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2021 DASES 2 - Subventions (180.500 euros) à 8 associations et avenants aux conventions pluriannuelles d’objectifs avec quatre d’entre elles pour leurs actions dans le champ de l’autisme. Voeu déposé par le groupe MoDem, Démocrates et Ecologistes relatif à la mise en place d’une expérimentation d’une "heure calme".


Mme Laurence PATRICE, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DASES 2 et le v?u n��106.

DASES 2�: subventions � 8 associations et avenants aux conventions pluriannuelles d?objectifs, avec 4 d?entre elles pour leurs actions dans le champ de l?autisme.

La parole est d?abord � M. Ariel WEIL, pour le groupe Paris en commun.

Monsieur le Maire?

M. Ariel WEIL, maire de Paris Centre. - Merci beaucoup.

Madame la Maire, mes chers coll�gues, � Paris Centre, on se r�jouit tout particuli�rement de l?adoption de ce projet de d�lib�ration, puisqu?il vient renforcer l?action d?associations qui ?uvrent au c?ur de notre territoire � l?accompagnement des personnes en situation de handicap.

Soutenir "Autisme en Ile-de-France", c?est soutenir aussi l?"Institut m�dico-�ducatif Cour de Venise", dont je voudrais adresser � la directrice, en profitant de cette tribune, Laurence MELLOUL-PIOU, une pens�e tr�s chaleureuse. Son engagement permet la mise en ?uvre d?activit�s qui offrent aux enfants accueillis une prise en charge adapt�e et un apprentissage qui favorise l?inclusion dans la cit�. Le centre a continu� ses activit�s pendant toute cette p�riode tr�s difficile. Difficile pour les encadrants, mais encore plus pour les accueillis, notamment pendant le confinement. D?ailleurs, nous nous y sommes rendus r�cemment, avec Jacques GALVANI, pour soutenir cette structure vraiment admirable. Dans quelques semaines, cet institut ouvrira un caf� solidaire dans la caserne des minimes, qui sera anim� par les jeunes de l?institut. J?esp�re que nous serons nombreux � aller leur rendre visite. Paris Centre a �t� tr�s t�t - j?en profite pour faire un petit peu d?autopromotion - � l?avant-garde de la prise en compte du handicap dans l?�laboration des politiques publiques. Je retiens notamment l?instauration du tout premier conseil local du handicap, dans le 3e arrondissement, qui, apr�s, s?est �tendu au 4e arrondissement. Cette instance, qui avait notamment act� la mise en ?uvre d?une permanence d?acc�s aux droits pour les personnes en situation de handicap - je regarde Gauthier CARON-THIBAULT qui n?y est pas pour rien -, va bient�t concerner l?ensemble de Paris Centre. Je termine en profitant de cette intervention pour saluer �galement les dispositifs �mergents, comme celui du restaurant "Le Reflet", qui emploie des jeunes atteints de trisomie - les deux tiers de l?�quipe - et op�re d�sormais deux fois par semaine des distributions alimentaires � destination des �tudiants. Dont nous savons la pr�carisation croissante. Que ce dispositif nouveau puisse leur apporter un peu de r�confort. Lorsque les mondes se d�cloisonnent et s?entraident, c?est la v�ritable d�finition de la solidarit�. Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur le Maire.

Je donne maintenant la parole � Mme B�atrice LECOUTURIER, pour le groupe MoDem, D�mocrates et Ecologistes. Elle n?est pas l�. Madame Maud GATEL, allez-y.

Mme Maud GATEL. - Merci beaucoup, Madame la Maire.

L?inclusion des personnes porteuses de handicap constitue un enjeu fondamental pour nos soci�t�s et il reste encore beaucoup � faire en mati�re d?accessibilit� dans notre ville. Les troubles autistiques sont peu visibles, mais isolent immens�ment ceux qui en souffrent. Faire ses courses ou effectuer une d�marche administrative peut devenir une �preuve pour les autistes qui pr�sentent une hypersensibilit� � la lumi�re ou aux environnements trop bruyants. Ce sont autant d?agressions qui deviennent des obstacles � sortir de chez eux et renforcent, de fait, un isolement d�j� extr�mement pr�gnant.

