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2006, DDEE 2 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention avec l’association “ADIL Boutique de Gestion” pour la création d’une couveuse d’activité ou d’entreprise dans la Maison du Développement Economique et de l’Emploi du 14e arrondissement.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DDEE 2 G qui autorise le Pr�sident du Conseil de Paris � signer une convention avec l?association ?ADIL Boutique de Gestion?, pour cr�er une couveuse d?activit�s ou d?entreprises dans la Maison du d�veloppement �conomique et de l?emploi du 14e arrondissement.

Mme CATALA souhaite s?exprimer et j?aurai plaisir � lui r�pondre.

Mme Nicole CATALA. - Monsieur le Pr�sident, merci.

J?aurais voulu quelques pr�cisions concernant la mise en place de ce dispositif, sa mont�e en puissance, si elle est pr�vue, et sa compl�mentarit�, �ventuellement, avec les dispositifs du m�me genre qui existent d�j� dans le 14e arrondissement, notamment autour de l?h�pital Cochin o� il y a, je crois, des couveuses d?entreprises pour les biotechnologies.

J?aurais aim� un point d?ensemble sur les dispositifs existants ou sur le point d?exister dans le 14e arrondissement.

M. Christian SAUTTER, pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Tr�s bien. Je vais vous r�pondre et je vais �galement r�pondre � une question que vous avez pos�e en 2e Commission.

Cette couveuse sera g�r�e par les boutiques de gestion qui g�rent d�j� de telles couveuses, c?est-�-dire des lieux o� des cr�ateurs d?entreprise sont accompagn�s, sans �tre h�berg�s, couveuses qui existent d�j� dans le 11e, dans ?R�publique Innovation?, dans les 13e, 18e et 19e arrondissements. Comme cela fonctionne bien, l?id�e a �t� de cr�er aussi une quatri�me ou cinqui�me couveuse dans le 14e arrondissement.

L?id�e est d?accompagner 10 ?couv�s?, c?est-�-dire 10 cr�ateurs d?entreprise d�s la premi�re ann�e et, pour ceci, une subvention de 45.000 euros est pr�vue.

Ce que je peux dire, Madame CATALA, c?est qu?au bout de deux ans - vous demandiez quelle �tait la p�rennit�, le taux de r�ussite de ces entreprises -, sur 264 entreprises qui ont �t� soutenues par les boutiques de gestion, 70 % sont en vie et pas seulement en survie mais en d�veloppement. On voit donc que cet accompagnement au d�marrage conduit � de bons r�sultats.

Ce qui va se passer dans le cadre de l?h�pital Cochin est diff�rent. Il existe d�j� un incubateur. Un incubateur, c?est une structure qui h�berge, � la diff�rence des couveuses qui abritent simplement d?un point de vue administratif. L?incubateur de l?h�pital Cochin h�berge donc de jeunes entreprises dans le domaine des biotechnologies.

Prochainement, sera ouverte une p�pini�re. C?est le stade suivant. On commence une jeune entreprise, certains diraient une ?start up?. Elle commence dans un incubateur puis va dans une p�pini�re pendant deux ou trois ans. Ensuite, elle peut passer dans un h�tel industriel. Vous savez que nous allons ce printemps qui vient inaugurer, avec Dani�le AUFFRAY et, je l?es-p�re, le Maire de Paris, l?h�tel d?activit�s Paris Biopark dans le 13e arrondissement.

La p�pini�re Cochin va donc logiquement accueillir les jeunes entreprises qui sortent avec succ�s de l?incubateur Cochin.

Voil�, Madame CATALA, les pr�cisions que je voulais vous apporter.

Vous voulez ajouter un mot ? Je vous donne la parole.

Mme Nicole CATALA. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Dans le cas de la couveuse - puisqu?il s?agit d?une couveuse pour la Maison du d�veloppement �conomique et de l?emploi -, les entreprises sont accompagn�es pendant combien de temps ? Quel est le taux de rotation et du soutien dont elles b�n�ficient ?

Par rapport � Cochin, est-ce qu?on va rechercher - comme je l?imagine - des secteurs diff�rents ? Comment les entreprises vont-elles �tre choisies ?

M. Christian SAUTTER, pr�sident, rapporteur. - Pour vous r�pondre, je vous dirai que les jeunes entreprises h�berg�es par les boutiques de gestion sont souvent des entreprises qui sont dans le domaine de la cr�ation (cr�ation de mode, artisanat d?art), pas dans le domaine des hautes technologies, ou dans le domaine des services � la personne. Vous voyez que les domaines sont bien compl�mentaires. D?un c�t�, il y a des biotechnologies qui cherchent � mettre au point de nouvelles mol�cules pour lutter contre des maladies graves et qui mobilisent des personnes tr�s, tr�s dipl�m�es, ce qu?on appelle des postdoctorants, de l?autre, ce sont des personnes qui n?ont pas forc�ment beaucoup de dipl�mes, mais qui se lancent dans la cr�ation d?entreprise, soit pour faire de la cr�ation de bijoux, de v�tements, soit pour des services � la personne. Vous voyez donc une bonne compl�mentarit� entre les deux.

Si, �lue du 14e, vous avez l?impression qu?il y a des chevauchements, nous y travaillerons ensemble.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 2 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DDEE 2 G).

Février 2006
Débat
Conseil général
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