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M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Je vous propose d?examiner, avant de lever la s�ance, le projet de d�lib�ration DAC 385 relatif � l'attribution d'une subvention et d'une convention avec l?association "Le Souvenir fran�ais".

Projet de d�lib�ration sur lequel est inscrit M. Alexis GOVCIYAN, qui a la parole.

M. Alexis GOVCIYAN. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, le pr�sident g�n�ral du "Souvenir fran�ais", Serge BARCELLINI - que je salue avec beaucoup d?amiti� - aime � rappeler que le "Souvenir fran�ais" a notamment pour mission de faire partager au plus grand nombre de Fran�ais l?amour de la patrie, l?amour de la France � travers l?hommage � rendre � tous ceux qui ont donn� leur vie pour la libert� et pour le maintien de l?int�grit� de notre territoire.

Depuis bient�t 135 ans, cette tr�s importante association nationale - qui ?uvre pour le maintien, le d�veloppement et la transmission de la m�moire - nous rappelle au quotidien que la France est notre bien commun et que cela nous impose des devoirs. Nous avons collectivement besoin d?une grande association m�morielle pour aller de l?avant, pour partager la m�me histoire, pour nous reconna�tre dans les m�mes h�ros et pour vibrer aux m�mes souvenirs. En fait, pour remplir notre devoir de m�moire et de travail de m�moire.

C?est la raison pour laquelle les lieux dans lesquels s?inscrit notre histoire, les tombes de ceux morts pour la France, mais aussi les monuments, les st�les, les plages et les champs de bataille, sans oublier les b�timents des camps ou des prisons, font l?objet d?une attention de tous les instants de cette association, dont le d�l�gu� g�n�ral pour Paris est notre coll�gue et ami, Michel TERRIOU - que je salue �galement. Lorsque les t�moins disparaissent - c?est le sens de la vie qui passe - les pierres, les objets prennent le relais du t�moignage et redonnent force et vigueur au travail de m�moire. Car il s?agit encore et toujours de maintenir la flamme, non les cendres, comme disait Jean Jaur�s.

Les actions d�ploy�es partout en France, avec un v�ritable ancrage territorial, au plus pr�s du terrain, permettent au "Souvenir fran�ais" de conjuguer au pr�sent notre pass� et de transmettre, surtout aux jeunes g�n�rations, aux coll�giens, aux lyc�ens, cet amour de la France, cet h�ritage qui n?a de sens que si chaque g�n�ration peut �tre pr�te � prendre le relais de la pr�c�dente.

Le projet de d�lib�ration qui nous est pr�sent� par l?Ex�cutif rappelle, sans doute un peu succinctement, une petite partie de l?�norme travail r�alis� par le "Souvenir fran�ais" � Paris, gr�ce � une formidable �quipe de b�n�voles que sont ces passeurs de m�moire. Comme j?ai essay� de l?expliquer avec ces quelques mots, vous comprendrez, Monsieur le Maire, chers coll�gues, que la mission du "Souvenir fran�ais" ne se r�duit pas seulement au fait d?entretenir la m�moire des anciens combattants, tel qu?�crit dans ce projet de d�lib�ration. La mission du "Souvenir fran�ais" est d?agir dans le cadre r�publicain de mani�re p�dagogique et progressive pour notre m�moire commune, c?est-�-dire, dans un cadre de laboratoire et non conservatoire, une m�moire qui ne se confine pas seulement dans le pass�, mais qui se pr�occupe aussi et surtout de l?avenir de notre jeunesse, qui transmet des valeurs humanistes et pr�pare - car c?est toujours de ce combat dont il s?agit - le plus jamais cela.

C?est pourquoi mon groupe, le groupe "Ind�pendants et Progressistes", soutient, bien entendu, ce projet de d�lib�ration. Toutefois, compte tenu des nombreux projets d?expositions, de confection de drapeaux, de mat�riaux p�dagogiques, mais aussi et surtout de projets innovants comme l?application permettant la g�olocalisation de l?emplacement des pierres tombales de toutes celles et tous ceux morts pour la France, les parcours m�moriels que cela permet de r�aliser, les perspectives que cela pourrait ouvrir et tous les aspects programmatiques qui sont pr�vus, il nous semble que la subvention de 5.000 euros propos�e par l?Ex�cutif m�riterait d?�tre revue � la hausse et m�me d?�tre doubl�e. Ainsi, cela pourrait mieux r�pondre aux enjeux m�moriels actuels et futurs, mais �galement au "Souvenir fran�ais" de mieux remplir les missions qui sont les siennes. Dans cette p�riode tourment�e � de nombreux �gards, la perp�tuation de nos valeurs fondamentales et la connaissance de notre h�ritage sont et restent des rep�res essentiels.