Un certain nombre d?initiatives, en France et � l?�tranger, ont cours depuis quelques ann�es pour permettre justement une meilleure accessibilit�, notamment aux commerces pour les personnes souffrant de troubles autistiques. Fort de ces constats et fid�les � notre position de toujours pour l?inclusion des personnes porteuses de handicap, dans la continuit� des travaux de notre coll�gue Nadia ESSAYAN, nous proposons ce v?u visant � mettre en ?uvre une exp�rimentation tr�s simple concernant les diff�rentes typologies de service public de la Ville - M.D.P.H., C.A.S.-V.P., C.C.A.S., mairies d?arrondissement - visant � exp�rimenter des heures calmes au courant de chaque semaine. Si ces exp�rimentations fonctionnaient, de les �largir et d?en informer au maximum les associations concern�es. Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame GATEL. Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jacques GALVANI.

M. Jacques GALVANI, adjoint. - Un mot tr�s rapide par rapport � ce qu?a dit Ariel WEIL, que je remercie de mettre en lumi�re l?"Institut m�dico-�ducatif Cour de Venise". C?est un exemple tr�s positif de structure, d?I.M.E., qui, en plus, cr�e des structures associatives de services qui sont int�gr�es dans la vie du quartier. C?est tout � fait remarquable. Donc, merci, en tout cas, d?avoir soutenu cette initiative, Monsieur le Maire.

En ce qui concerne le v?u du groupe MoDem, D�mocrates et Ecologistes, sur l?exp�rimentation "heures calmes", nous le consid�rons comme positif. C?est une exp�rimentation qui peut concerner certains �tablissements, des �quipements municipaux et des commerces au long terme. L?id�e est de r�duire, dans ces �tablissements recevant du public, durant des plages horaires d�termin�es, la production de bruit, en arr�tant la musique ou les annonces radio, et de baisser l?intensit� de la lumi�re. On consid�re que c?est une piste int�ressante pour faciliter l?acc�s des personnes autistes, souvent particuli�rement sensibles au bruit et � la luminosit�, � des services publics comme priv�s. Mes coll�gues Carine ROLLAND et Olivia POLSKI m?ont indiqu� qu?il est tout � fait possible de travailler � l?identification de certains lieux o� cette exp�rimentation pourrait �tre men�e. Pour ce qui concerne les commerces, sans doute est-il pr�f�rable d?attendre que le contexte sanitaire s?apaise et que les commer�ants aient plus de visibilit� sur leur niveau d?activit�. On sait que certains commerces, comme les magasins du groupe "Syst�me U", ont men� en 2019 une exp�rimentation dans le Cher, l?Oise et l?Ari�ge, qui a �t� ensuite g�n�ralis�e � tous les magasins du groupe, pour une heure hebdomadaire. Cette exp�rimentation visait plut�t les personnes autistes, mais elle a aussi b�n�fici� � d?autres publics, handicap�s ou pas. C?est pour cette raison que je vous propose un v?u amend�, qui ne retire rien au v?u initial, et ne r�serve pas des plages de temps calme exp�riment� aux personnes autistes mais � plus de personnes, et en assure aussi la publicit�. Je vous remercie.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur le Maire.

Madame GATEL�?

Mme Maud GATEL. - Le v?u amend�. Pas le v?u bis. Merci.

Mme Laurence PATRICE, adjointe, pr�sidente. - Le v?u amend�.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��106 amend�, avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u amend� est adopt�. (2021, V. 44).

Je mets maintenant aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 2.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2021, DASES 2).

Février 2021
Débat
Conseil municipal
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