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2005, DSTI 42 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention constitutive d’un groupement de commandes réunissant la Ville et le Département de Paris afin de permettre à l’ensemble des membres du groupement d’organiser la collecte, le transport, le recyclage et la destruction d’équipements électroniques réformés dans le domaine de la micro-informatique. Vœu déposé par Mme Marie-Pierre MARTINET et les membres du groupe “Les Verts”.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DSTI 42 G relatif � la signature d?une convention constitutive d?un groupement de commandes r�unissant la Ville et le D�partement de Paris afin de permettre d?organiser la collecte, le transport, le recyclage et la destruction des �quipements �lectroniques r�form�s dans le domaine de la micro-informatique. Je pr�cise que le projet corollaire, r�f�renc� DSTI 41 figure � l?ordre du jour du Conseil municipal.

Mme MARTINET souhaite interroger M. DAGNAUD. Je lui donne la parole.

Mme Marie-Pierre MARTINET. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Le projet de d�lib�ration dont il s?agit ici pr�voit des objectifs en terme ou de valorisation, de recyclage et/ou de r�utilisation d?�quipements �lectriques et �lectroniques, et en particulier une mention sur la r�utilisation des d�chets d?�quipements �lectroniques et �lectriques, pr�f�r�e � leur destruction.

Nous soutenons enti�rement l?initiative telle qu?elle est pr�cis�e dans le projet de d�lib�ration visant � la cession � des associations � titre gratuit et l?objet de notre proposition de v?u vise � �largir la possibilit� au personnel de la Ville et du D�partement de Paris.

En effet, dans un contexte o� la Ville participe largement � la r�duction de la fracture num�rique, nous pensons que nous pourrions faire profiter les personnels qui en ont le plus besoin et qui le souhaitent, d?un mat�riel qui, certes s?il est obsol�te pour la Ville n?en reste pas moins op�rationnel notamment pour un usage domestique.

Nous pensons qu?il pourrait �tre ainsi envisag� un pourcentage. J?avais mis pour exemple dans le v?u 10 %, partant sur un amortissement du mat�riel informatique sur cinq ans, qui pour 17.000 postes faisait un renouvellement annuel autour de 3.400 postes, mais c?�tait bien �videmment une indication et pas du tout un pourcentage fixe. Un pourcentage du mat�riel r�employable pourrait �tre r�parti entre les agents de la collectivit� sur la base de crit�res d?attributions strictes, notamment pour pr�venir d?�ventuels abus - il vaut mieux pr�voir que gu�rir - et r�pondre aussi � une logique d?�quit�.

Nous avons imagin� qu?il pourrait y avoir une ou deux campagnes par an. Ce type de proc�d� �tant d�j� en place dans d?autres administrations, je pense que notre collectivit� pourrait �tre en mesure d?installer ce syst�me de r�partition �quivalent.

Enfin, dernier point, pour �viter tout litige sur la r�utilisation ou de l?utilisation de logiciels et de licences acquises par la Ville, la collectivit� pourrait ainsi vider les applications propri�taires des ordinateurs et installer un syst�me et une suite issue du libre.

C?est pour toutes ces raisons que nous proposons le v?u suivant : que la collectivit� parisienne c�de � son personnel lors de campagnes annuelles ou biannuelles un pourcentage � d�terminer des mat�riels informatiques obsol�tes et inutilis�s mais r�employables avant d?envisager leur �limination au sens de la r�glementation relative aux d�chets ; que cette cession de mat�riel informatique r�ponde � des crit�res d?attribution pr�cis et profite au plus grand nombre possible d?agents dans des conditions �quitables et que la mise en place de ce syst�me soit conditionn�e �videmment, cela me para�t une bonne pratique, � l?installation de syst�mes et de logiciels issus du libre.

Voil�, c?�tait l?objet de notre proposition de v?u. Je pense qu?il est tout � fait en coh�rence avec la politique de la ville tant en mati�re de r�duction de la fracture num�rique que de r�utilisation et de la valorisation des d�chets.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame MARTINET.

Je donne la parole � M. DAGNAUD.

M. Fran�ois DAGNAUD, au nom de la 2e Commission. - J?�mettrai un avis favorable sur ce v?u, du moins sur leur principe, puisqu?en l?�tat, le v?u d�pos� sur ce projet de d�lib�ration concerne surtout la prochaine d�lib�ration ?March�? � venir et plus largement le plan g�n�ral d?organisation, de collecte, de transport, de recyclage et de destruction des d�chets �lectriques de la Ville et du D�partement.

Il conviendra n�anmoins, de garantir la transparence sur les crit�res et les modalit�s d?attribution des mat�riels usag�s, de fa�on � ce que pour toutes les demandes ne pouvant sans doute pas �tre satisfaites � chaque cession, il n?y ait pas d?incompr�hension sur les raisons des refus �ventuels que nous serons amen�s � formuler.

D?autre part, la cession � titre gratuit para�t difficilement envisageable dans la mesure o� la collectivit� ferait une lib�ralit� pouvant exposer la Ville � des recours de contribuables. Nous serons amen�s � fixer des prix de cession tr�s symboliques, � un niveau tout � fait modeste et non dissuasif pour �viter de possibles recours. A ces r�serves pr�s, la d�marche que vous proposez est parfaitement la n�tre et sera effectivement mise en ?uvre.

Je propose donc d?adopter ce v?u.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur DAGNAUD.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt�. (2006, V. 3 G).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DSTI 42 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DSTI 42 G).

Février 2006
Débat
Conseil général
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