmes, mais surtout que nous avons permis cette votation citoyenne qui devrait, je l?esp�re, �tre un exemple pour l?ensemble des arrondissements de Paris.

Je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour vous r�pondre, Mme H�l�ne BIDARD.

Mme H�l�ne BIDARD, adjointe. - Merci beaucoup, Madame la Maire du 12e arrondissement.

Madame SIMONNET, votre intervention, vous l?avez dit, est tourn�e sur un autre sujet que celui sur lequel porte ce projet de d�lib�ration. N�anmoins, je comprends que vous souhaitiez parler de la situation des �quipements jeunesse et des activit�s propos�es aux Parisiennes et aux Parisiens. Permettez-moi justement de me recentrer d?abord sur l?enjeu de ce projet de d�lib�ration, qui vous apportera, je l?esp�re, quelques �clairages.

Il existe, depuis 2015, dans le quartier Vall�e-de-F�camp, dans le 12e arrondissement, un local interassociatif g�r� par le collectif d?associations, principalement le "CLAJE", en lien avec "La Camillienne" et la r�gie de quartier. Ce lieu ressource est tr�s implant� et identifi� par les divers acteurs et les familles de l?arrondissement. Il a permis notamment de tisser des liens sp�cifiques avec les jeunes du quartier, d?identifier leurs comp�tences, de d�velopper leur participation � la vie culturelle, sociale et citoyenne. C?est un v�ritable lieu de vie dans un quartier populaire assez d�pourvu d?�quipements publics, et o� les projets pertinents et essentiels pour les habitantes et habitants se multiplient, comme la volont� d?ouvrir un nouveau point d?information jeunesse.

La subvention annuelle accord�e au "CLAJE" pour la gestion de ce local n?�tait pas en ad�quation avec la r�alit� des besoins, pour permettre la p�rennit� de toutes ses actions et projets. L?association nous a donc sollicit�s, avec la mairie du 12e arrondissement, afin que nous puissions �tudier les modalit�s juridiques et financi�res permettant le maintien de ce lieu ressource. C?est donc l?objet de ce projet de d�lib�ration, qui propose d?int�grer ce local interassociatif � la d�l�gation de service public contract�e avec le "CLAJE" pour la gestion des quatre autres centres "Paris Anim?" dans l?arrondissement. J?ajoute que les projets men�s et envisag�s dans ce local interassociatif r�pondent parfaitement aux objectifs et aux attendus des centres. Il s?agit donc ni plus ni moins que de soutenir le maintien de cette pr�sence associative indispensable et indiscut�e dans ce quartier populaire du 12e arrondissement.

Cela fait le lien avec votre intervention, Madame SIMONNET, parce que de quoi les Parisiennes et les Parisiens ont-ils le plus besoin dans cette p�riode de crise�? Justement, de plus de services publics. Que propose ce projet de d�lib�ration�? Plus de service public, avec la cr�ation d?un nouvel �quipement public, et des moyens suppl�mentaires permettant de renforcer une offre essentielle pour les jeunes et les habitants du quartier Vall�e-de-F�camp.

Evidemment, dans cette p�riode douloureuse que nous traversons, les services publics sont eux aussi mis � mal. L?ensemble des associations d?�ducation populaire gestionnaires des �quipements jeunesse, qui, par leur expertise et leur savoir-faire, permettent la tenue de ce service, dont nous pouvons d?ailleurs �tre fiers, sont elles aussi mises � mal, avec beaucoup de courage et de r�silience qu?il convient de saluer. Elles tiennent, organisent et arrivent � proposer de nombreuses activit�s en distanciel � leurs usagers et usag�res.

Il y a des activit�s qui, compte tenu de la crise, n?ont pu se maintenir m�me avec un autre format. La Ville de Paris n?a pas attendu pour agir, m�me si, comme de nombreuses collectivit�s territoriales, elle se sent parfois bien d�laiss�e dans le combat pour la pr�servation des services publics. L?�t� dernier, nous avons mis en place un syst�me d?avoirs, avec le double objectif de pr�server le pouvoir d?achat des usagers et l?activit� des associations d?�ducation populaire gestionnaires des �quipements. Nous traversons une nouvelle ann�e de crise, donc nous �tudions maintenant en cons�quence toutes les possibilit�s qui peuvent s?offrir � nous pour permettre le service rendu et le maintien des activit�s, et sinon, permettre des compensations. Car c?est bien de cela dont il s?agit�: de maintenir une offre culturelle, sportive et de loisir, dont les Parisiennes et les Parisiens ont plus que jamais besoin dans le quartier Vall�e-de-F�camp du 12e arrondissement.

C?est donc l?objet de ce projet de d�lib�ration et je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets donc aux voix, au scrutin public, le projet de d�lib�ration DJS 52.

Le scrutin est ouvert.

(Il est proc�d� au vote �lectroniquement).

Le scrutin est clos.

Je vous remercie. Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2021, DJS 52).

Avril 2021
Débat
Conseil municipal
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