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Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - La Maire de Paris �tant ma�tresse de l?ordre du jour de notre Conseil et le v?u �tant d�ment inscrit � l?ordre du jour de ce Conseil, la parole, pour le pr�senter, est � Mme Camille NAGET, pour le groupe Communiste et Citoyen.

Mme Camille NAGET. - Merci, Madame la Maire.

Cher coll�gue Geoffroy BOULARD, vous dites qu?il n?y a pas de lien entre la Ville de Paris et la r�forme de l?assurance ch�mage. Tr�s simplement, lorsque le Gouvernement fait le choix de restreindre l?acc�s et de restreindre les personnes qui pourront �tre indemnis�es au ch�mage? Je vous rappelle que l?UNEDIC a quand m�me estim� que 1,15 million de personnes subiront une baisse de leurs indemnit�s d�s le 1er juillet 2021. Qui est en charge du R.S.A.�? Qui m�ne des politiques de lutte contre la pr�carit�, si ce n?est pas notre collectivit�? Parce que le Gouvernement affiche une �conomie de 1,30 milliard d?euros.

En r�alit�, nous ne sommes pas dupes�: il ne s?agit pas d?une �conomie, mais simplement d?une d�pense report�e sur les collectivit�s et sur la population. Car, et je vous le rappelle l� encore, le ch�mage n?est pas une faveur, n?est pas un don, mais c?est bien un droit acquis par les cotisations des travailleuses et des travailleurs. Et donc, oui, nous pr�sentons ce v?u au Conseil de Paris. Nous pensons qu?il a toute sa place, ici, dans notre Assembl�e. Nous sommes tout � fait amen�s � nous prononcer sur cette r�forme qui impliquera et aura des impacts tr�s lourds sur notre collectivit�. Je vous rappelle que le R.S.A?

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - S?il vous pla�t, Mme NAGET ne vous entend pas.

Vous avez eu votre temps de parole. Je vous prie de respecter celui de Mme NAGET.

Mme Camille NAGET. - Alors que nous sommes dans une crise sanitaire sans pr�c�dent, avec une crise �conomique et sociale dont nous pouvons � peine mesurer l?ampleur, le Gouvernement a d�cid� de faire des �conomies sur le dos des plus pr�caires.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Madame NAGET?

Mme Camille NAGET. - Ecoutez, on ne peut pas parler dans ces conditions. C?est vraiment tr�s irrespectueux.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Vous allez pouvoir reprendre, Madame NAGET.

Les r�gles ont �t� respect�es. Vous avez une interpr�tation diff�rente, mais les r�gles ont �t� respect�es.

Mme Camille NAGET. - Ecoutez, je pense que toutes celles et ceux, le 1,15 million de personnes qui vont �tre touch�es de plein fouet par cette r�forme de l?assurance ch�mage, appr�cieront le d�bat qui est en train de se passer dans cet h�micycle.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Je pr�side la s�ance. Je vous demande de laisser terminer Mme NAGET qui est l?oratrice.

Pouvons-nous reprendre�?

Merci.

Madame NAGET, vous en �tiez �?

Il reste 45 secondes � Mme NAGET.

Je vous propose de la laisser terminer, comme vous avez pu terminer, puis vous aurez la parole.

Madame NAGET, vous avez de nouveau la parole pour terminer votre intervention.

Mme Camille NAGET. - Merci, Madame la Maire.

Tr�s bri�vement, on voit l� ce qui est men�. En pleine pand�mie, avec le taux de ch�mage que nous connaissons, avec les plans de suppressions d?emplois qui se multiplient, avec le R.S.A. qui a bondi de 13�% � Paris, le Gouvernement choisit de faire des �conomies, encore une fois sur le dos des plus pr�caires.

Bien vite oubli�s les premiers de corv�e sacrifi�s sur l?autel des politiques d?aust�rit�.

Je voudrais redire un mot sur ce qui se passe dans l?h�micycle et dont je n?ai que des �chos. Je pense que toutes celles et ceux qui vont souffrir des r�formes et de cette politique appr�cieront ce qui est en train de se passer. Je trouve regrettable que nous ne puissions pas mener les d�bats sereinement dans ce Conseil et qu?il n?y ait pas le respect que nous nous devons � chacun.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Madame NAGET.

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