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2021 DASES 38 - Subventions (43.500 euros) à deux associations et convention en faveur du bien-être des personnes âgées et de leurs aidants.


M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DASES�38.

La parole est � Delphine MALACHARD DES REYSSIERS qui est en Webex.

C?est � vous.

Mme Delphine MALACHARD DES REYSSIERS. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, la crise sanitaire que nous traversons montre que l?isolement des personnes �g�es est une difficult� majeure � Paris, comme dans toutes les villes. Elle interpelle notre capacit� � aller vers cette population difficilement identifiable.

Comme tous les centres de vaccination, celui install� en mairie du 8e arrondissement rencontre beaucoup de difficult�s � vacciner l?ensemble des plus de 75 ans. D?apr�s les statistiques de l?Agence r�gionale de sant�, un tiers des personnes de plus de 75 ans n?ont toujours pas re�u une dose, alors que la campagne vaccinale leur a �t� r�serv�e durant pr�s de deux mois.

L?Assurance maladie a mis en place un d�marchage t�l�phonique aupr�s de cette population qui permet d?aboutir directement sur une prise de rendez-vous. Les premiers r�sultats sont encourageants. De m�me, nous travaillons avec les services d?aide � domicile pour rep�rer celles et ceux qui ne peuvent pas prendre rendez-vous sur les plateformes d�di�es.

Le fichier Reflex montre une nouvelle fois ses limites. Pour le 8e arrondissement, une poign�e de personnes sont inscrites seulement. Ce type de liste n�cessite une identification pr�alable des publics par les agents du centre d?action sociale de la Ville de Paris.

Face � cette situation, nous devons mobiliser les leviers de la solidarit� spontan�e. Les gardiens et gardiennes d?immeuble, qui sont h�las de plus en plus rares � Paris, constituent une ressource primordiale. Elles et ils connaissent mieux que quiconque les habitants et peuvent identifier rapidement les personnes isol�es. C?est gr�ce � eux que nous avons pu amorcer la vaccination de plusieurs dizaines de personnes �g�es. De m�me, les acteurs de l?interg�n�rationnel, comme Colette qui fait cohabiter jeunes et a�n�s, permettent de rep�rer quelques situations.

Cela reste un travail de fourmi et de longue haleine. De la m�me fa�on, les associations, dont il est ici l?objet, peuvent nous aider � aller vers ces personnes. Si cela n?est pas d�j� mis en place, il faudrait communiquer aux associations les coordonn�es des responsables de centres de vaccination, afin que des rendez-vous soient positionn�s.

La question de l?isolement des personnes �g�es est un d�fi pour notre soci�t�. Elle interroge notre solidarit� envers les g�n�rations et notre habilit� � intervenir. Il n?y a pas de bien vieillir dans la solitude et l?isolement subi est indigne de notre soci�t�. Le probl�me n?est pas nouveau, j?en ai parfaitement conscience, et cela m�rite que nous nous y attelions tous dans les prochains mois. La p�riode estivale risque d?�tre encore plus dure.

Je vous remercie.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Merci.

V�ronique LEVIEUX pour vous r�pondre.

Mme V�ronique LEVIEUX, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Ch�re coll�gue, ch�re Delphine MALACHARD DES REYSSIERS, merci beaucoup pour votre intervention. Je me permets juste de resituer qu?elle s?inscrit dans le cadre du projet de d�lib�ration DASES 38 qui porte sur le soutien de la DASES � deux associations�: le Groupe des animateurs en g�rontologie, g�riatrie, structures et services pour personnes �g�es pour un montant de 3.500 euros et "Passerelle Assist?Aidant" pour un montant de 40.000 euros.