Je vous remercie.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Pr�sident de la 8e Commission.

Je crois avoir entendu que le maire du 17e arrondissement, au motif que l?association "Le Souvenir fran�ais", qui a quand m�me une port�e nationale, est domicili�e ou a son si�ge social dans le 17e arrondissement, souhaite intervenir.

Je vous donne bien volontiers la parole, avant de laisser le soin � Mme Laurence PATRICE de vous r�pondre.

M. Geoffroy BOULARD, maire du 17e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Je serai bref. Evidemment, nous soutenons cette association m�morielle qui a son si�ge, vous l?avez rappel�, dans le 17e arrondissement. Une association m�morielle dynamique. J?invite les maires d?arrondissement � travailler avec les d�l�gu�s qui animent les sections dans les arrondissements. Il y a un beau travail qui est fait sur la transmission, notamment de la m�moire dans les coll�ges, � travers les drapeaux tricolores qu?ils ont re�us. Et puis, un travail d?identification est fait - cela a �t� rappel� par Alexis GOVCIYAN - pour r�pertorier les tombes des soldats morts pour la France, les entretenir et les faire vivre gr�ce aux nouvelles technologies. Le cimeti�re des Batignolles b�n�ficie notamment du travail qui a �t� fait par "Le Souvenir fran�ais", anim� � Paris par Michel TERRIOU qui est �galement �lu du 17e arrondissement. C?�tait pour me joindre � la voix d?Alexis GOVCIYAN.

Je pense que l?on devrait pouvoir augmenter cette subvention dans les ann�es � venir, si ce n?est pas le cas cette ann�e, parce que c?est un travail concret aupr�s de la jeunesse, qui rappelle que la m�moire doit rester vivante.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Maire du 17e arrondissement, pour votre intervention sur ce projet de d�lib�ration qui concernait exclusivement votre arrondissement, comme le pr�voit le r�glement int�rieur, pour que j?aie pu vous donner la parole. Comme quoi, on peut aussi appliquer le r�glement int�rieur de mani�re ouverte.

Je donne la parole � Mme Laurence PATRICE.

Mme Laurence PATRICE, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci � M. le maire du 17e arrondissement pour son intervention et � mon coll�gue.

Le "Souvenir fran�ais" est l?un des interlocuteurs essentiels de ma d�l�gation, l?un des essentiels en tout cas. Nous avons beaucoup d?�changes, notamment avec M. BARCELLINI. Je connais tr�s bien son travail. Il est vrai qu?il faut saluer tout particuli�rement le travail aupr�s des coll�giens, des lyc�ens, tout le travail de transmission qui est fait par "Le Souvenir fran�ais", tout en s?occupant aussi des plus anciens.

Je veux rappeler que cette subvention est, en fait, une subvention d?investissement - et pas de fonctionnement�- pour laquelle je propose la signature d?une convention, et qu?elle a un objet tr�s pr�cis, qui est celui de poursuivre le projet d?application d�velopp� dans les cimeti�res parisiens. C?est une application gratuite qui rep�re par g�olocalisation l?emplacement des s�pultures, puis qui renvoie aux donn�es biographiques de tous ces morts pour la France quand on visite les cimeti�res. Elle a �t� initi�e en 2017 au P�re-Lachaise, puis au cimeti�re du Montparnasse, puis au cimeti�re de Vaugirard, puis au cimeti�re des Batignolles - comme vous l?avez signal�, Monsieur le Maire. Elle se poursuivra en 2021 au cimeti�re de Montmartre.

C?est donc l?objet de cette subvention particuli�re d?investissement, qui a ce but tr�s pr�cis. D?autre part, je n?ai pas vraiment de demande de subvention de fonctionnement de la part du "Souvenir fran�ais". Voil� le point que je voulais signaler.

Je vous remercie de voter ce projet de d�lib�ration.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Laurence PATRICE.

Je mets donc aux voix, au scrutin public, le projet de d�lib�ration DAC 385.

Le scrutin est ouvert.

(Il est proc�d� au vote �lectroniquement).

Le scrutin est clos. Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2021, DAC 385). La s�ance est suspendue.

Elle reprendra demain matin � 9 heures.

Bonne soir�e�!

Suspension et reprise de la s�ance.

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