�

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - La parole est � M. BONNET-OULALDJ, puis nous passerons � la r�ponse de l?Ex�cutif, aux explications de vote et au vote sur le fond.

Monsieur BONNET-OULALDJ�?

M. Nicolas BONNET-OULALDJ. - Merci, Madame la Maire.

Je vais faire un rappel au r�glement et demander une suspension de s�ance pour deux motifs.

Comme l?a dit tr�s bien Patrick BLOCHE, ce v?u concerne des milliers de Parisiens qui sont d�j� dans la pr�carit� et concerne directement le Conseil de Paris. Je sais, Geoffroy BOULARD, que vous �tes attentif au budget de la Ville, que vous �tes d?ailleurs membre de la 1�re Commission. Vous savez tr�s bien que cette r�forme de l?assurance ch�mage aura une cons�quence imm�diate sur le R.S.A. Cela veut dire qu?en sortant des personnes de l?assurance ch�mage, elles iront pointer au R.S.A. Qui paye le R.S.A.�? C?est la collectivit� parisienne.

Quand vous dites que ce v?u est irrecevable, vous �tes, vous-m�me, dans quelque chose qui n?est pas ma�tris� de votre c�t�, puisque vous ne tenez pas compte de cet aspect automatique de la sortie de milliers de Parisiens de l?assurance ch�mage et des cons�quences pour la Ville.

Enfin, sur la forme. Il s?av�re que j?�tais dans le bureau, puisqu?actuellement je partage le bureau de Camille NAGET, et nous �tions ensemble. Camille NAGET est en Webex, elle n?est pas dans cette salle. Vous avez vocif�r�, son intervention a �t� coup�e, interrompue. Elle est � distance et ne peut pas r�pondre. Sur la forme, la mani�re dont vous vous �tes conduit est aussi inacceptable.

Je voudrais rappeler � Catherine DUMAS. Catherine, vous savez que nous nous respectons depuis longtemps et que je vous ai toujours respect�e, que vous m?avez toujours respect�. Nous avons eu une r�union des pr�sidents de groupe, il y a quelques semaines, sur la mani�re dont nos d�bats sont conduits. Nous avons convenu et sommes tomb�s d?accord sur�: attention � la mani�re dont nous nous comportons devant les Parisiens qui nous �coutent, attention � tous les incidents de s�ance qui sont provoqu�s � chaque fois - j?entends vos propos et vos excuses, finalement - notamment quand il s?agit d?une femme qui s?exprime dans cet h�micycle.

Pour toutes ces raisons, je demande une interruption de s�ance.

Mme Carine ROLLAND, adjointe, pr�sidente. - Nous proc�dons � une interruption de s�ance pour deux minutes.