Permettez-moi, avant de r�pondre au point que vous avez justement soulign� dans votre intervention, de rappeler l?int�r�t de ces structures, en particulier de "Passerelle Assist?Aidant" qui d�veloppe un dispositif sp�cifique aupr�s des aidants familiaux se rendant chez eux, � domicile. Vous savez que c?est un public en grande fragilit�, qui a aussi �t� impact� par la crise et la situation sanitaire. Ils se sont retrouv�s confin�s avec les proches qu?ils ont l?habitude d?aider et il y a une attention toute particuli�re que cette association a d�velopp�e, forte de son exp�rience de quelques ann�es. C?est une association qui intervient dans le Centre de Paris, dans les 13e et 14e arrondissements et le 6e arrondissement, et qui a l?intention de se d�velopper dans les 7e et 15e arrondissements. Ils ont su adapter leurs activit�s pour �tre proches de ces aidants � domicile pendant les p�riodes de confinement. Je tenais donc � souligner le dynamisme de cette structure.

Votre intervention a n�anmoins globalement port� sur la probl�matique de la vaccination et je le comprends. Vous avez eu raison de saluer l?ensemble des initiatives, notamment celles que vous menez � l?�chelle du territoire du 8e arrondissement. Vous l?avez soulign�, le travail est minutieux. C?est un travail de fourmi que nous menons, notamment avec les services de la Ville et en particulier de la DASES, mais aussi du C.A.S.-V.P., pour toucher au plus pr�s l?ensemble des publics prioritaires - c?�tait au tout d�but les plus de 75 ans et nous voyons au fur et � mesure les avanc�es des tranches d?�ges - pour les amener vers la vaccination.

Nous mettons ainsi en place plusieurs dispositifs�: nous faisons de l?"aller vers", nous faisons du "ramener vers". Nous travaillons avec un grand nombre d?associations, �videmment avec les mairies d?arrondissement, mais il y a tout un grand nombre de structures, comme les Maisons des a�n�s et des aidants que vous connaissez, des associations telles que la Croix-Rouge. Nous organisons des dispositifs de transport pour que les personnes qui ne peuvent pas se d�placer soient amen�es sur place. Je suis all�e, par exemple, au centre de la Croix-Rouge dans le 16e arrondissement samedi dernier pour saluer les �quipes � l?h�pital Dunant, o� il y a un grand centre de vaccination. Eux aussi ont leur fichier des personnes qu?ils ont l?habitude de suivre et qu?ils am�nent en v�hicule sur place.

C?est ce que nous faisons avec le fichier Reflex que nous avons �largi. Vous signalez les difficult�s de ce fichier. C?�tait le fichier Chalex, dans le cadre des crises de chaleur, et c?est maintenant un fichier que nous souhaitons activer et nous le faisons dans le cadre de diff�rents types de crise. Mais les gens s?inscrivent de mani�re volontaire, nous ne pouvons pas les inscrire d?office. Nous avons tout de m�me pr�s de 10.000 personnes inscrites. Nous avons effectivement lanc� toute une s�rie d?appels ces derni�res semaines et permis ainsi de fl�cher, d?accompagner des personnes, qui souhaitaient se faire vacciner et qui n?avaient toujours pas pu le faire, pour se rendre dans des centres de vaccination.

C?est vraiment l?ensemble de ce travail que nous faisons. Vous avez cit� aussi les S.A.A.D. et les S.S.I.A.D. qui jouent un r�le important, l� aussi dans l?identification de personnes qui seraient en difficult� de trouver l?acc�s � ces vaccinations.

Nous continuons � d�velopper nos efforts, puisque d?autres publics sont amen�s maintenant � se rendre dans les centres de vaccination au fil des semaines et des nouvelles annonces nationales.

Permettez-moi de souligner, s?agissant par exemple des E.H.P.A.D., le taux de vaccination de pr�s de 90�% des r�sidents dans les E.H.P.A.D. notamment du C.A.S.-V.P. Je voudrais rappeler que nous nous sommes mobilis�s tr�s t�t au niveau de la Ville pour lancer le plus t�t possible la vaccination dans ces �tablissements, compte tenu de l?urgence de prot�ger au mieux les seniors qui y r�sident.

Je vous remercie pour votre intervention, je ne peux que vous inviter � voter favorablement ce projet de d�lib�ration.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Merci pour votre intervention et vos explications.

Je mets aux voix, au scrutin public, le projet de d�lib�ration DASES 38.

Le scrutin est ouvert.

(Il est proc�d� au vote �lectroniquement).

Le scrutin est clos.

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2021, DASES 38).

Avril 2021
Débat
Conseil municipal
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