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2021 DJS 90 - Tarifs applicables aux activités accueillies au sein de l’immeuble communal 4, place du Louvre (1er).


M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DJS 90. Il concerne les tarifs applicables aux activit�s accueillies au sein de l?immeuble 4, place du Louvre.

La parole est � Mme Rapha�lle R�MY-LELEU, pour le groupe Ecologiste de Paris.

Mme Rapha�lle R�MY-LELEU. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci pour ce projet de d�lib�ration et merci � M. COBLENCE pour la pr�sentation des travaux de la 6e Commission. Je me permettrai d?ajouter � sa suite, encore une fois, tous les remerciements du groupe Ecologiste de Paris � l?ensemble des membres de la Commission et aux services de la Ville, dont on a encore salu� les efforts lors du d�bat organis� d?hier.

L?implantation de la Maison de la jeunesse dans l?ancienne mairie du 1er arrondissement est une v�ritable fiert� pour Paris Centre. Elle saura compl�ter utilement l?implantation de l?Acad�mie du climat et les activit�s de la Maison des initiatives �tudiantes, qui est d�j� dans l?ancien 4e arrondissement depuis plusieurs ann�es.

Je profite de ce projet de d�lib�ration pour faire un clin d??il, un remerciement, � la directrice de la Maison des initiatives �tudiantes, Tina BIARD, qui a quitt� ses fonctions apr�s de nombreuses ann�es de bons et loyaux services au service des �tudiants et �tudiantes de tout Paris.

L?implantation de la Maison de la jeunesse � Paris Centre va nous obliger � relever deux d�fis. D?abord, celui de r�pondre aux besoins des jeunes non seulement de Paris Centre, mais �galement de tout Paris. Je ne doute pas que certains et certaines poseront m�me la question, lors du projet de d�lib�ration suivant, des besoins de la jeunesse francilienne. Concernant Paris Centre, il faudra �galement r�ussir � s?ins�rer dans un tissu local, dans un tissu associatif, dans une vie de quartier.

Pour r�pondre � ce double objectif, nous faisons la proposition, comme nous en avons discut� en 6e Commission, d?avoir bient�t une v�ritable pr�sentation du projet de Maison de la jeunesse non seulement au sein de la 6e Commission, mais aussi aupr�s de l?ensemble des �lus du conseil de secteur de Paris Centre, avant d?aboutir � une concertation et � une pr�sentation plus g�n�rale pour les riverains et les riveraines. Je vous remercie.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Non. Pas d?autre prise de parole.

Pour vous r�pondre, Mme H�l�ne BIDARD.

Mme H�l�ne BIDARD, adjointe. - Merci beaucoup.

Ch�re coll�gue, je vous remercie de cette intervention, car elle donne l?occasion de partager avec vous l?avanc�e de ce tr�s beau projet de la Maison pour la jeunesse en dehors du seul cadre du C.I.D.J., qui est l?une des parties prenantes du projet mais pas la seule. D?ailleurs, nous en rediscuterons juste apr�s, avec le projet de d�lib�ration DLH 72.

Le projet de la Maison pour la jeunesse, annonc� par la Maire de Paris en janvier dernier, a fait l?objet de trois concertations avec les jeunes. Il r�unit mensuellement de tr�s nombreuses directions de la Ville de Paris, au premier rang desquelles la Direction de la Jeunesse et des Sports, que je salue au passage, dans un comit� de pilotage pr�sid� par le Secr�tariat g�n�ral de la Ville de Paris, que je remercie �galement au passage, moi-m�me, en pr�sence de nombreux coll�gues adjointes et adjoints dont les d�l�gations sont concern�es de pr�s ou de loin par ce projet, et du Maire de Paris Centre, tr�s cher Ariel WEIL, avec lequel nous allons travailler, comme vous nous y invitez, pour concerter et associer les habitantes et habitants de Paris Centre.

