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Rappel au règlement.


Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Monsieur le Pr�sident du groupe Paris en commun, R�mi F�RAUD, vous avez la parole.

M. R�mi F�RAUD. - Je pense que cette attitude, cette situation, m�rite un rappel au r�glement.

D?abord, si nous avions la m�me attitude � chaque fois qu?un groupe, y compris le v�tre, d�posait un v?u hors du champ des comp�tences municipales, on saura vous le rappeler. Je suis s�r qu?il y en a d?autres, dans la suite du Conseil, qui viennent de vous. Comme par hasard, cela tombe sur l?assurance ch�mage. Ce n?est peut-�tre pas dans les comp�tences municipales, mais c?est dans la vie concr�te de milliers de Parisiens aujourd?hui et dans les mois � venir.

Ensuite, je veux vous le dire�: ces situations arrivent � peu pr�s syst�matiquement lorsqu?une femme intervient et lorsqu?une femme pr�side le Conseil de Paris. Je pense qu?il est temps de mettre fin � cette misogynie dans la tenue de nos d�bats. Votre r�action montre que j?ai touch� juste. Regardez-vous, regardez nos s�ances, regardez votre attitude et regardez nos d�bats. Je pense qu?il n?y a rien � ajouter, mais je pense qu?il faudrait une prise de conscience et un changement.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur F�RAUD.

Madame DUMAS, puis Patrick BLOCHE.

Mme Catherine DUMAS. - Merci, Madame la Maire, de me donner enfin la parole.

Je demande une suspension de s�ance.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Suspension de s�ance pour trois minutes. Suspension et reprise de la s�ance.

(La s�ance, suspendue � dix-sept heures deux minutes, est reprise � dix-sept heures six minutes, sous la pr�sidence de Mme Carine ROLLAND, adjointe).

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Mes chers coll�gues, reprise de la s�ance, avec une intervention de M. Patrick BLOCHE. Observations sur le d�roulement de la s�ance.

M. Patrick BLOCHE, adjoint. - Je souhaiterais que notre s�ance se poursuive dans de bonnes conditions. J?ai suivi, en salle Webex, les �changes qui ont eu lieu suite � une interpellation de Geoffroy BOULARD et une interpr�tation du r�glement int�rieur du Conseil de Paris, que nous avons d?ailleurs modifi� ensemble et qui n?est en rien incompatible avec le v?u dont nous d�battons actuellement.

Il est �crit�: "Un v?u non rattach� concerne tout sujet d?int�r�t local". Et vous avez m�me rajout�: "Il doit n�cessairement �tre en lien - je dis bien "en lien" - avec les comp�tences et les politiques publiques de la Ville de Paris". Comment nier que la r�forme actuelle de l?assurance ch�mage aura des cons�quences tr�s concr�tes et in�vitablement douloureuses pour nombre de Parisiennes et de Parisiens�? Personne ne peut nier que la r�forme de l?assurance ch�mage est en lien et aura des cons�quences sur les politiques publiques de la Ville de Paris, notamment sur toute la politique que nous menons en termes de solidarit� et d?aide, puisque la Ville de Paris sera sans doute encore plus sollicit�e en direction de ces personnes priv�es d?emplois et qui, compte tenu de cette r�forme inacceptable et inadmissible du Gouvernement, vont se trouver un peu plus pr�caris�es.

Le lien est donc �vident. L?article 14 du r�glement int�rieur du Conseil de Paris a �t� respect�. Camille NAGET �tait en droit de le pr�senter, comme le groupe Communiste et Citoyen �tait en droit de le d�poser, et comme la Maire de Paris, ma�tre de l?ordre du jour, �tait en droit, bien s�r, de l?inscrire � nos d�bats.

Nous sommes dans la vraie vie. Nous repr�sentons le peuple parisien. Je lisais encore, il y a quelques semaines, que certaines et certains sur les bancs de l?opposition disaient que nous ne discutions pas dans cet h�micycle des vrais sujets et des vraies pr�occupations des Parisiennes et des Parisiens. Quand on les discute, vous les contestez. Ayez un peu de coh�rence.

Je souhaiterais vraiment que cette s�ance du Conseil de Paris continue de d�battre des vrais sujets qui int�ressent nos concitoyennes et nos concitoyens. Continuer � d�battre des vraies pr�occupations des Parisiennes et des Parisiens. Ou alors l?interruption avait un autre objet, mais je n?ose l?�voquer.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur le Maire.

Je vous redonne la parole, Madame DUMAS, pour une minute, dans l?esprit de responsabilit� qui, je pense, est le n�tre � tous � ce stade. Puisqu?apr�s, nous donnerons la parole � l?Ex�cutif pour r�pondre sur le fond.

Madame DUMAS, une minute.

Mme Catherine DUMAS. - Je voudrais juste dire, et encore plus pour r�pondre � Patrick BLOCHE�: il n?y avait pas d?intention. Ce que je trouve assez d�testable, c?est que nous avons �t� attaqu�s. Notre groupe est trait�, d?une fa�on g�n�rale, de misogyne, parce qu?il s?agissait d?une coll�gue femme qui s?exprimait. Je pense que, l�, il y a un vrai probl�me. Si, quand une femme s?exprime, on ne peut plus rien dire, vraiment il y a un vrai sujet. Il y a une dimension racialis�e dans ce qui a �t� dit.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame DUMAS.

Avril 2021
Débat
Conseil municipal
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