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Mme L�a FILOCHE, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons donc le projet de d�lib�ration DASCO 2.

Madame DATI, s?il vous pla�t. Nous examinons? Nous examinons le projet de d�lib�ration DASCO 2 relatifs aux coll�ges publics parisiens et lyc�es municipaux. Madame DATI, s?il vous pla�t. Vous �tes trop proche, l�, en plus.

Nous pouvons aborder le DASCO 2 dans un �tat plut�t serein, et je donne la parole � M. MARGAIN.

M. Franck MARGAIN. - Merci beaucoup.

Madame la Pr�sidente de s�ance, mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration am�ne � voter une subvention, entre autres, pour le lyc�e Pierre-Lescot, un lyc�e municipal. Je profite de ce projet de d�lib�ration pour vous interpeller sur votre abandon des lyc�es municipaux depuis la d�cision de transfert de ceux-ci � la R�gion Ile-de-France, en 2013. Pour les lyc�ens, les professeurs, les personnels de ces lyc�es municipaux - ils sont 12 -, nous nous r�jouissons de ce transfert qui aura lieu effectivement � la rentr�e 2021.

Depuis ces 8 derni�res ann�es et la date de l?accord du transfert, ann�e o� la vice-pr�sidente � la R�gion Ile-de-France en charge des lyc�es d�non�ait d�j�, dans un article du "Parisien", la v�tust� de ces lyc�es, depuis 8 ans, qu?avez-vous fait�? Je si�ge maintenant comme intervenant dans les lyc�es municipaux de l?Est parisien et je dois dire que c?est l?indigence�: v�tust� des sanitaires, usure des espaces communs, salet� des peintures, absence d?isolation et j?en passe. Aucune r�novation significative, aucune consid�ration pour la jeunesse de Paris, si bien que certains lyc�ens auront suivi toute leur scolarit� dans des b�timents tr�s d�grad�s avec peu d?entretien.

A grand renfort de communication sur les r�seaux sociaux, dans vos publications vous mettez en avant votre soutien � la jeunesse. Eh bien, je dois constater que ce n?est que de la communication et que, sur le fond, rien n?est fait.

Alors, je me r�jouis de ce transfert des lyc�ens ainsi que du personnel � la R�gion Ile-de-France qui, elle, sous l?impulsion de Val�rie P�CRESSE, a investi plus de 5 milliards dans les lyc�es d?Ile-de-France. Nous avons r�nov� les sanitaires, oubli�s par les socialistes, mis en place une Wi-Fi, contest�e par les �cologistes, nous avons introduit une gestion du personnel transversale, refus�e par les communistes. Alors, � toute la communaut� des lyc�ens municipaux, je souhaite la bienvenue dans la R�gion Ile-de-France. Je vous remercie.

Mme L�a FILOCHE, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. Pour vous r�pondre, je donne la parole � Patrick BLOCHE.

M. Patrick BLOCHE, adjoint. - Nous aurions pu avoir un �change int�ressant sur le devenir des lyc�es municipaux, mais votre propos, Monsieur MARGAIN, est tellement excessif, tellement d�connect� de la r�alit�.

Vous oubliez tout l?historique de ce dossier, vous oubliez surtout que la R�gion avance � reculons pour effectivement prendre en charge, puisque c?est une obligation l�gale et une convention qui a �t� sign�e en 2014 - c?�tait Colombe BROSSEL qui repr�sentait � l?�poque la Ville de Paris. De ce fait, il a fallu que nous insistions, il a fallu que je demande express�ment un rendez-vous � la vice-pr�sidente de la R�gion en charge des lyc�es, que je me rende au Conseil r�gional pour d�bloquer ce dossier.

A la demande de la R�gion, nous avons recul� d?un an la mise en ?uvre de ce transfert alors m�me que nous avions d�j� engag� � la Ville de Paris une consultation de tous les personnels de la Ville, de ces lyc�es municipaux pour savoir s?ils voulaient rester personnels de la Ville ou s?ils voulaient �tre transf�r�s comme personnels de la R�gion. Et, brutalement, du jour au lendemain, la R�gion nous a dit "on n?est pas pr�t, on vous demande encore un an". On a accept� d?attendre un an, et je trouve que votre proc�s � charge en est d?autant plus injustifi�.

Nous avons �videmment assur� dans ces 12 lyc�es municipaux les travaux d?entretien habituels quand il s?agit du patrimoine municipal scolaire, et j?esp�re que l?ann�e 2021 verra effectivement ce transfert des lyc�es municipaux.

Aussi, vous vantez parall�lement l?action de la R�gion dans les lyc�es parisiens. Permettez-moi, alors l�, de vous dire que votre discours est l� aussi compl�tement d�connect� de la r�alit�, et j?en ai une vision tr�s claire � travers ce qu?on appelle les cit�s scolaires. La R�gion y est ma�tre d?ouvrage, dans une situation o� la Ville - nous �tions aussi un d�partement, nous ne sommes plus qu?une collectivit� parisienne - est amen�e � devoir attendre la R�gion quand il s?agit de d�bloquer les budgets, quand il s?agit de commencer des travaux et, surtout, quand il s?agit de se concerter. La R�gion, dans le plus grand m�pris, nous tient dans la m�connaissance la plus totale de ses intentions�; on l?a vu avec Gabriel-Faur�, on le voit encore avec Paul-Val�ry. Alors non, Monsieur MARGAIN, je vous en prie, ne louez pas l?action de la R�gion dans les lyc�es parisiens. Il fut un temps o� la gauche �tait majoritaire et exemplaire dans ce domaine, ce qui n?est plus le cas aujourd?hui, et je vais vous dire, en plus? Je vais vous dire en plus, ce n?est pas seulement une absence de volont� politique, c?est surtout un d�faut de gestion, car, pendant de longs mois, j?ai pu le constater et je dirais m�me pendant quelques ann�es, le dossier des lyc�es n?�tait pas g�r� � la R�gion Ile-de-France. En ce domaine, vous d�fendez la pr�sidente de la R�gion, c?est politiquement assez logique, mais, en l?occurrence, vos exemples sont bien mauvais. S?il y a bien quelque chose de calamiteux, c?est la gestion des lyc�es par la R�gion Ile-de-France depuis bient�t 6 ans.

Mme L�a FILOCHE, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. Merci?

Je soumets aux voix? Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 2.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2021, DASCO 2).

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