La derni�re concertation avec les jeunes, le 17 mars, �tait sous forme d?ateliers. Elle nous a permis de mesurer le caract�re tr�s transversal de ce projet. Toutes et tous, des lyc�ens, des �tudiantes et �tudiants, des jeunes actifs ou en recherche d?emploi, des habitants des quartiers populaires ou non, des membres d?associations ou non, partageaient le besoin d?avoir une offre en mati�re d?insertion et d?acc�s � l?emploi, d?acc�s aux droits sociaux, d?orientation � la recherche de logement, de consultation sant�, mais aussi des espaces de culture, comme un studio d?enregistrement de podcasts, des espaces de convivialit� et de d�tente �galement, par exemple avec un caf� solidaire ou encore un acc�s � l?offre de bien-�tre et de sport. D?ailleurs, la force de ce projet, c?est de cr�er un lieu ressource pour r�pondre aux besoins des jeunes, nombreux et nombreuses dans la p�riode de crise, de m�me qu?un lieu chaleureux et convivial o� l?on vient m�me en l?absence apparente d?un besoin.

Toutes ces attentes impliquent, bien s�r, l?intervention d?une multitude d?acteurs essentiellement associatifs, mais aussi des entreprises appel�es dans le cadre d?un "Point Paris Emploi", par exemple, des entreprises appel�es � intervenir pour proposer des offres concr�tes d?emplois durables aux jeunes. Je veux saluer ici ma coll�gue Afaf GABELOTAUD, avec laquelle nous travaillons �troitement dans cet objectif tr�s important, d?autant plus en cette p�riode.

Il est donc indispensable de pr�ciser le cadre et les modalit�s d?intervention de ces tr�s nombreux acteurs au sein de la Maison de la jeunesse. C?est l?objet du projet de d�lib�ration. Il va permettre d?acter le principe de gratuit� d?occupation des espaces par des acteurs associatifs qui vont agir dans un objectif d?int�r�t g�n�ral. Ce sera le cas de la quasi-totalit� des situations, comme, d�s cet �t�, avec l?installation de distribution alimentaire, en lien avec ma coll�gue L�a FILOCHE. Si le crit�re d?int�r�t g�n�ral n?est pas rempli ou encore celui du reversement des recettes � un organisme caritatif - vous voyez que le spectre est large - c?est le droit commun qui s?appliquera avec une tarification. Prenons l?exemple tr�s sollicit� du caf� solidaire souhait� par les jeunes, qui aura donc une activit� �conomique propre. Ce projet de d�lib�ration cadre permettra de fixer le tarif mensuel d?occupation des espaces sur une base de prix du march�, �valu� par la Direction du Logement et de l?Habitat. Cette occupation de l?espace se fait au sein d?un espace mutualis� pour d?autres usages et d?autres acteurs de tarif, qui sera alors abaiss� � 25�% du prix du march�.

Tout cela est, bien entendu, �tabli conform�ment au droit commun. Je parle, en plus, sous la pr�sidence de Paul SIMONDON. Vous vous doutez donc bien que tout cela est extr�mement cadr� par le Code g�n�ral de la propri�t� des personnes publiques. Ce projet de d�lib�ration a, en outre, le m�rite de pouvoir rapidement adapter l?offre de services et les interventions des diff�rents acteurs en fonction des besoins et attentes des jeunes, qui �voluent tr�s vite. Nous le voyons bien en cette p�riode.

Pour terminer, je pr�cise, en revanche, pour que ce soit tr�s clair, que ce projet de d�lib�ration ne pr�juge pas l?activit� et l?offre de services que l?on retrouvera dans la Maison de la jeunesse. L?offre et la programmation de ce lieu seront d�cid�es par une instance de gouvernance associant les nombreux acteurs, les partenaires de la Ville, au premier rang desquels les jeunes eux-m�mes, mais aussi le C.I.D.J., la C.A.F. et, bien �videmment, la Mairie centre.

Voil�, chers coll�gues, quelques �l�ments d?explication pour vous inviter � voter pour ce projet de d�lib�ration.

M. Paul SIMONDON, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup pour tous ces �l�ments, ch�re H�l�ne BIDARD.

Je mets donc aux voix, au scrutin public, le projet de d�lib�ration DJS 90.

Le scrutin est ouvert.

(Il est proc�d� au vote �lectroniquement).

Le scrutin est clos.

Je vous remercie.

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2021, DJS 90).

Avril 2021
Débat
Conseil municipal
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